Négation de la Shoah

événement est encadré par les deux énoncés (“non mais je | |crois que ça a pas servi de leçon”, puis “mais c’est dramatique”), qui sont les thèses que le récit de paroles vient étayer (la ligne | |argumentative est paraphrasable par “la Shoah n’a pas servi de leçon, puisque de tels événements sont encore possibles aujourd’hui”). | |Ce type de structure (narration d’un événement de communication - qu’il s’agisse d’un affrontement violent ou d’un échange de propos beaucoup | |plus

voudrais pas que l'on te fasse, ne l'inflige pas aux autres.… Confucius (v. 551 — v. 479 AC) Il n'appartient pas à l'intellect de connaître Dieu Abu Bakr al Sabbak, philosophe et mystique musulman, Islam, Soufisme Tu n'auras pas plus besoin de négation que d'affirmation, car Celui dont l'être est nécessaire est déjà affirmé avant que tu l'affirmes, et ce dont l'être est impossible est déjà néant avant que tu ne le nies. Ahmad Al-Alawi (1869-1934), philosophe et mystique musulman, Islam, Soufisme

l’absurde. Cette prise de conscience fut manifeste et poignante autour de la Seconde Guerre mondiale, avec les figures et les œuvres de Camus et de ceux qui, significativement, furent qualifiés d’écrivains de l’absurde et qui, malgré la guerre, malgré la Shoah, malgré le non-sens, tentèrent de réinventer une manière d’écrire et de parler après Auschwitz. 1 – Les grands récits : les philosophies de l’histoire, de Hegel à Fukuyama. 2 – Des lendemains qui chantent : l’eschatologie marxiste. 3 – Imaginaires

canal. Le questionnement précédent fait attendre une réponse sous la forme d’un groupe nominal, pas un énoncé [GN/V/Complément]. – des répliques qui dénient tout sens ou tout intérêt à la réplique précédente : Pah ! Il l’était déjà (l. 4). – des négations fortes qui rompent le dialogue et contraignent à un redémarrage de la conversation sur un autre thème : Plus rien. (l. 9) ; Néant. (l. 19) ; Je t’en fous. (l. 21) ; Non. (l. 23) – des questions qui répondent à des questions et empêchent le dialogue

Rachel a écrit des pages si terribles. Ça bouillonnait dans sa tête. Des mots, des expressions que j’entendais pour la première fois revenaient fréquemment : solution finale, chambres à gaz, fours crématoires, Sonderkommandos, camps de concentration, shoah, Holocauste. Il y a cette phrase en allemand, je ne sais pas ce qu’elle veut dire, il ne l’a pas traduite, elle sonne comme une condamnation : Vernichtung Lebensunwerten Lebens. Et cette expression Befehl ist Befehl, que j’ai immédiatement reconnue

Tzvetan Todorov, proposer d’opérer un travail de mémoire, celui dans lequel la mémoire ne se cantonne pas aux affects mais suscite le débat et la critique rationnelle, afin de transformer les présupposés en idéaux et en principes. d) Révision et négation Les enjeux mémoriels étant toujours autant identitaires que politiques, l’histoire ne peut avoir avec eux qu’un rapport critique. Mais ce rapport réflexif et critique est la posture même de l’historien qui ne cesse de revisiter des problématiques

ce juif qui se trouvait dans l’armée française fut injustement accusé d’espionnage en faveur de l’Allemagne. La Deuxième Guerre mondiale : - Elle a vu Hitler ordonner l’extermination par les nazis de cinq millions de juifs, ce qu’on appelle la Shoah ou l’Holocauste ; d’où ces mentions par l’iconoclaste Bérénice qui «salue à la Hitler» (page 182) : «les mains tatouées de numéros de camps de concentration» (page 129), «le père, la mère, les frères et les sœurs» de Gloria qui «furent incinérés par

l'existence de telles institutions n'est pas concevable sans qu'elles soient portées par la dialectique autorité/ discipline. Je n'insinue nullement une organisation fasciste de la population. Car le fascisme ou l'autoritarisme, sont précisément la négation d'une discipline et d'une autorité car elles ne peuvent s'exercer sur le long terme que lorsqu'elles sont admises et légitimées par les populations. Parvenir en groupe à ce niveau d'organisation suppose la conjonction, la réalisation de ce que j'appelle

l'existence de telles institutions n'est pas concevable sans qu'elles soient portées par la dialectique autorité/ discipline. Je n'insinue nullement une organisation fasciste de la population. Car le fascisme ou l'autoritarisme, sont précisément la négation d'une discipline et d'une autorité car elles ne peuvent s'exercer sur le long terme que lorsqu'elles sont admises et légitimées par les populations. Parvenir en groupe à ce niveau d'organisation suppose la conjonction, la réalisation de ce que j'appelle

analyse les processus intellectuels du négationnisme : il dit que cela n’a rien d’une démarche historique parce que la réalité historique est d’emblée niée ; Richard Faurisson affirme que les chambres à gaz n’ont pas existé et donc que la réalité de la shoah est un mensonge. Le négationnisme, c’est une guerre d’idéologie qui a pour but d’établir le doute sous couvert d’un travail historique. Pour les négationnistes, les témoignages sont ceux de personnes qui n’ont pas vécu ce dont elles parlent (puisqu’elles