Nicholas Georgescu-Roegen

Le mot « décroissance » naît véritablement en tant que tel dans le début des années 70, au moment de la traduction du livre de Nicholas Georgescu-Roegen. Ce mathématicien et économiste roumain est considéré comme l'inventeur du concept de décroissance avec son ouvrage « Demain la décroissance. Entropie, écologie, économie » publié en 1971. Nicholas Georgescu-Roegen estime que le modèle économique néoclassique ne prend pas en compte la loi de l'entropie (deuxième principe de la thermodynamique)

changements profonds et l’évolution des comportements. • 3 – Conséquence possible sur l’environnement C) La croissance en question L'un des principaux critiques du modèle de croissance économique est l'économiste Nicholas Georgescu-Roegen en introduisant dans l'analyse économique la notion d'entropie mise en évidence par Sadi Carnot en 1824 et Rudolf Clausius en 1865. C'est cette analyse qui remet fondamentalement en cause la notion de croissance économique pour prôner une

au bonheur à l’inverse de la modernité.  « …la seule économie qui vaille est celle qui produit du bonheur avec de la modération. Cette conception est pour moi depuis longtemps une évidence, comme je l'ai déjà exprimé. La problématique que pose Roegen avec lucidité finira par s'imposer, tout simplement parce qu'elle est réaliste. Car, au train où va leur prélèvement par une minorité acquise au credo de la croissance indéfinie, et de toujours plus de finance, l'épuisement des ressources évolue selon

développement durable.             Le concept de décroissance trouve son fondement théorique chez différents écrits et penseurs du XXème siècle. Parmi les pères de la décroissance, on retrouve le Club de Rome (et son rapport Meadows) et Nicholas Georgescu Roegen. L’humanité prend conscience des problèmes écologiques auxquels elle commence à faire face avec le Club de Rome. Il s’agit d’une association internationale et non politique, fondée le 8 avril 1968, réunissant des scientifiques, des humanistes

croissance 7.3.1 Conséquences sur l'environnement 7.3.2 Bouleversement induits 7.4 Arguments en faveur de la croissance économique 7.5 Arguments en défaveur de la croissance économique 7.5.1 Nicholas Georgescu-Roegen et les théoriciens de la décroissance 7.5.2 Jacques Ellul et son approche du capitalisme 8 Autour de la croissance 8.1 Croissance et satisfaction 8.2 Croissance et pauvreté 8.3 Croissance économique

technologie » ne connaît pas la crise. La décroissance économique est définie comme un concept économique , politique et social qui est l'opposé du mode de croissance économique actuellement adopté par la majorité des pays. Avancé par Nicholas Georgescu-Roegen dans les années 80, le concept de décroissance (ou « bioéconomie ») repose sur la prise de conscience individuelle et collective des conséquences de la volonté des sociétés industrialisées a toujours augmenté leur productivité ( dont l'épuisement

très sérieusement le lien entre l'écologie planétaire et l'économie mondiale. Bref, il faut penser cette question dans une nouvelle discipline qui s'appelle la bioéconomie. C'est dans cette perspective qu'a travaillé l'économiste roumain Nicholas Georgescu-Roegen auteur de La Décroissance, dont nous allons développer l'argumentation. Cf. André Gorz (texte) La pensée économique classique s'est développée dans le cadre scientifique du paradigme mécaniste. Les fondateurs de la science économique

il enseigna à l'Université Harvard où il s'installe définitivement en 1932, à la suite de la montée du nazisme en Europe centrale. Parmi ses étudiants à Harvard figurent Robert Heilbroner, Paul Samuelson, Wolfgang Stolper, Paul Sweezy, Nicholas Georgescu-Roegen et James Tobin. Il se remarie une troisième fois avec une économiste du nom d'Elizabeth Boody en 1937. De 1937 à 1941, sa réputation internationale lui vaut de présider la Société d’économétrie dont il est l’un des fondateurs. Il devient

7.2.1 Conséquences possibles sur l'environnement 7.2.2 Bouleversement induits 7.3 Arguments en faveur de la croissance économique 7.4 Arguments en défaveur de la croissance économique 7.4.1 Nicholas Georgescu-Roegen et les théoriciens de la décroissance 7.4.2 Jacques Ellul et son approche du capitalisme 8 Autour de la croissance 8.1 Croissance et pauvreté 8.2 Croissance économique, croissance verte et développement

riches a plus que doublé en 40 ans. Pour la croissance du PIB, il s'agit d'un retour au rythme tendanciel de croissance du capitalisme, soit 2 % par an environ, après une période exceptionnelle (annexe 7). Le deuxième indicateur du « carré magique » (Nicholas Kaldor, 1972) est le taux d'inflation, qui dépasse les 15 % par an dans les pays riches dans la deuxième moitié des années 1970. L'inflation « rampante » de la fin des années 1960 due aux conflits dans la répartition de la valeur ajoutée laisse la