Montesquieu Lettre 95

plus aux dépens des autres, comme dans Le Cid (1637) et Horace (1640), mais à travers une générosité politique (la clémence) ou religieuse (le martyre) qui englobe les autres. Sur Cinna, voir A. Georges, « L’augustinisme politique de Cinna », Les Lettres romanes, XLVII (1993), p. 147-159 ; C. J. Gossip, « La clémence d’Auguste, ou pour une interprétation textuelle de Cinna de Corneille », XVII e siècle, XLVI (1994), p. 547-553 ; M. J. Muratore, « The Autocracy of Rhetoric in Corneille’s XVII e siècle

par la Révolution française. Il est fondamental de comprendre que la contestation politique fut d'abord intellectuelle, avant de s'incarner dans la Révolution. Les Révolutionnaires, tout au moins au début, étaient des intellectuels qui avaient lu Montesquieu, Rousseau, Voltaire. Exactement comme les révolutionnaires soviétiques avaient lu Marx et les socialistes allemands et français. La démarche intellectuelle reposait sur l'idée suivante: la société n'est qu'une addition d'individus. C'est à partir

Assez couramment employé par Montesquieu. Fief est une concession qui est faite à charge de services nobles. Mot « féodalité » a subi des emplois abusifs => féodalité bancaire, industriel. Terme pas employé immédiatement, on ne parle pas trop Français mais plus le latin. Français n’apparait guère avant la fin du 12 siècle. Montesquieu emploi fréquemment. Boullaindiennier

droit de porter leur lettre eux-même au lieu d’en confier le soin à cette partie de l’établissement public qui en est chargé » . Cet argument peut sembler très fort, cependant, on pourrait objecter que dans le cas présent, le facteur ne se contente pas de porter la lettre, puisque c’est lui qui l’écrit ! En effet, la nation, représentée par « le représentant » n’a pas de volonté préexistante. Le représentant devant « vouloir au nom de la nation » , c’est lui qui « écrit la lettre » … Cette représentation

le Conseil d’État12. 3. L’interprétation française de la séparation des pouvoirs : la séparation des autorités administratives et judiciaires Le principe de séparation des pouvoirs est difficile à définir. Il a été élaboré au XVIIIe siècle par Montesquieu, dans son ouvrage De l’esprit des lois13, même si ce dernier n’a jamais employé le terme de séparation des pouvoirs. Pour le philosophe français, les trois pouvoirs − législatif, exécutif et judiciaire − ne doivent pas être aux mains d’un seul groupe

s’intéresse au prononcé de la peine et mode d’exécution de la sanction pénale, à savoir le régime des prisons». II- L’évolution du droit pénal A- L’époque classique 1- Les Lumières La philosophie des Lumières est essentiellement représentée par Montesquieu. C’est l’un des grands auteurs français, qui, au milieu du XVIIIème siècle, va s’élever contre la rigueur de la justice de l’Ancien Régime, qu’il considère comme trop sévère et arbitraire. Il va publier De l’esprit des lois en 1748, ce qui va lui

est rendue le plus souvent de manière très arbitraire. Le roi n’hésitant pas à user de lettres de cachet. La procédure et les peines criminelles sont restées très archaïques et barbares (procédure de la question). Les peines sont encore atroces et laissées à la discrétion des juges. Il n’y a pas de code des délits et des peines. L’emprisonnement est très souvent arbitraire et se décide au moyen de lettres de cachet en blanc. A cette époque, et jusque la fin du XVIII° siècle, l’accusé n’a pas

seigneurs). Un travail qui a été fait progressivement. Le monarque vient concentrer entre ses pouvoirs 3 types de pouvoirs : * Un roi justicier Soit juge, soit délègue ou concède la justice avec un droit de grâce * Un roi législateur Les lettres patentes à portée générale transmis au parlement (ordonnance, édit, ordonnance sans adresse ni sceau et arrêt du conseil) * Un roi à la tête de l’Etat Il est au centre des décisions avec 7 prérogatives * Pouvoir hiérarchique * Pouvoir

dirigeants. Donc il y a 6 types de régimes possibles (voir le tableau). 2. Classifications des Lumières basées sur les rapports entre les pouvoirs Entre temps on avance pas dans la réflexion. L’étape majeure de cette évolution c’est avec Montesquieu (1689-1755) en 1748 il écrit l’ouvrage philosophique De l’esprit des lois dans lequel il reprend le critère du nombre mais c’est un critères totalement secondaire. Le nouvel élément introduit dans l’analyse et qui est central c’est le critère de

du pouvoir, de son mode d'exercice et des structures de la société. De multiples projets naissent et sont sources d'inspiration pour la période postérieure. A. La diversité des projets politiques Projet de l'équilibre des pouvoirs par Montesquieu Montesquieu (1689-1755), il évoque l'équilibre des pouvoirs et le libéralisme. De l'esprit des lois en 1748. Il condamne l'absolutisme et propose une doctrine juridique du pouvoir limité: il faut que le pouvoir arrête le pouvoir. Il analyse les différents