Mont Parnasse

poètes, leur souffrances affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l’amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire. Le mouvement va des Méditations poétiques de Lamartine aux Contemplations de Victor Hugo Ensuite viendra le parnasse en réaction à l’égocentrisme du romantisme et qui a pour théorie « l’Art pour l’Art », soit la recherche de la perfection à travers la rigueur de la forme. Et donc le poète contrairement au romantisme prend son inspiration ailleurs que dans le désordre

JEANNE DUVAL . On sait peu de choses sur cette femme, une mulâtresse qui hantera la vie et l’œuvre de Baudelaire des années durant. « C’était une fille de couleur, d’une très haute taille, qui portait bien sa brune tête ingénue et superbe, couronnée d’une chevelure violemment crespelée, et dont la démarche de reine, pleine d’une grâce farouche, avait quelque chose à la fois de divin et de bestial. » C’est en ces termes que Théodore de Banville évoque la belle Jeanne dans ses Souvenirs. Baudelaire

« La Daromphe ». De cette époque, subsistent les premiers vers : Les Étrennes des orphelins, parus dans La Revue pour tous en janvier 1870. L’orientation poétique est alors celle du Parnasse dont la revue collective, Le Parnasse contemporain. Le 24 mai 1870, Arthur, alors âgé de 15 ans, écrit au chef de file du Parnasse, Théodore de Banville, pour transmettre ses volontés : « devenir Parnassien ou rien » et se faire publier. Pour cela, il joint trois poèmes : Ophélie, Sensation et Credo in unam. Banville

Hugo, « Fonction du poète », Les Rayons et les Ombres ; _ Alfred de Musset, « Tristesse », Poésies ; _ Aloysius Bertrand, « Un rêve », Gaspard de la nuit. Question 4 : Le Parnasse a pris naissance en 1848 il prend son nom du Parnasse une montagne en Grèce où vivaient selon la mythologie le dieu des arts, Apollon. Le Parnasse a donc pour théorie celle de l’art pour l’art c'est-à-dire le culte du beau, cela se détache donc totalement au lyrisme subjectif propre au Romantisme .En plus de cela il refuse

romantiques. ex : Lamartine, «Le Lac», Les Méditations 3) La poésie comme beauté formelle : développer sur le Parnasse, «L'Art pour l'Art», Théophile Gautier : «tout ce qui est utile est laid», la recherche du Beau comme obsession. ex : José Maria de Herredia, Les Trophées + (et là, je pense que j'ai déconné) autre ex : Raymond Queneau, Exercices de style Ccl : récapitulation. L'échec du Parnasse montre que la poésie doit concilier fond et forme, et son avenir passe donc par la transmission d'un message

Le Buffet : Arthur Rimbaud est un symboliste. Il est né à Charleville, 19ème siècle. Il a sans doute écrit Le Buffet à Douai chez les tantes de son professeur de lettres alors qu’il n’avait que 16 ans. Ce poème est un sonnet en alexandrins. Il semble être d’une apparente simplicité grâce à ses sonorités, ses allitérations. Ce Buffet est-il pour Rimbaud une façon de se questionner sur ses origines ? Nous observerons dans une première partie la personnification du Buffet, puis dans une deuxième partie

II. La modernité 1. Le fond du recueil : les thèmes modernes a) A partir des romantiques, le lyrisme (expression musicale des sentiments personnels) est souvent associé à la Nature. Baudelaire reprend cette idée mais associe son lyrisme à la ville. Ville → moderne car : * Villes se développent grâce à révolution industrielle. * Baron Haussmann restructure Paris en créant larges avenues + parcs. * Baudelaire est le premier en poésie à parler de la ville, à en faire un thème poétique

formelles. Cette « dépolitisation de la littérature » réagit à l'avènement au pouvoir, dès 1830, de la bourgeoisie conservatrice. Théophile Gautier (1811-1872) est le fondateur de la doctrine de l'art pour l'art et l’un des principaux inspirateurs du Parnasse. Dans la préface de Mademoiselle de Maupin (1835), il oppose le beau, valeur esthétique de l'artiste, à l'utile, valeur bourgeoise par excellence : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid, car

« Mignonne allons voir si la rose » (Pierre de Ronsard) Mignonne allons voir si la roseMignonne, allons voir si la roseQui ce matin avait décloseSa robe de pourpre au soleil,A point perdu cette vespréeLes plis de sa robe pourprée,Et son teint au votre pareil.Las ! voyez comme en peu d'espace,Mignonne, elle a dessus la place,Las, las ses beautés laissé choir !O vraiment marâtre Nature,Puisqu'une telle fleur ne dureQue du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne,Tandis que vôtre

Le symbolisme : Le symbolisme est à la fois une réaction contre le Parnasse et sa continuation. Il entend en réalité marquer une rupture avec le matérialisme scientiste, dont la forme littéraire triomphante au XIXe siècle est le naturalisme. École plutôt que mouvement, le symbolisme fait du symbole la condition même de l’art, décide de suggérer plutôt que de nommer et libère le vers du moule classique célébré par les Parnassiens. Qu’est-ce que le symbolisme ? Le symbolisme est avant tout un courant