Nietzsche Croyance

Machiavel ou Robespierre à la suite  de rousseau, tous condamnent l’athéisme : l’areligieux détruit la morale et le lien social. Mais Nietzsche voit bien, à distance critique, combien « le gouvernement absolu et le maintien vigilant de la religion vont nécessairement de compagnie »(cf, § 472 Humain trop Humain). Il voit bien dans ce type de justification pragmatique des croyances religieuses tout ce que les tyrans et leurs chiens de garde peuvent en tirer pour maintenir leur domination. La religion est nécessaire

nominalistes pensent que les idées et schémas de notre pensée et de notre langage n'existent pas dans le monde, et que l'erreur des réalistes est de projeter abusivement les concepts du langage dans les objets du monde. C'est la croyance à la grammaire que fustige Nietzsche dans le Crépuscule des idoles1. Le réalisme a été critiqué également par le courant moderne idéaliste au motif que l'expérience première implique une naïveté qui incite à la mettre en doute. Descartes fut le premier à inverser

de personnalité) qui sont les cadres de la pensé commun à tous « nées dans la religion et de la religion », c' est ce qui fait que ces catégories ont une porté universelle dans les religions et dans les sociétés. Il parle d'analyse méthodique des croyances religieuses primitives ce qui induit une démarche scientifique, un protocole rigoureux qu’il tente de mettre en place dans chacune de ses démarches. Dès l'introduction il annonce la conclusion de son raisonnement qui sera le fait que « la religion

renoncement, et pour employer un mot plus philosophique : l’ascèse. La philosophie de Nietzsche inspirée à ses débuts du pessimisme d’Arthur Schopenhauer dépasse ce dualisme de « l’optimisme-pessimisme » par un effort intellectuel et volontaire qui peut se résumer par une formule : « être superficiel par profondeur ». L’idée s’articule à partir des concepts de: « l’éternel retour » et de la « mort de Dieu ». Pour Nietzsche, Dieu n’existe pas, il n’a jamais existé mais toute l’humanité a durant vingt siècles

possibilité de n'entretenir une relation de croyance avec aucun objet, autrement dit de n'avoir avec le monde qu'une relation de savoir rationnel. Cela demande d'interroger le rapport de l'homme avec la croyance : ce rapport est-il nécessaire, ou bien peut-il être dépassé ? Le rapport au monde peut-il être entièrement rationnel, ou y a-t-il certains objets qui ne peuvent être l'objet que de croyances ? Si certains éléments du monde n'appellent que la croyance, est-ce à juste titre, ou est-ce parce

existence. Mais Ces croyances ont aussi été néfastes: elles ont empêché la médecine d’évoluer ainsi que les sciences, Elles ont provoqué de nombreuses guerres faisant des millions de victimes. D’autre part elles sont aussi le rendez-vous de nombreux extrémismes , elles participent à la ségrégation et le sectarisme dans toutes les régions de notre planète . 1er PARTIE : L’UTILITÉ DES RELIGIONS Les religions sont sûrement nées avec les premiers rituels funéraires et de la croyance d’une vie après

Poséidon dieu des eaux, Eole roi des vents, etc... Tout porte à croire que cette religion fut en quelque sorte « fabriquée » afin de donner des réponses à des questions auxquelles le savoir des Grecs ne pouvait répondre. Xénophane remet en cause ces croyances en attaquant par exemple l'anthropomorphisme de cette religion « Mais les mortels pensent que les dieux naissent, qu'ils ont des vêtements, une voix et une forme semblable aux leurs ». Il poursuit « Si les boeufs, les chevaux et les lions avaient

pour vrai", "faire confiance". La croyance implique donc l'idée d'une absence de connaissance, car il s'agit toujours de "se fier" au témoignage d'autrui. Pour Kant, elle peut désigner l'opinion ("croyance qui a conscience d'être insuffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement"), la foi ("si la croyance n'est que subjectivement suffisante, et si elle est en même temps tenue pour objectivement insuffisante, elle s'appelle foi"), et la science ("croyance suffisante aussi bien subjectivement

d'observation et de justesse qui rapporte tout à ses véritables principes. » La vérité se trouverait donc grâce un esprit juste et philosophique. Les philosophes se considèrent donc comme importants, jouant un rôle dont on ne pourrait se passer. Nietzsche les qualifie d’ « extraordinaires pionniers de l’humanité » dans son ouvrage Par delà le bien et le mal. Ils seraient donc là pour aider leurs contemporains à comprendre le monde. Et le savoir à son commencement est il faut le dire dû aux philosophes

Machiavel ou Robespierre à la suite de rousseau, tous condamnent l’athéisme : l’areligieux détruit la morale et le lien social. Mais Nietzsche voit bien, à distance critique, combien « le gouvernement absolu et le maintien vigilant de la religion vont nécessairement de compagnie »(cf, § 472 Humain trop Humain). Il voit bien dans ce type de justification pragmatique des croyances religieuses tout ce que les tyrans et leurs chiens de garde peuvent en tirer pour maintenir leur domination. La religion est