Mutilation

qui correspond à leur avancée (silhouette, 1/2 habit, mutilation) Le portrait est stylisé : l'atrocité est symbolisée par quelques éléments significatifs. L'esclave est un homme qui se définit avant tout par ce qui lui manque (habit, main, jambe). Ce manque réduit l'esclave à un 1/2 homme ce qui symboliquement correspond à son statut social. il y a d'ailleurs un effet supplémentaire d'atrocité dans la précision en parallèle avec la mutilation.?. 2. la dramatisation par la parole Le passage tout entier

victime et sont variables dans le temps et justifient de ne pas rester seule et de chercher de l’aide. Les mutilations sexuelles féminines notamment l’excision et l’infibulation sont un crime puni par la loi. Les mutilations sexuelles féminines désignent toutes les interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme et/ou toute autre mutilation des organes génitaux féminins pratiqués à des fins non thérapeutiques (OMS). Elles constituent une atteinte

toile bleue"= mise en évidence que le dit "habit" n'est qu'un "caleçon", et qu'en l'occurrence, il n'en reste que la moitié. La correction avec "c'est-à-dire" intensifie le fait qu'il soit pratiquement nu. -Cette incomplétude de l'habit annonce sa mutilation physique: "il manquait à ce pauvre homme...droite". Malgré la présence de l'adjectif "pauvre", qui reste assez faible vu la situation, la pitié ne domine pas ce passage qui montre simplement la brutalité nue des faits. C/ La sobriété du discours

et obligation immobilité • 'caleçon de toile' (litote) montre le statut méprisable car la toile était faite pour envelopper les marchandises • Accent mis sur l'absence de moitié de l'habit : cette distorsion insiste sur la situation réelle de mutilation • Champ lexical du négociant : omniprésence maître, domination blanc sur noir • Énumération des animaux : jugement du Nègre : ils sont moins bien traités que les bêtes • Il n'énonce pas seulement la situation du personnage mais se fait le représentant

vous êtes nés pour vivre tout en profitant aussi des bonnes choses de la vie. Mais voyez, regardez autour de vous, observez vous! Il désigna l'un d'entre eux et annonça : - Cet homme a la main coupée, qu'as-tu fait pour qu'on t'inflige cette mutilation? L'homme lui répondit : - J'ai répondu à mon maître. Candide alors rétorqua : Voilà où je veux en venir, cet homme, comme beaucoup d'entre vous, a été privé de son membre parce qu'il a voulu parler, il a voulu s'exprimer ,peut-être se défendre

ses parents d'une manière plus horrible.") Cette reprise insistante de la même structure, par sa simplicité, permet de renforcer l'indignation du lecteur découvrant la situation tragique imposée de force, par la violence pouvant aller jusqu'à la mutilation du personnage principal (le nègre de Surinam). La réponse de Candide à la question de son serviteur ("Qu'est-ce qu'optimisme ?") consistant en une définition désabusée ("Hélas !") et profondément négative ("c'est la rage de soutenir que tout est

elle lui dit : «ne vous inquiétez pas, je vais en parler à votre mari ». L’infirmière informe le mari des raisons de l’anxiété de sa femme, en effet, la mastectomie constitue un évènement bouleversant dans la vie d’une femme, elle représente une mutilation de soi. Le mari répond qu’il va la réconforter, mais lors de nos passages pour les soins de madame B, nous remarquons qu’elle était toujours en pleurs, peut-être que nous ne sommes pas arrivés à répondre à ses attentes. Lors de cette situation

"nous" qui représente les esclaves qui souffrent - Culpabilité des esclavagistes des nègres - Jeu sur l'onomastique (= dénomination des personnages): reproche du traitement dégradant des esclaves et de l'atteinte à l'intégrité physique - Mutilation "spirituelle" (les nègres sont privés de leurs croyances et racines et l'homme blanc impose au nègre de l'adorer) - Ils sont exploités + les mères sont aussi victimes (elles vendent leurs enfants) - Intolérance et oppression 2. L'efficacité

un narrateur qui paraît ne pas prendre parti et donner les choses à voir telles qu’elles sont, de manière neutre. – Le nègre est d’abord présenté à travers des détails vestimentaires, puis par des éléments de sa personne, le tout (dénuement et mutilation) étant mis sur le même plan, simplement sur le ton du constat. – Les détails (couleurs, quantité, matière du vêtement) augmentent l’impression de froide objectivité. Le nègre lui-même semble se livrer à un simple constat – La neutralité du

Mariage forcé et précoce, mutilation génitale, violence faite aux femmes etc.. Ces sujets, on en parlera encore et toujours dans une Afrique qui semble avoir du mal à se départir de ses traditions etde ses préjugés d’un siècle révolu et où la femme peine toujours à se faire une place d’égale de l’homme. Ceux-ci constituent une mine inépuisable pour plusieurs auteurs contemporains d’origineafricaine. Le roman apparait comme l’un des genres littéraires les mieux exploités par ces auteurs pour véhiculer