Montaigne Les Monstres

incarnent, de sorte que par exemple quand Louis Jouvet interprétait Tartuffe, les spectateurs avaient l’impression que ce n’était pas Jouvet qui se transformait en Tartuffe, mais Tartuffe qui se transformait en Jouvet. Dans le domaine shakespearien des monstres sacrés tels que Laurence Olivier, John Gielgud, Ralph Richardson, Edith Evans, Peggy Ashcroft, Claire Bloom, ont pu de la même façon investir de leurs caractéristiques reconnaissables et permanentes les rôles qu’ils et elles assumaient, sans que

texte aujourd’hui ardu à comprendre dans le détail. Dans Les Femmes savantes se livre un combat du théâtre lettré contre le théâtre de l’analphabétisme, le bien-dire contre la liberté du canevas et des lazzi. D’un côté, la bonne foi – celle de Montaigne – et de l’autre, les exigences de l'art de la conversation. La farce appartient au monde du passé, de l’enfance, du bon roi Henri (et en Chrysale, il y a une variante d’Alceste). Molière reprend un thème qui lui est cher, l’école, ici l'école

connaitre et transmettre A partir des exemples de Montaigne et de Rousseau, montrer qu’il est nécessaire de se connaître. Montaigne, Rousseau et Nietzsche ont tous 3, grâce à l’introspection et à l’écriture, cherché à aboutir à une connaissance de soi sincère. Montaigne cherche à être le plus sincère possible. Il livre un témoignage dans son livre où s’exprime le fait que la connaissance de soi est fondamentalement une sincérité.  Pour Montaigne, si l’on est engagé dans la vie publique ou dans

Le « moi » n'est pas la même chose pour tout les auteurs. ♦ Pour Descartes, le « moi » c'est la raison. ♦ Pour Pascale, « le Moi est haïssable ». Il n'y a pas que le « Moi » de raison, il y a ses composantes. Il dit aussi « Le saut projet que Montaigne a eu de se peindre ». L'autobiographie est sotte car elle manque de modestie. ♦ Pour Freud, la conscience est menacée sans arrêt par l'influence de l'inconscient. Il y a la fantaisie. On a une représentation qu'on ne voulait pas avoir, par exemple

PAGEREF _Toc194758059 h 21 Le taosme PAGEREF _Toc194758060 h 21 Le pardon PAGEREF _Toc194758061 h 21 Une thorie de la magie PAGEREF _Toc194758062 h 22 Le devoir dtre heureux (Kant) PAGEREF _Toc194758063 h 22 Il y a tout de mme de belles actions (Montaigne) PAGEREF _Toc194758064 h 22 Juger et comprendre PAGEREF _Toc194758065 h 22 Illustrations PAGEREF _Toc194758066 h 23 Eichmann et la banalit du mal PAGEREF _Toc194758067 h 23 Autres exemples PAGEREF _Toc194758068 h 24 Citations PAGEREF _Toc194758069

à tenir provisoirement pour fausses les opinions dans lesquelles il trouvera la plus petite raison de doute et cela, jusqu’à ce qu'il découvre quelque chose d'absolument indubitable. Le doute de DESCARTES est différent du doute sceptique (cf. : MONTAIGNE). Pour le sceptique le doute est un aboutissement. Si DESCARTES décide de douter ce n'est pas par désespoir de parvenir à la vérité, c'est par désir de sortir du doute. Le doute chez DESCARTES, n'est pas une fin, c'est un moyen. Il s'agit d'un doute

préface dans laquelle Du Bellay donne les clefs de lecture de son recueil. Lire l’adresse à Monsieur d’Avanson Du Bellay, dans la lettre à d’Avanson, nous pousse à lire Les Regrets comme un recueil de poésie personnelle Etudier la figure du monstre au collège De fait, la matière des Regrets, de prime abord, est d’ordre autobiographique La source d’inspiration de ce recueil est l’expérience de son voyage à Rome Du Bellay émaille son recueil de références autobiographiques qui nous content

libertés. C’est le cœur du raisonnement car dire que l’Etat nazi n’était pas assez centralisé n’a pas de sens. Denys de Béchillon refuse cette solution et explique qu’il faut être cohérent, que la thèse de Troper est : le droit est selon lui un monstre froid. C’est ici un processus étatique d’auto affirmation susceptible de recouvrir n’importe quel contenu. Ce qui reste face à un droit aussi scandaleux que le droit nazi est la morale. Un juriste devait s’interdire de commenter le statut des juifs

27 Saint Thomas d’Aquin (1225-1274) 27 La modernité 28 La Renaissance 28 L’héliocentrisme et la révolution scientifique (Copernic, Kepler, Galilée, Newton) 28 Nicolas Machiavel (1469-1527) 29 Etienne de La Boétie (1530-1563) 29 Michel de Montaigne* (1533-1592) 30 Thomas Hobbes (1588-1679) 30 La modernité (xviie siècle) 31 René Descartes (1596-1650) 31 Blaise Pascal* (1623-1662) 32 Baruch Spinoza* (1632-1677) 33 John Locke (1632-1704) 33 Wilhelm Leibniz (1646-1716) 33 Georges Berkeley

comprendre où je suis »[27]) et se demande comment on a pu le décrier ainsi (« Pouvais-je dans mon bon sens supposer qu'un jour, moi le même homme que j'étais, le même que je suis encore, je passerais, je serais tenu sans le moindre doute pour un monstre, un empoisonneur, un assassin [...] »[28]). Mais en avançant dans le lecture, on découvre un Rousseau plus calme, plus modéré qui s'est soumis à son « destin » (« Sentant enfin tous mes efforts inutiles et me tourmentant à pure perte j'ai pris le