Nietzsche Aussi Longtemps

La culture peut-elle être une norme ? Le mot culture désigne ce qui est différent de la nature, ce qui est acquis et pas inné. La culture a longtemps était considérée comme un trait caractéristique de l''humanité. Le mot norme vient du latin, il désigne un état considéré le plus souvent comme une règle à suivre. Il désigne un ensemble de caractéristiques décrivant un objet, un être, virtuel ou non. Tout ce qui est dans la norme est « normal », et le reste est « anormal ». Une norme est un critère

vie La philosophie s’est comprise très tôt comme une manière de vivre et non pas uniquement comme une réflexion théorique. Autrement dit, être philosophe, c’est vivre et agir d’une certaine façon. L’idée que la philosophie est une manière de vivre a aussi pu amener certains philosophes à imaginer qu’ils devaient guider les autres et les aider à mener correctement leurs existences. Ceci explique en partie la naissance, dans l’Antiquité, d’écoles philosophiques comme l’épicurisme, le stoïcisme, le scepticisme

s’il laisse parler en lui sa nature rationnelle. Tout ce qui arrive est le résultat de la nécessité. La science dévoile les lois de la nature, nous permet de les utiliser et accroit ainsi notre liberté. 4. La liberté est un leurre. - Pour Nietzsche: la volonté = aboutissement du choix, victoire d’une pulsion sur les autres pulsions, force qui s’impose à nous. Elle nous détermine sans que nous en ayons conscience. Ce sentiment est identifié à la causalité libre: illusion. La liberté = duperie

II. L’ORIGINE DE LA PHILOSOPHIE. II.1. De l’origine grecque de la philosophie : la thèse du « miracle grec ». Officiellement, la philosophie serait née au VIe siècle avant Jésus Christ en Ionie, plus précisément dans la cité grecque de Milet. C’est aussi la thèse de Heidegger qui souligne que la philosophie parle grec, d’Edmund Husserl, entre autres. En effet, cette cité est devenue célèbre grâce à une élite intellectuelle constituée de quelques hommes dont Thalès, Anaximène, Anaximandre, encore plus

espérance, comme s'il était sûr qu'il dût ne pas être. » Epicure, Lettre à Ménécée. Nietzsche “L’oubli n’est pas seulement une vis inertiae, comme le croient les esprits superficiels ; c’est bien plutôt un pouvoir actif, une faculté d’enrayement dans le vrai sens du mot, faculté à quoi il faut attribuer le fait que tout ce qui nous arrive dans la vie, tout ce que nous absorbons se présente tout aussi peu à notre conscience pendant l’état de « digestion » (on pourrait l’appeler une absorption

pensante qui s’exprime : le Cogito. Cette âme est sujette aux sensations, imaginations, émotions… mais ce ne sont là que différentes formes de la pensée. « Et enfin, considérant que toutes les mêmes pensées, que nous avons étant éveillés, nous peuvent aussi venir, quand nous dormons, sans qu’il y en ait aucune pour lors qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m’étaient jamais entrées en l’esprit, n’étaient non plus vraies que les illusions de mes songes. Mais, aussitôt après

est capable d’un acte de conscience qui se retourne sur lui-même. Ce cogito théorique est doublé par un cogito pratique à travers l’activité et le travail qui sont formateurs pour la conscience. Pour Hegel, la genèse de la conscience de soi se fait aussi à travers le désir. Or, cette médiation du désir n’est possible que dans une société où chaque conscience est confrontée à la conscience des autres. Hegel présente très bien ce duel des consciences dans sa célèbre dialectique du maître et de l’esclave…

mécanismes qu’il peut monter, et par conséquent le nombre des déclics entre lesquels il donne le choix, est indéfini. Or, du limité à l’illimité il y a toute la distance du fermé à l’ouvert. Ce n’est pas une différence de degré, mais de nature. Radicale aussi, par conséquent, est la différence entre la conscience de l’animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. » Henri BERGSON, L’évolution créatrice. Sujet 2 Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée

la conquête .................................................................................. 21 Puissance et joie (Deleuze et Spinoza) ............................................................................. 21 Du devoir à la création (Nietzsche) ou comment créer contre la peur ............................. 22 La ritournelle du désir (Deleuze) ou comment aller à la rencontre du public .................. 23 V. Le plaisir du partage avec le public .......................................

crépuscule des idoles de Nietzsche on peut lire une critique sans concession de l’esprit allemand : La raide balourdise du geste intellectuel, la main lourde au toucher – cela est allemand à tel point qu’à l’étranger on le confond avec l’esprit allemand en général(…) mais cette critique acerbe n’est pas aisée (…) je ne demande pas mieux que de rendre justice aux Allemands en cela je ne voudrais pas me manquer à moi-même. (…). La charge violente à laquelle se livre Nietzsche contre sa propre culture