Nietzsche Croyance

crainte et l’ignorance. Si la religion est inventée par l’homme pour se protéger du mal et de la finitude de son existence, la superstition peu alors apparaître comme le socle de toute croyance religieuse et susceptible de répondre aux désirs des hommes. En effet, religion et superstition reposent sur la croyance en des entités supranaturelles, ce que le Baron D’Holbach a mis en évidence dans La Contagion Sacrée. Toutefois, ce point de vue est celui des athées qui ne croient en l’existence d’aucune

explicable par des lois universelles alors que la foi religieuse, cultuelle ou mythique peut être subjective. Du point de vue de Kant, la croyance comme valeur subjective du jugement s’appelle foi seulement au deuxième degré d’assentiment où elle est insuffisante objectivement mais suffisante subjectivement. Si elle était suffisante objectivement et subjectivement, la croyance ou la foi serait un savoir. Aussi des distinctions peuvent être faites entre la raison et la foi. La raison qui tend vers le savoir

échappent à notre maîtrise, bien qu'ils ne nous laissent pas indifférents. Quel temps fera-t-il au mois de juillet ? Untel répondra-t-il à mon invitation ? Que faire sinon attendre et croire que les choses se passeront comme je l'espère ? Ma croyance en ces cas est-elle toujours impuissance ? N'y a-t-il pas à cet égard une différence entre l'attente concernant les choses, et l'attente concernant autrui ? C'est ce que montre ALAIN dans le texte qui va retenir notre attention. Pour ALAIN,

qui a affirmé dans son article, « comment rendre nos idées claires » que pour développer le contenu le contenu d’une idée, il suffit de déterminer la conduite qu’elle est apte à susciter, les conséquences d’ordres pratiques qu’elle entraîne : nos croyances sont ainsi des règles pour l’action. Wiliam James poursuit cette vue en posant qu’une idée ou un jugement est vrai non pas en tant qu’il copie la réalité, mais en tant qu’il nous permet de nous mouvoir efficacement au sein de cette réalité , d’avoir

est irrationnelle : - - Ainsi, les Pères de l’ Eglise , ou les kabbalistes juifs, ont tenté de trouver des interprétations rationnelles des textes sacrés : c’est le domaine de ce qu’on appelle l’ EXEGESE. - - De même, les philosophes, en leur croyance en un esprit organisateur, ont bien souvent retrouvé le Dieu qu’ils croyaient contester : ainsi, les philosophes des Lumières, ont fini par retrouver une religion libérée de SUPERSTITION, c’est surtout à cette dernière qu’ils se sont attaqués -

dire que c'est évident. Il y a quelque chose qui relève du « on l'a toujours su », cette affirmation relève pour ainsi dire du sens commun. Le recours à la tautologie confirme cette impression d'évidence. Ce jugement semble s'opposer à la simple croyance, il n'y a pas de doute possible. En effet, même quand je dors cela reste vrai. C'est bien ce que dit Descartes dans la 1ère méditation « Car soit que je veille ou que je dorme, deux et trois joints ensemble formeront toujours le nombre cinq » Cette

religion. Cependant, si cette religion est fondée sur des faits si anciens, comment expliquer le fait que de nouvelles religions soient apparues au cours du temps, et qu’elles divergent en de nombreux points ? La religion est un ensemble de rites, croyances généralement théistes, composé de règles (éthiques ou pratiques), de récits, de symboles ou de dogmes adoptés comme conviction par une société. Rattachée au verbe latin « religare », signifiant relier, énonce l’idée d’un lien, soit d’obligation à

totalement accepter l'autorité des textes considéré ici comme sacré. Le critère de croyance de la religion c'est les textes, alors que dans la raison ce qui est écrit n'est pas forcement vrai. La bible = LE livre Le coran = l'appel Il y a des progrès dans le domaine de la science mais pas dans le domaine dans la religion, car on doit toujours revenir vers l'origine des textes religieux. L'orthodoxie: revenir aux croyances des textes. Ethnologie du mot religion: du latin religio qui veut dire religare

domaine de la connaissance. En toute rigueur, le doute ne peut cesser qu’en présence d’une certitude absolue, d’une vérité définitive indiscutable. Une telle vérité est-elle accessible ? Si non ne faut-il pas faire une place à la croyance ? Mais définir le doute contre toute croyance, faire de l’incrédulité un impératif, pose problème car comment pourrait-on entreprendre quoi que ce soit sans, au minimum, croire que cela vaille la peine ? Explication Le doute =  sel de l’esprit : le sel est un condiment

quelque chose » HUSSERL. La conscience se nourrit du monde. Elle ne fait pas le monde, c’est le monde qui s’impose à elle, car il pré-existe à la conscience. Ce n’est pas par le prénom que l’on connaît une personne, même si l’on y croit. C’est une croyance et une habitude. La personne existe et s’impose à notre conscience, et finalement, reste inaccessible. Selon SARTRE, il faut d énoncer les illusions de la vie intérieure de l’âme, renoncer au mythe de l’intimité car la conscience se limite à un