Montesquieu La Bruyère Voltaire

Tartuffe (1664), Don Juan (1665) et Le Bourgeois gentilhomme (1671) ; Jean Racine, Andromaque (1667), Britannicus (1669), Phèdre (1677). Fables : Jean de La Fontaine. Portrait et maxime : François de La Rochefoucauld, Maximes (1665) ; Jean de la Bruyère, Les Caractères (1688). Roman : Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves (1678). Lettre : Madame de Sévigné. Essai philosophique et sermon : René Descartes, Le Discours de la méthode (1637) ; Blaise Pascale, Pensées (1670) ; Jacques Bénigne Bossuet

« oscilla » ; modalisateur « sembler » qui exprime le doute ; comparaisonshypothèses « comme si un doigt l’eût feuilletée », « comme si on eût fui devant moi », « comme si un malfaiteur surpris se fût élancé dans la nuit ». 7. a. Le texte de La Bruyère constitue une moquerie critique du personnage de Gnathon, il s’agit donc du registre satirique. b. Il utilise les procédés caractéristiques de ce registre : vocabulaire péjoratif avec les termes « malpropretés dégoûtantes », « dégouttent », « embarrasse » ;

point. Ne partageant pas l'illusion commune, il peut d'autant mieux la faire cabrioler devant nous, atteindre ainsi à une sévérité supérieure. Comme Jules, Flaubert a beaucoup lu : les anciens et les modernes, Montaigne et Rabelais, Montesquieu et Voltaire, La Bruyère et Chateaubriand. Chez les uns et les autres, il prit des leçons de style qui furent pour lui autant de prises de conscience. S'il ne savait guère ce qu'il devait exprimer, il savait comment il voudrait l'exprimer : à l'aide d'une phrase

anciens que les classiques mesurent le talent d’un auteur. La Fontaine (1621-1695) le revendique : « mon imitation n’est point un esclavage/ Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois, / Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. » La Bruyère (1645-1696), auteur des Caractères, écrit lui aussi : « Tout est dit, et l’on vient trop tard depuis mille ans qu’il y a des hommes, et qui pensent. » Cependant, la référence à l’antiquité sera contestée par ceux qui, comme Charles Perrault (1628-1703)

morales. "Nous gagnerions plus de nous laisser voir tels que nous sommes, que d'essayer de paraître ce que nous ne sommes pas." La Rochefoucauld, Réflexions ou Sentences et Maximes morales. "La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme." Voltaire. "Le souci de sa propre image, voilà l'incorrigible immaturité de l'homme." Milan Kundera, L'immortalité. "Peu importe le succès, il s’agit d’être grand, non de le paraître." Romain Rolland. "On n'immobilise pas la pensée humaine, il faut

souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi la tragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fables délivrent une leçon. Les moralistes, par leurs portraits (La Bruyère, Les Caractères, 1687) et leurs maximes (La Rochefoucauld, Maximes, 1664) participent du même principe. Le roman est concentré et court (Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678), Pascal dans ses Pensées choisit des formes brèves et discontinues

pas cru est cuit. Anonyme out ce qui peut être mal interprété le sera. Général Foch c’est une poignée sans valise. Une promesse sans preuve, Jean Saint-Mleux e qui manque aux orateurs en profondeur , ils vous le donnent en longueur . Montesquieu C Argumenter 35 L e mensonge n’est bon à rien puisqu’il ne trompe qu’une fois. Napoléon Bonaparte en longueur à la robe d’une femme. Assez long pour couvrir l’essentiel. Assez court pour rester intéressant. Le bon discours

VISION DE L'HOMME : DECRIRE, C'EST DEVOILER L'HOMME A. DEVOILER SON COEUR La description d'une personne, ou plutôt d'un personnage de roman c'est ce qu'on appelle un portrait. A lui seul, il constitue un genre littéraire. Il suffit de relire La Bruyère... Mais ce n'était pas un romancier ! Le portrait trouve néanmoins toujours sa place dans les récits romanesques. On peut même dire que beaucoup de romans sont centrés sur le portrait, et souvent sur un seul individu ! L'auteur nous propose une multitude

orientalisants de sept auteurs français du XVIIIème siècle, classés par ordre alphabétique : Caylus, Crébillon, Diderot, Mme de Genlis, Hamilton, Montesquieu et Voltaire. Les chapitres analysent cinq types de femmes regroupées selon leur rôle narratif. Dans le chapitre premier, j’étudie les figures féminines orientales dans Zadig et La princesse de Babylone de Voltaire. J’y tiens compte de la façon dont la voix narrative perçoit les femmes dans ces récits et quelle place elle leur attribue dans la narration

des ruines Dans une lettre à Mme du Deffand datée de 1759, Voltaire raconte qu’il a eu, bien des années plus tôt, une vive discussion avec Philippe d’Orléans à propos de Rabelais dont le régent lui a fait l’éloge : « Je le pris pour un prince de mauvaise compagnie qui avait le goût gâté. J’avais un souverain mépris pour Rabelais. » Et pour bien souligner que le père de Pantagruel est un auteur à la fois difficile et grossier, Voltaire ajoute : « Si vous inventive ; une expédition dans le labyrinthe