Mélanie Klein

un travail psychique singulier, travail qui présente des facteurs communs avec la psychopathologie de la dépression. Le conflit généré par l'adolescence confronte le sujet à une série de pertes. Effectivement comme l'ont souligné Anna Freud et Mélanie Klein entre autres, la poussée pubertaire avec l'émergence de la pulsion sexuelle suscite des besoins nouveaux et la fin de la période de quiétude identitaire et corporelle qui a dominé la période de latence. Les transformations somatiques entraînent

d’un monde désenchanté où l’adolescent rejouerait à l’envers celui de la révolte. Si le vide de la relation occupe l’avant scène, la déconflictualisation n’en est que l’apparence. La position dépressive, au cœur de la réalité psychique telle que Mélanie Klein[10] la développa, vient alors faire rupture. Elle contient une espérance en gestation, celle pour l’adolescent de s’arracher au monde ancien, dans le dépassement de l'autoérotisme, et la recherche de nouvelles relations hétérosexuelles. Le rejet

sexualité d’enfant. En crachant la pomme empoisonnée, elle inverse le cannibalisme de sa mauvaise mère. D. L’ARCHAIQUE DANS LES CONTES       La pratique des cures par le rêve-éveillé permet d’accéder à ce que l’on nomme l’Archaïque, décrit par Mélanie Klein et l’école anglaise de psychanalyse avec Winnicott. Ainsi il devient possible d’explorer les couches de plus en plus profondes de la prégénitalité et de rendre compte du corpus complet des Contes de Perrault avec ses onze contes de Ma Mère l’Oye

qu’il a nommé schizophrénie » (Laplanche et Pontalis, 1967, p. 68). Hypothèse que Freud a critiquée, avant de définir, assez tardivement dans sa carrière, un « Ichspaltung », un « clivage du moi » qui complète chez lui la notion de déni. Par la suite, Klein a défini, dans la même lignée, un « Objektspaltung », un « clivage de l’objet » qu’elle considère comme le mécanisme de défense le plus primitif contre l’angoisse, à l’œuvre entre autres dans la position paranoïde-schizoïde. Encore plus tard, Lacan

les toutes premières années de la vie : dans la constitution même de la personne. Cela rend difficile l'accès à l'indentité, à l'autonomie et donc au détachement. On parle d'une angoisse de morcèlement, de difficultés à être unifié soi-même. Mélanie Klein : 1ère position : Schizo-paranoïde 2ème position : Dépressive Au début, l'enfant pleure et sa mère vient le voir : C'est une bonne mère puis, l'enfant va pleurer mais la mère ne viendra pas toujours tout de suite le voir : C'est la mauvaise

Téraèdre, 2007. Françoise Dolto, « solitude » Gallimard - Folio essais. Jacqueline Kelen, L'esprit de solitude, Albin Michel, 2001. Jean-Michel Quinodoz, La Solitude apprivoisée, Ed.: Presses Universitaires de France, 1992, ISBN 2-13-044472-5 Melanie Klein, « Se sentir seul » in Envie et gratitude, Gallimard-Tel, 1978, ISBN 2-07-029780-2 Michel Hannoun, Nos solitudes, Enquête sur un sentiment, éd. du Seuil, 1991. Articles connexes[modifier] Isolement, Isolement social Liens externes[modifier]

ont été proches ou ont commencé à se rapprocher. Exclure l'étranger, c'est le chasser sous le prétexte que lui-même s'est en quelque sorte rendu étrange, c'est à dire étonnant, incompréhensible, menaçant. C'est, selon le mécanisme découvert par Mélanie Klein, projeter hors de soi le mauvais objet, d'autant plus menaçant qu'il fait partie de nous-même. Exclure, c'est chasser, rejeter, fermer sa porte, renvoyer. A la limite c'est annuler : l'exclusion logique, c'est ne plus faire partie d'un ensemble

l’affectivité, de la réceptivité sensorielle. Selon Kanner, le trouble le plus frappant est l’incapacité de ces enfants à établir des relations de façon normale avec les personnes et les situations, dès le début de leur vie. TUSTIN Elève de Mélanie Klein, Tustin, psychanalyste anglaise, a beaucoup insisté sur les premières relations à la mère. Le nourisson n’a pas conscience de son unité corporelle. Il est un ensemble de pieds, mains, ventre, à peine séparés de la mère: c’est l’autisme primaire

pendant 40 ans. Il devient psychanalyste en 1935. Tous les travaux de Winnicott seront fortement marqués par sa double expérience de pédopsychiatre et de psychanalyste. Il subira les influences de Freud et de ses contemporains, en particulier de Mélanie Klein, tout en gardant son indépendance et son originalité. Il s’attachera surtout à comprendre l’influence de l’environnement dans le développement psychique de l’enfant et élaborera de nombreux concepts parmi lesquels la préoccupation maternelle primaire

Le stade oral : 1ère année de vie. Stade où s’opère la distinction entre soi et non soi. Beaucoup de conceptualisation, vous connaissez désormais Spitz,Bowlby, Mahler, Bion et bien d’autres, si cela vous intéresse voir par exemple Mélanie Klein. Pourquoi oral ? Car la bouche est la modalité de rencontre privilégiée par l’enfant lorsqu’il explore son environnement. Modalité privilégiée lors de la nutrition et source d’apaisement prioritaire