Montaigne De La Vanité

aussi son angoisse, sa foi et son humanité. II - PASCAL ET LA JUSTICE 1 - La loi Elle est arbitraire et dépend des coutumes d’un pays, d’une époque. Pascal veut inquiéter les athées en leur montrant la faiblesse d’un ordre juste humain (Montaigne voulait seulement conduire son lecteur à une sorte de confiance en la nature). Aucun fait historique n’a de cause rationnelle, aucune loi n’est universelle et fondée sur une justice absolue. Selon lui, il faut obéir aux lois parce qu’elles sont les

utile dans cette construction de laisserruminer , macérer , de laisser la pensée se faire au fur et à mesure (vient des Essaies de Montaigne  : « je fais mon propre jugement »). Cela permet finalement au lecteur de faire son propre miel de toutes ces remarques . Au XVIIème siècle, cette écriture fragmentée et brève est à la mode

correspond le plus souvent a une démarche de recherche intellectuelle. Un lecteur peut hésiter avant de se lancer dans la lecture des essais de Montaigne qui pourrait lui sembler peu palpitante. De plus, les sujets traités par la littérature argumentative sont parfois effectivement déprimants. Ils questionnent sur la mort, les passions humaines, la souffrance, la vanité, le comportement des hommes…Par exemple, Pascal dans les Pensées (1670) interroge « d’où vient que ..maintenant ». Les auteurs moralistes

s’affronter les protestants et les catholiques. La sensibilité baroque naît d’un sentiment de mélancolie, d’une prise de conscience du paradoxe dans lequel l’être humain est enfermé : le monde de l’homme est marqué par la fragilité, l’inconstance, la vanité. Cependant, il est conscient de sa grandeur, l’héroïsme l’attire, malgré ses imperfections. Ces contradictions, qu’il vit douloureusement, engendrent, chez les auteurs des thèmes et une écriture baroques.Ce style a commencé à Rome, en Italie, et à

simple > refuse de chercher, attente tranquille de la mort. Un peu de plus de conscience : attitude qui s’accompagne de satisfaction intérieure. Plus haut encore : on en vient à faire profession de cet état et finalement à en faire vanité. > De la « paresse » de Montaigne, nous passons progressivement à « l’insolence » de Dom Juan. Chapitre 2 : Le catholicisme augustinien Augustinus : cinq thèses condamnées par la Faculté de théologie de Paris en 1649 et par l’autorité romaine en 1653 et 1656

Le doute Sextus Empiricus (Antique) contre les savants = encyclopédie négative où il s’agit de réfuter chacune de ces philosophies ; Ca ressemble à l’ouvrage de Bayle Dictionnaire historique et critique. Montaigne : Apologie de Raymond Sebond (villey puf) Brahami puf philo chapitre le bestiaire » Pascal : les pensées (sellier, édition avec concordances) Descartes : Méditations métaphysiques Doute : Etat de l’esprit qui suspend son jugement ou diffère une décision dans l’indétermination des

peut m’ inspirer de la sagesse, de la force et de la beauté. I La dimension tragique du baroque:a) Situons le baroque dans le temps et dans l’espace. La période se situe grosso modo entre 1550 et 1750 dans l’Europe entière. Elle englobe Montaigne en amont et Bach en aval mais elle poursuit sa route en Amérique latine au XIXème siècle. Le baroque a pris des colorations différentes suivant les pays. Le Baroque français n’a jamais été aussi débridé que le baroque italien. Le dernier quart

Bellay intellectuellement. La déception du marinier qui ne rapporte que des harengs de son voyage tout comme Du Bellay avec la vieillesse. Échec de l’ambition humaniste. Basculement dans le pessimisme, le voyage n’est pas toujours enrichissant, la vanité des grands voyages, des projets qui ne rapportent souvent pas grand-chose voir de la déception. Il y a un inversement du cliché sur le voyage « malheureux voyage » : hypallage, cela donne du lyrisme. Autodérision dû à la comparaison avec le marinier

début d’instruction obligatoire se situe très souvent aux alentours de 6ans. L’âge de fin d’instruction obligatoire est variant de 9ans en Chine à 16ans dans beaucoup de pays occidentaux. L’éducation selon Rabelais, Erasme, Montaigne.. Rabelais et Montaigne font partis des principaux réformateurs de l’éducation en France de la Renaissance. L’art d’éduquer suppose des qualités morales, une certaine mesure, une certaine dignité capable d’impressionner dont on suppose à priori les héros rabelaisiens

nous présente le cheval comme un animal libre, qui n’était pas réduit à la servitude de l’homme. Cette servitude viendrait du fait qu’il a dut implorer l’homme afin de battre le cerf à la course. Ce serait donc une critique de la vengeance, et de la vanité. Le cheval ne voulant être battu, et voulant se venger se retrouve esclave de l’homme. Pourtant la morale de cette fable ne se résume-t-elle qu’à cela ? L’homme utilise son secours apporté au cheval comme raison suffisante à le réduire en servitude