Monologue Dialogue Déguisé

dans l'univers d'où il est exclu. Le "tu" n'a de valeur que par rapport à un "je". Ce que gagne la narration grâce à ce procédé, c'est le glissement de l'instance narratrice dans ce qu'elle tente de représenter. Le narrateur "hétérodiégétique" se déguise en quelque sorte en un narrateur "homodiégétique" en vertu de son installation dans ce système de communication. Cette transformation décide donc de la stratégie narrative dégagée au début de ce chapitre et qui affiche la circularité de la parole

personnage dit de lui – ; « tu » – ce qu’il dit aux autres – et « il » – ce qu’on dit de lui –, il manque bien le « je ». On pourra alors faire remarquer aux élèves que Molière a radicalisé l’opacité de son personnage en ne lui accordant aucun monologue ou aucun dialogue (comme cela aurait pu être le cas avec Laurent par exemple). À aucun moment le personnage ne nous livre son intériorité. Il est un masque à la puissance n car, même lorsqu’il semble se livrer, à la scène 6 de l’acte III – « Mais la vérité

vieille et il se retournait sur sa couche, seul mouvement qui lui demeurât possible. Il appelait cet exercice faire un « va-t-au nord », ou un « va-tau-sud ». Sa grande satisfaction maintenant, c’était d’écouter les conversations du café, et de dialoguer à travers le mur quand il reconnaissait les voix des amis. Il criait : 48 Séquence 1-FR20 © Cned – Académie en ligne « Hé, mon gendre, c’est té Célestin ? » Et Célestin répondait : « C’est mé, pé Toine. C’est-il que tu regalopes, gros

étymologie ou traduction. Ex. : Je te dis que tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise (Evangile selon Mathieu). Autre ex. : Ah ! qu’il est malin le Malin (Valéry, Mon Faust). ANTANACLASE
 Type de diaphore prenant place dans un dialogue, voire une plaidoirie. Il s’agit de reprendre les mots de l’interlocuteur (ou de la partie adverse), en leur donnant une signification autre, dont on pourra tirer avantage. Ex. : - Et ce roi, ce n’est pas toi qui l’as tué ? - Je te l’accorde

vieille et il se retournait sur sa couche, seul mouvement qui lui demeurât possible. Il appelait cet exercice faire un « va-t-au nord », ou un « va-tau-sud ». Sa grande satisfaction maintenant, c’était d’écouter les conversations du café, et de dialoguer à travers le mur quand il reconnaissait les voix des amis. Il criait : 56 Séquence 1-FR20 « Hé, mon gendre, c’est té Célestin ? » Et Célestin répondait : « C’est mé, pé Toine. C’est-il que tu regalopes, gros lapin ? » Toine-ma-Fine prononçait

partisans de la religion. - Tartuffe : Il est le moteur de l'action, même s’il apparaît tardivement, si, longtemps, on se demande qui il est, si, pendant les deux premiers actes, on nous parle de lui sans qu'on le voie, si, ensuite, il n'a aucun monologue où il livrerait le fond de son coeur. Dès qu'il paraît, on sait qu'il ment, incarne le pur comédien, le théâtre même. Il est une illustration de l’hypocrisie religieuse. Derrière des apparences d'un bon catholique qui va «chaque jour à l'église»

et ses poumons en guise de preuves. Le chasseur décide de laisser l’enfant s’enfuir dans l’épaisse forêt, en pensant qu’elle serait de toute manière dévorée par les animaux sauvages. La première fois que la reine veut tuer Blanche Neige, elle se déguise en vieille femme pour la tromper en lui vendant un lacet pour son corset. Quand la reine l’aide à mettre son nouveau lacet, la jeune femme ne se méfie pas, et elle lui serre le lacet si fort que Blanche Neige ne respire plus et s’effondre. La seconde

Molière, dans une comédie comme Dom Juan, de creuser l'écart avec la langue soutenue de grand seigneur et de faire la part aux prétentions de beau langage de Sganarelle qui mélange les registres. Le comique tient là encore à un double décalage. Le dialogue amoureux de Charlotte et Pierrot à l'acte II fait pendant à celui de Don Juan et Dona Elvire de l'acte I. Le parler paysan correspond à une conception de l'amour fort différente. À la question de Charlotte : " Ne t'aimais-je pas aussi comme il faut

donnant votre avis, en interprétant trop vite ses propos ou en posant des questions prématurées. (Reprendre les idées de l'interlocuteur « Vous disiez tout à l'heure que... » Vous montrez par là que vous écoutez et que vous êtes prêt au dialogue. (Développer les propos de l'interlocuteur « Vous pensez donc que... » Vous montrez l'intérêt que vous portez aux réflexions faites par le collaborateur et vous vous assurez de l'avoir bien compris. Votre interlocuteur a ainsi la possibilité

troisième chapitre est totalement une fiction. Haenel précise d’ailleurs : « les scènes, les phrases et les pensées que je lui prête relèvent de l'invention ». La personne réelle laisse donc la place à un personnage imaginaire qui souhaite, dans un long monologue au présent, révéler ses pensées les plus cachées. La polémique enfle très rapidement. Claude Lanzmann a déclaré à propos de Yannick Haenel : Les scènes qu'il imagine, les paroles et pensées qu'il prête à des personnages historiques réels et à Karski