Métrique Dans Les Fables

réel, [...] ne le traverse ou ne le côtoie que comme un monde d’apparences et de signes ».17 Autrement dit, les symbolistes cherchent à révéler le monde des symboles à partir de la suggestion. Ainsi, ils établissent un rapport entre l’association de fables, de figures et de « correspondances » et « l’affectivité profonde du moi ».18 Comme une sorte de protestation contre la conception positiviste de l’univers, le symbolisme prétend montrer que les symboles représentent un état d’âme, une idée, une «

ainsi malicieusement sa puissance), puis en prononçant un discours qui est sans réplique d’autant plus qu’il finit par menacer de mort toute contestation. Texte 1 : Jean de La Fontaine, « La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion », Fables, I, 6 (1668) Texte 2 : Denis Diderot, article « Autorité politique », Encyclopédie (1751-1772) QUESTIONS Texte 1 1. La première étape de ce récit est le contrat passé entre la Génisse, la Chèvre, la Brebis et le Lion qui mettent en commun le gain

fabliaux » à des produits littéraires qui n’étaient pas des contes à rire. Comme des poèmes allégoriques, des romans de chevaliers ou débats. Les vrais fabliaux sont appelés « fables » ou « romans ». En dépit de toutes ces complications terminologiques, nous avons des traits caractéristiques. Quant à la structure, la métrique des vers est d’octosyllabes, et la longueur de la composition est plus ou moins d’une centaine de vers, mais il y a aussi qui disposent le millier de vers. 13 Introduction

vers et de son rythme. 3) Régularité dans les deux interprétations (6/6 ou 2/4/2/4): harmonie, équilibre, symbiose de l’harmonie et du sens. 4) Alexandrin trimètre (4/4/4) Les effets rythmiques sont donc très variés. Mais parfois, l’unité métrique (vers) et syntaxique ne correspondent pas. On a alors des phénomènes de rejets, d’enjambements, de contre-rejets et de contre-enjambements, contraintes grammaticales dont les poètes ont su tirer parti. Ces phénomènes de rythmique ont eu lieu à

peut rendre « raison » au vécu ; qu’il est encore le seul visage « raisonnable », opposable à un univers devenu, lui, « blessure » et « folie ». TexTe 4 ➜ p. 190 n 3. Une construction binaire (question 2) La construction strophique et métrique du poème renforce son caractère binaire. Celui-ci est fondé sur une succession de parallélismes (v. 11-13), d’oppositions et en particulier d’anaphores comme celles de « Maintenant », en ouverture des deux quatrains ou de « Si », à l’attaque des

composés «dans un état de virtuosité aiguë». Le titre jouait sur les deux sens du latin «carmina» : «chants», «poèmes» mais aussi «enchantements» «sortilèges», «envoûtements». Le recueil mélangeait de manière relativement concertée des pièces de métriques et de longueurs différentes. L’auteur fit alterner pièces majeures et pièces de moindre ampleur, pour ménager au loecteur des contrastes bienvenus entre la brièveté et le développement, la grâce et la rigueur, la légèreté et la gravité. Mais cette

composés «dans un état de virtuosité aiguë». Le titre jouait sur les deux sens du latin «carmina» : «chants», «poèmes» mais aussi «enchantements» «sortilèges», «envoûtements». Le recueil mélangeait de manière relativement concertée des pièces de métriques et de longueurs différentes. L’auteur fit alterner pièces majeures et pièces de moindre ampleur, pour ménager au loecteur des contrastes bienvenus entre la brièveté et le développement, la grâce et la rigueur, la légèreté et la gravité. Mais cette

ces textes sont choisis pour la qualité de leur langue (correction syntaxique, vocabulaire précis, varié, et employé à bon escient) et la manière remarquable dont ils illustrent les genres littéraires auxquels ils appartiennent (contes, légendes, fables, poèmes, récits de littérature enfantine). Ainsi, tout au long de l’école maternelle, les enfants sont mis en situation de rencontrer des œuvres du patrimoine littéraire et de s’en imprégner. Ils deviennent sensibles à des manières de dire peu habituelles

Léopold Sédar Senghor, René Depestre, etc. 1-b- ESTHETIQUE DES GENRES Une œuvre de la littérature française et une de la littérature africaine, par genre, au choix : • La poésie : Boileau, L’art poétique Victor Hugo, Les contemplations La Fontaine, Fables Léopold Sédar Senghor : Chants d’ombre Léon G. Damas : Pigments David Diop : Coups de pilon • Le roman : - Abbé Prévost, Manon Lescaut Albert Camus, L’étranger Ahmadou Kourouma : Les Soleils des indépendances Ahmadou Hampaté Ba : L’étrange destin

à partir de la Renaissance et de sa floraison d’éléments unificateurs (la casse d’imprimerie, premier formatage logiciel du matériel selon Serres…) ; puis celui de l’ère industrielle fin XVIIIe siècle et courant XIXe siècle (invention du système métrique, universalisation des sciences) qui représente une immense extension de formatage. Kant lui-même formatera jusqu’à la subjectivité et « régulera l’intime » (p. 28). Enfin, dernier moment de ce développement historique ramifié, le « bel aujourd’hui