Naomi Klein

avons cru qu’elle serait intéresser à sponsoriser nos crocodiles. » C’était un vrai tournant. Désormais, les entreprises pouvaient donner un soutien à des causes, mais avec une visée commerciale. Des marques comme Nike, Apple, The Body Shop, Calvin Klein, Disney, Levi’s ou Starbucks, développèrent alors leur image dans toutes leurs activités, mettant plus en avant la marque que le produit. Leur forte identité de marque se développa notamment au moyen du sponsoring culturel. Dès le milieu des années

puis David van de Voestyn (saisons 4 à 7)) : Jérémy, anesthésiste (saison 1) / Joe le barman (saisons 2 à 7) Kate Burton (V. F. : Évelyne Grandjean) : Dr Ellis Grey (saisons 1 à 3, 6 et 8) Robin Pearson Rose : Patricia (saisons 1 à 3 & 5) Linda Klein : Linda, infirmière (saisons 1 à 3) Jeff Perry (V. F. : Guy Perrot) : Thatcher Grey (saisons 2 à 7) Loretta Devine (V. F. : Monique Thierry) : Adele Webber (saisons 2 à 9) Jeffrey Dean Morgan (V. F. : Jérôme Keen) : Denny Duquette (saisons 2, 3

revendeurs indépendants, cette stratégie s’est révélée un succès. En effet, lieux de promotion de la « marque à la pomme » chargés d’un concept design alliant accents technologiques et sobriété, les Apple Store contribuent à l’identité de la marque. Naomi Klein l’identifie dans son livre No Logo comme l’une des plus sophistiquées de l’époque moderne, à égalité avec Nike. En 1984, Apple récupère George Orwell dans une publicité contre IBM. Plus tard, Gandhi vient témoigner Think different en faveur de la

Cacharel, | | Helena Rubinstein, Lancôme, Paloma Picasso, Lanvin, Ralph Lauren | LVMH (Louis Vuitton/Moët Hennessy) | Christian Dior, Givenchy, Guerlain, Kenzo, Acqua Di Parma, Perfumes Loewe | UCI (Unilever Cosmetics International) | Calvin Klein, Chloé, Lagerfeld,Cerruti,Valentino, Nautica, Elizabeth Arden | Racheté par Lancaster/Coty | | P & G (Procter & Gamble) | Lacoste, Boss, Patou, Laura Biagiotti, | | Helmut Lang | | | YSB Beauté | Yves Saint Laurent, Boucheron

marques, capital de l’entreprise, créer et développer des marques fortes », Jean-Noël Kapferer, (4e édition) Eyrolles, 2007. Revue française du marketing, « Les marques », numéro spécial, vol. 1, n° 176, 2001. « No logo – La tyrannie des marques », Naomi Klein, Essai (poche), 09/2007. « À nouveaux consommateurs, nouveau marketing – Zoom sur le conso’battant», Philippe Jourdan, Jean-Claude Pacitto, François Laurent, Dunod, 2011. « Au cœur de la marque : Les clés du management de la marque », Géraldine

Londres, Sage, 1991, p3185 [34] Alan Bryman, The Disneyization of Society, The Sociological Rewiew, n°47, 1999, p.25-47. [35] Robert Goldman, Steven Papson, Sign Wars. The Cluttered Landscape of Advertising, Boulder, Westview Press, 1996 et Naomi Klein, No logo. Taking Aim at Brand Bullies, New York, Picador, 1999. [36] Alan Bryman, The Disneyization of Society, The Sociological Rewiew, n°47, 1999, p.25-47. [37] Guy Debord, The Society of the Spectacle, New York, Zone Books, 1994, p.25. [38]

capital de l’entreprise, créer et développer des marques fortes », Jean-Noël   Kapferer, (4e édition) Eyrolles, 2007.   Revue française du marketing, « Les marques », numéro spécial, vol. 1, n° 176, 2001.   « No logo – La tyrannie des marques », Naomi Klein, Essai (poche), 09/2007.   « À nouveaux consommateurs, nouveau marketing – Zoom sur le conso’battant», Philippe   Jourdan, Jean-Claude Pacitto, François Laurent, Dunod, 2011.   « Au cœur de la marque : Les clés du management de la marque »

affective forte que ces personnalités entretiennent avec les consommateurs.  Des milliers des adolescents dans le monde veulent ressembler à Becham, Jourdan ou Ronaldo, et des milliers des jeunes filles dans le monde veulent porter les mêmes vêtements que Naomi Cambell ou Kate Moss. Le consommateur sera beaucoup plus attiré par ce que fait et dit une personnalité connue. Dans la deuxième partie du mon mémoire je vais essayer d’expliquer pourquoi les marques utilisent cette technique. Mais la question qui

terroir. Certes, ils dénoncent les marques, les packagings inutiles, la nouveauté pour la nouveauté, mais ce ne sont pas des ascètes, loin de là. Vous n'adhérez pas aux attaques contre la publicité dans le sillage de No Logo. Pourquoi ? G.L. Naomi Klein donne à la publicité une puissance qu'elle n'a pas. La pub n'a pas tous les pouvoirs. Si vous avez horreur de skier, elle ne pourra pas vous convaincre de rejoindre une station, le consommateur ne prêtant attention qu'à ce qui est en résonance avec

et à donner une image faussement honnête de la marque. • Les mouvements anti-pub et no logo Ces différents niveaux d’opposition à la publicité trouvent leur expression la plus extrême dans les mouvements anti-pub et no logo. Ce dernier, dont Naomi Klein se fait le porte-parole avec son livre, rejette, entre autres, l’idée de « branding » dont le principe est de justifier un prix de vente supérieur par un « univers valorisant et branché, porteur d’un plus incomparable[13] », créé autour du produit