Mystères Accoutumés

Le vouloir et l'amour Sont chose mesme, Quand d'un mesme retour L'un et l'autre aime. Où mesme est le vouloir Et la puissance, Qui garde de valoir La jouissance ? Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) L'Amour et la Folie Tout est mystère dans l'Amour, Ses flèches, son Carquois, son Flambeau, son Enfance. Ce n'est pas l'ouvrage d'un jour Que d'épuiser cette Science. Je ne prétends donc point tout expliquer ici. Mon but est seulement de dire, à ma manière, Comment l'Aveugle que

Madame de Lafayette. Présentation de l’héroïne51015 Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l'on doit croire que c'était une beauté parfaite, puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu

de faire exister l'essence même de la fleur, fleur qui n'est pas matérielle, abstraction platonicienne 3 ) statut particulier du poète qui lui permet de guider son lecteur vers ce monde idéal « l'oeil de ceux que des méditations graves ont accoutumés à voir dans les choses plus que les choses » - poéte = prophéte ( inspiration divine ) cf « Hymne de l'automne » « il devient un prophéte,/ il prédit toute chose avant qu'elle ne soit faite/ il connaît la nature et les secrets des cieux » Rimbaud

dans cette société du paraître. - Point de détails qui particulariseraient la jeune fille et mystère provisoire sur son identité. C’est une beauté canonique, forcément blonde au teint blanc : « La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l'on n'a jamais vu qu'à elle ». - Mais les figures d’amplification la rendent exceptionnelle « dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes » car « c'était une beauté parfaite ». Le registre est donc épidictique

donnée sur l’éducation des filles. I) Le portrait d’une héroïne exemplaire a) une cour admirable et admirative D’abord l’auteur a pris soin de commencer par décrire une cour pleine de gens admirables et exceptionnels (« un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes » ; mais quand Melle de Chartres (la future princesse de Clèves) paraît, tout le monde l’admire … elle devient l’objet de tous les regards, en témoignent les expressions « qui attira les yeux de tout le monde », « donna

l’homme moderne. Et pourtant, ce sont ces mêmes mots qui , en ces moments de grandes angoisses, de peur de l’inconnue et de grande hésitation, ont servi de prétexte au maître des cérémonies pour nous conduire à la porte de la loge afin d’être admis aux mystères de la franc maçonnerie et qui ont également convaincu le vénérable maître à nous y donner l’accès bien que n’étant encore que profane. J’avoue que c’est depuis cet instant que j’ai commencé par me poser des questions sur le sens exact de ces mots

Portugaises (1669) Gabriel de Guilleragues (1628-1685) Les Lettres portugaises parues en janvier 1669 (1 an avant Bérénice de Racine et 9 ans avant la Princesse de Clèves) furent immédiatement un succès et pendant longtemps un véritable mystère. En effet elles restèrent anonymes pendant une grande période avant d’être considérées comme un recueil de lettres authentiques. Dès leur parution elles suscitèrent de vives polémiques car d’une part elles furent considérées comme un prolongement

dans cette société du paraître. - Point de détails qui particulariseraient la jeune fille et mystère provisoire sur son identité. C’est une beauté canonique, forcément blonde au teint blanc : « La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l’on n’a jamais vu qu’à elle ». - Mais les figures d’amplification la rendent exceptionnelle « dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes » car « c’était une beauté parfaite ». Le registre est donc épidictique

bouleverse sans se soucier des coeurs qu’il perturbera- La Rochefoucauld amène le lecteur à remettre en question sa vision bien souvent fantasmagorique des passions amoureuses. La tumultueuse expérience de l’océan, à laquelle on aimait comparer les mystères des relations passionnelles, devient voyage des plus ennuyeux, parsemé ça et là de dangers inutiles et arrachant à l’homme tout sens d’amour propre ou de volonté. Empreintes d’un didactisme habilement maîtrisé, ces quelques lignes ne peuvent pourtant

nier, s’y résigner, l’accepter ou la devancer. Certaines personnes se refusent à évoquer la mort parce que c’est une pensée fatigante et inaccessible et que les soucis quotidiens leur paraissent plus importants que la réflexion sur son insondable mystère. Mais cela n’empêche pas qu’il faut nécessairement en passer par là et c’est ce qui ce qui a toujours constitué pour l’homme une source permanente d’inquiétude, voire de crainte. C’est de cette angoisse existentielle que je vais traiter aujourd’hui