Mos majorum

ses rites. La royauté coexiste donc avec des institutions aussi vénérables qu’elle-même, et qui s’imposent à son respect. Elles sont garanties par la coutume des ancêtres, par le mos majorum qui est la forme la plus ancienne du droit, un droit non écrit, traditionnel, religieux. Le roi est lié par le mos majorum. La cité est, à beaucoup d’égards, l’image de la famille comme le roi est l’image du père. Or, pas plus que le père ne peut s’affranchir des lois constitutives de la famille, le roi

peut satisfaire réellement les besoins sociaux que s’il se forme, se transforme suivant l’exemple qu’offre le droit romain, c a d une création continue par l’usage, l’œuvre collective des générations qui se succèdent. Caton l’Ancien glorifie le mos majorum, la coutume des ancêtres. Ce qui fait le droit romain, c’est qu’il n’est pas né de l’arbitraire d’un législateur. Les institutions romaines sont nées de la coutume, ont été complétées au fil des générations, et le temps, le critère qui permet de

divorces se multiplient (Cicéron a divorcé 4 fois) et valent également pour les femmes. Ces évolutions sociales, morales, ne vont pas sans mouvement d’opposition. A Rome, il y a des conservateurs qui invoquent sans cesse les mœurs des anciens, le mos majorum (= coutume, façon de faire des anciens). Caton l’Ancien. Courant conservateur à Rome = courant xénophobe, préserver Rome des influences étrangères. Deux camps opposés qui se partagent le pouvoir. En face de Caton l’Ancien, il y a

tout le monde chante la gloire du nouveau régime. L’art et la littérature naisse toujours dans des périodes très conflictuelles. Les siècles malheureux provoquent la littérature. Cette restauration, c’est une restauration de ce qu’on appelle le mos majorum. Ces deux mots veulent dire la morale des ancêtres. C’est à dire qu’on veut restaurer les valeurs du passé et qui ont fait leur preuve : le courage masculin et d’ordre dans la société, de goût pour la famille. Les hommes pensent à l’époque d’auguste

au nombre de ses clients. B) Les sources du Droit Les sources du droit ne vont pas émaner du Roi, il ne s'agit donc pas d'étudier la Loi. Elle n'est pas encore une source du Droit. Le droit de ces Gentes est la coutume qui est en latin le MOS MAJORUM. Il y a deux manières distinctes de former les coutumes dans les gentes : – Les usages répétés au sein du même groupe sur le long terme – Ces coutumes sont fixées par les juges (à l'intérieur de chaque Gens se trouve un tribunal

vie et de la guerre. L’importance de cette assemblée c’est qu’elle regroupait l’ensemble du peuple romain sur toutes les classes sociales : c’est donc le premier noyer de la République Romaine. Le droit sous la royauté La coutume est appelée mos majorum ou consuctudo. La coutume c’est : ensemble d’usages pratiqués par les ancêtres qui se transmettent oralement. Elles ont une force obligatoire car elles ont été en vigueur pendant longtemps avec le consentement tacite de tous. C’est une définition

une crise grave. Pendant cette crise, le pouvoir d’un seul s’affirme sur le gouvernement collégial. De cette crise naît l’empire qui apparaît comme la seule solution pour sauver l’état, la Res publica. L’enjeu était de taille : fallait-il préférer le Mos Maiorum, les mœurs ancestrales et l’âme de la Cité ou lui permettre d’évoluer et de survivre ? Une telle question se pose régulièrement aux civilisations. Cet empire dure jusqu’au IIIe siècle. A partir du IVe siècle, c’est l’antiquité tardive. L’empire

noyau de la « Res publica » = regroupe les deux groupes sociaux, patriciens et plébéiens, ce sont eux qui vont progressivement créer le peuple romain. Le droit sous la royauté La source du droit à cette époque était la coutume, appelée « mos majorum » = usage des ancêtres ou « consuetudo » = coutume. La coutume : ensemble d’usages qui sont pratiqués par les ancêtres qui se transmettent oralement. Les coutumes ont une force obligatoire tirée de la pratique, car en vigueur pendant longtemps

ladicte ville, ut in regisiro XXVæ diei mensis maii M CCCC XXX, a esté arse et brûlée eu ladite ville de Rouen. Et estoit escrit en la mittre qu'elle avoit sur sa teste les mos qui s'ensuyent : « Heretique, relapse, apostate, ydolatre. » Et en ung tableau devant l'eschaffault où ladicte Jehanne estoit, estoient escrips cez mos : « Jehanne qui « s'est faict nommer la Pucelle, menterresse, perni« cieuse, abuserresse de peuple, divineresse, supersti« cieuse, blasphemeresse de Dieu, presumptueuse, mal«