Ménon Opinion Vraie

 INTRODUCTION Le MENON est u ne dialogue de Platon, dans lequel MENON et Socrate essaient de trouver la définition de la vertu, afin de savoir si la vertu s’enseigne ou, sinon de quelle façon elle est obtenue. Dans un premier temps, la question examinée est donc celle de l’essence de la vertu. Néanmoins, âpres plusieurs vaines tentatives de réponses, Socrate et MENON examinent la question plus générale encore: la connaissance est-elle seulement possible? Et comment? L’interrogation

PLATON Ménon ou Sur la vertu DESSEIN ET DÉMARCHE Qu'est-ce que la vertu ? La vertu s'enseigne-t-elle ou non ? N'est-elle pas naturelle ? Tels sont les problèmes du Ménon; Ménon est un noble Thessalien, ami de Gorgias, qui tient, avec Socrate, un rôle essentiel dans le dialogue. S'ajoutent deux autres personnages: un esclave de Ménon et Anytos, l'accusateur de Socrate. Dialogue aporétique, c'est-à-dire n'apportant pas de réponse aux problèmes posés dès le début, le Ménon conduit surtout

supposer qu’elles en ont une amène à une contradiction, donc cette hypothèse doit être rejetée (ce qui amène à défendre la vérité de la thèse opposée, à savoir que les choses sont sans causes – en considérant que, pour toute thèse, ou bien elle est vraie, ou bien c’est sa négation qui l’est, et que pour toute thèse, si l’on peut en déduire des conséquences contradictoires, alors elle est fausse). M. Berthet-Garnier Introduction dedissertation 2021-2022 P a g e 2 | 6 Mais il a été également démontré

Document sans titreAnalyse du Ménon de Platon Question 1 : Il y a une articulation logique entre les différents points abordés dans ce texte. D’abord, le texte débute par le questionnement de Ménon autour de la possibilité d’enseigner la vertu. Afin d’y répondre, Socrate se met en position de mathématicien et montre ses compétences géométriques en définissant le terme “figure” par “la limite de tout solide”. La géométrie a ainsi un rôle pédagogique dans cette situation et permet de démontrer de manière

Ménon de Platon Sur la vertu, genre probatoire Savoir éristique [pic] exotérique (tout le monde). Le genre probatoire est la preuve, la définition de la vertu avec arguments. Anythos = celui qui bâcle L’esclave = la connaissance est indépendante de la condition sociale. Gorgias = un sophiste (c’est un maître de rhétorique) autrement di il apprend à ses élèves l’art de bien parler. I] Question initiale : la vertu est-elle inée ou acquise ? (à la 1er réplique de Ménon) (p125) : II]

qui rapproche, ce n’est pas la communauté des opinions, c’est la consanguinité des esprits. » Marcel Proust (1871-1922) « Nous nous piquons à nos opinions avec d’autant plus de violence que nous les sentons plus discutées ou plus douteuses, les tenant ainsi pour certaines à proportion qu’elles ne le sont pas. » Jean Paulhan (1884-1968) « Avoir une opinion, c’est préférer de se tromper dans un certain sens. » Jean Rostand (1894-1977) « Une opinion politique est toujours une manière de ne pas

« Ménon » - Platon Explication de texte. Né à Athènes, Platon fut l’élève de Socrate. Célèbre philosophe du VIème siècle, il écrira ses dialogues en mettant Socrate en scène, s’entretenant avec des figures dominantes de la vie politique et intellectuelle d’Athènes. Parmi ses différentes œuvres nous retiendrons ici « Le Ménon », où la question de savoir si la vertu peut enseigner est posée. La vertu désigne la participation à la vraie connaissance (nul n'est méchant volontairement

Classes préparatoires scientifiques Programme littéraire 1999/2000 M. Le Guen Lecture du Ménon Introduction A/ Généralités sur le platonisme Platonisme ou socratisme ? La première difficulté que l’on rencontre en lisant un texte de Platon, c'est de savoir s’il exprime la pensée de Socrate ou celle de Platon. De la tradition, on retiendra que les premiers dialogues de Platon (de l'Hippias au Banquet) présentent

deviennent des opinions vraies, mais pas du vrai savoir. Or le savoir est plus stable et plus important que des opinions vraies. «Car les opinions vraies, pour le temps qu’elles demeurent en place, sont aussi de belles choses et produisent tous les biens. Mais elles ne veulent pas demeurer en place longtemps et s’enfuient de l’âme humaine, de sorte qu’elles n’ont pas une grande valeur tant que quelqu’un ne les a pas enchainées par un raisonnement sur leur cause. Et cela, mon cher, Ménon, c’est de la

raison pure5 . Exemple : l'opinion sur la valeur d'un roman. Rm. Le professeur de mathématiques ne demande pas une opinion sur la solution d'une équation, mais il demande une démonstration. - 2. Opinion et savoir. Avoir une opinion ce n'est pas savoir. Ainsi PLATON, dans Ménon 97 a - c, distingue l'opinion qui peut être tantôt vraie tantôt fausse, l'opinion vraie qui se trouve être vrai, le savoir qui est toujours vrai, qui est transmissible et démontrable. - 3. L'opinion, connaissance