Nam June Paik

que la vidéo sera utilisée comme medium artistique. Des expériences vont être faites et c’est Nam June Paik qui par une fausse manœuvre, va donner un nouveau sens à l’image vidéo. Il va, par inadvertance, approcher un aimant près d’une télévision ce qui va déformer toute l’image présente sur l’écran (Richard Nixon). Le premier artiste à exposé des œuvres basées sur la vidéo est donc, Nam June Paik lors d’une exposition dans la Galerie Parnass en mars 1963. Il proposera lors de cette exposition

: Calder, Tinguely, Soto, Bury, Takis, Jonathan Borofsky, Rebecca Horn. o Environnement : Rauschenberg, Edward Kienholz. o Installation : Vito Acconci, Bruce Nauman, Menashe Kadishman Claude Lévêque, Eliafur Eliasson. o Installation vidéo : Nam June Paik, Tony Oursler, Gary Hill, Antoni Muntadas, Pierrick Sorin. o Nature : Bernard Leitner, Erik Samakh, Walter de Maria, Goldworthy, Udo, Nash, Penone. o Art Corporel : Gilbert & George, Beuys. Pierre PeyrardVoir aussi le dossier pédagogique du

Mario Merz. L’art numérique (début année 1980 jusqu’à nos jours) ce courant désigne un ensemble varié de catégories de création utilisant les spécificités du langage numérique. On peut parler de Nam June Paik, qui est considéré comme le premier artiste du mouvement de l’art vidéo. Name June Paik travaille donc énormément avec des postes de télévision, il considère d'ailleurs que celle-ci a remplacé la cheminée dans les foyers, il est était logique de l'utiliser. Il a commencé par explorer les

matériel et immatériel : – Jean Tinguely, Hommage à New York, 1960 – Robert Rauschenberg, Oracle, 1962-65 – Gilbert & George, Singing Sculpture, 1969 – Nam June Paik, TV Cello with Charlotte Moorman, 1971 – Robert Smithson, Spiral Jetty, 1973 – Walter de Maria, Lightning Field, 1977 – Nam June Paik, Video Fish, 1979-92 – Joseph Beuys, Plight, 1985 La mise en mouvement et/ ou l'usage du son : – Nicolas Schöffer, Cysp I, 1956 – La Monte Young & Marian

piano à queue, 1966 Piano recouvert d'une couverture de feutre et deux croix rouge en tissu de chaque coté du piano. ❚ Peau, 1984 Les oeuvres en feutre s'usent rapidement, ils utilisent le feutre du piano pour réaliser "peau" Nam June Paik, en lien avec le mouvement fluxus. ❚ PLIGHT, 1985 Conçue pour une galerie londonienne. 284 colonnes de feutre qui sont comme les murs du la pièce, au milieu un piano à queue fermé. Il a voulu opposer un instrument de haute civilisation

exploser les limites de la pratique artistique, abolir les frontières entre les arts et construire un lien définitif entre l'art et la vie. Si Fluxus compta parmi ses membres des personnalités aussi prestigieuses et variées que Joseph Beuys, Nam June Paik, Robert Filliou, Yoko Ono, Dick Higgins, Wolf Vostell, Charlotte Moorman, Bazon Brock, Henry Flynt, George Brecht, Marcel Alocco, Serge Oldenbourg (dit Serge III), Ben Vautier, Ben Patterson, Jean Dupuy, Daniel Spoerri, Vytautas Landsbergis (ex-président

multiples sous forme de petites boîtes contenant des œuvres de poche, des sculptures éphémères et des jeux absurdes, inventant le Mail Art (ou Art postal) s'intéressant aux nouvelles technologies, créant l'art vidéo avec le travail précurseur de Nam June Paik, éditant des livres de théorie de l'art, s'occupant de poésie concrète, et inventant les Happenings de rue. c) La continuité Durant vingt ans, malgré les scissions et les exclusions, Fluxus restera fidèle à son utopie de départ: par un humour

invités le temps d’une performance ou d’un concert à venir « activer » ces œuvres. L’œuvre historique et quasi-totémique de Charlotte Moorman, artiste et musicienne américaine qui réalisa de nombreuses performances dans les années soixante avec Nam June Paik rappelle ce lien si ténu entre le corps de l’instrument et celui du musicien. Entre présence et absence de l’interprète, jeu de maîtrise et acceptation de l’aléatoire, ces créations offrent un tempo singulier comme l’œuvre de Stéphane Vigny constituée

montrerez de quelles manières, avec des exemples précis. Issu de la télévision, l'art vidéo parait aux États-Unis au début des années 1960, puis dans toute l’Europe. Il a aussitôt influencé les grands courants de l'époque, comme Fluxus. Nam June Paik est le fondateur de ce courant artistique nouveau : l'Art vidéo en disposant un gros aimant sur une télévision. Cette nouvelle technique sera utilisée dorénavant pour enregistrer des performances et des installations. L’art vidéo est devenu emblématique

principe de l’interactivité, on est plongé dans l’image de synthèse. On parle de la notion de dérive : l’idée de se déplacer dans la ville sans aucun but, ni de destination précise. Cette image est langagière. Cette œuvre de l'artiste coréen Nam June Paik est une installation réalisé en 1974. Une caméra vidéo filme la tête d'une statue ancienne d'un buddha, lui-même assis face à une télévision qui projette son visage en continu. Ici il confronte une divinité des siècles passés au petit écran. Une