Moraliste 17eme

divers citoyens. Et a partir de la on distingue droit et moral. c. Distinction du droit et de la moral. A la différence de Platon, Aristote fait une différence entre être juste et accomplir le juste. Il dégage ainsi l’objet de la justice. Aux moralistes il laisse l’intention, aux juristes, il laisse l’attribution objective du juste. « La science du droit vient de conquérir son autonomie par rapport à la morale ». De nombreuses civilisations mélangent le droit et la morale comme le faisait encore

une influence quasi nulle sur le droit romain, mais en aura une sur les humanismes : morale comme source du droit, le pouvoir de la raison. SECTION II : GROTIUS (1583-1645) A. Présentation Représentant de l’Ecole du droit naturel et des gens (17ème/18ème), il est contemporain de Descartes. Avec Grotius, on a à faire à un juriste, il produit le traité de guerre et de la paix qui est un ensemble de solutions de droit, beaucoup plus qu’un traité philosophique, il aura un rayonnement immense. Il

300 avant JC, avec l'école philosophique grecque appelée « Stoïcisme ». Cette école préconisait un chemin vers l'humanité à travers la compréhension, la compassion, le besoin de comprendre et de respecter les uns et les autres. Entre le 16ème et le 17ème siècle, à la Renaissance et l'Age des lumières, une pratique humanitaire intéressante s'est développée en Europe. Fréquemment, les combattants se rencontraient avant le combat et décidaient de lignes de conduite à respecter pendant la bataille. Ces

constituent les fondements sociologiques des normes internationales, leur base politique, morale ou économique plus ou moins explicitée par la doctrine ou les sujets du droit. 68. Les fondateurs du droit international, à commencer par Grotius, plus moralistes ou politiques que juristes, invitaient à considérer les sources matérielles de ce droit en formation, en vue de le rendre plus dense et plus conforme à des aspirations pacifiques. La doctrine classique, attachée à une stabilisation et à une opposabilité

c'est-à-dire de ceux qui ont décrit des sociétés idéales. Souvent, à l’instar de Platon, les utopistes iront jusqu’à calculer le nombre idéal de citoyens dans une Cité. §3 : Xénophon. (364 av JC) Xénophon est comme Platon un disciple de Socrate mais moins moraliste, moins philosophe. Il a laissé plusieurs traités sur la vie économique et s’intéresse beaucoup plus que Platon à des problèmes concrets : la manière de percevoir les impôts, l’organisation de la chasse. Il décrit aussi avec une certaine précision

basse pour laquelle les femmes vont se faire analyser et c’est pareil pour l’enfant parce que, être le phallus sans l’avoir, c’est une situation conflictuelle. Ça c’est une réinterprétation d’oedipe. Or c’est trop évident que - pour parler comme les moralistes -, assumer la situation d’être femme ou assumer la situation d’être enfant dans cette société capitaliste, est vraiment une chose impossible, et s’il est impossible alors, on peut s’en tirer par d’étranges détours, et pourquoi ? Pas du tout

morale. Autrement dit la principale limite au pouvoir du prince n'est pas tant à chercher dans le droit public romain mais davantage dans les grands principes de la religion et de la morale. Ce sont donc d'abord les théologiens, les philosophes, les moralistes qui vont le plus fermement borner le pouvoir législatif du roi. Selon Saint Thomas : "tout pouvoir vient de D. par l’intermédiaire de la communauté du peuple". Quant à la fonctions des rois elle est avant tout conçues par ces philosophes comme un

pittoresque des maximes : « en mariage trompe qui peut », « qui peut et n’empêche pêche », « qui a mangé l’oie du roi, cent ans après lui en rend la plume », « qui mieux abreuve mieux preuve », « qui épouse le corps épouse les dettes ». 1) La doctrine du 17ème et 18ème siècle Elle est très abondante et moins exubérante que celle du 16ème siècle. Pour l’appréhender dans son ensemble, il faut distinguer les différents types d’ouvrages. On distinguera le genre intra-coutumier, les genres inter-coutumiers et

forme médiévale, nourrie de légende arthurienne (roman courtois, roman de chevalerie) jusqu'au 17ème siècle (L'Astrée d’Honoré d'Urfé), le mot français « roman » désigne un genre merveilleux, proche de la fable. De cette matrice sémantique, le mot anglais romantic, apparu vers 1650, a hérité son sens premier : romanesque, c'est-à-dire inventé, imaginaire, fictif. L'adjectif «romantique» était au 17ème siècle synonyme de « romanesque ». Mais même si le « romantique » est apparu dès l’âge classique

conséquences de séparer le droit de la morale ? * Etre juste et accomplir la justice * Accomplir des actes injustes mais par erreur ou sous l’effet d’une contrainte Selon Aristote le droit concerne les faits, le préjudice alors que le moraliste lui détermine l’intention de l’individu. La morale concerne les motivations des individus, alors que le droit s’intéresse aux résultats. Ces distinctions ont été reprises aux moyen-âge, par un auteur St Thomas d’Aquin. La théorie des sources du