Nietzsche Le Dernier Homme

mène au bonheur ? Donc le bonheur immédiat est source de bonheur ? Une telle définition, négative du bonheur, n'invalide- t-elle pas la quête du bonheur ? On comprend qu’Épicure recherche le plaisir stable qui fixe la quête de l'homme. Quel homme ne voudrait pas connaître la recette du bonheur qui dure dans le temps ? Si le bonheur est lié à l'absence de trouble alors on peut se demander si ce qui réel, c'est à dire ce qui est réellement ressenti, n'est pas plutôt la douleur et la souffrance 

ouvrière très difficile). L’illusion du bonheur apparaît ici comme nécessaire à la condition humaine. Nietzsche quant à lui analyse la religion comme un repère, une institution rassurante pour les faibles et les « ratés » du monde. Ceux qui sont malheureux « ici-bas » seront heureux dans « l’au-delà ». Il illustre sa thèse par le célèbre passage biblique : « Les premiers seront les derniers » Matthieu, 20,16. Ainsi il tend à démontrer que la religion n’est que le vecteur illusoire, d’un accès à

figure de l'artiste totale. Elle renvoie à la conception antique de l'Idée tragique de l'art, Idée platonicienne que développera Aristote dans sa Poétique, et qui conçoit la Tragédie comme la synthèse de tous les arts, ce qu'affirmera également Nietzsche. Corinne est elle même donnée comme la représentation allégorique et mythologique de l'Idée d'art total dans le passage, incarne cette synthèse. Elle suggère un changement d'époque et de siècle. Madame de Staël commence à s'éloigner de l'imaginaire

Jean Grenier, lui fait lire « Nietzsche »· Atteint

race aryenne » est en fait une notion à la fois morphologique, culturelle et religieuse. Le « véritable » aryen est celui qui est physiquement proche du canon germanique. La croyance commune fait correspondre cette « race aryenne » à l'image d'un homme pâle, blond aux yeux bleus et de culture germanique. En réalité, les critères, bien que restreints, étaient sensiblement plus larges (notamment au niveau des couleurs des yeux et des cheveux). D'après Hitler, cette race aryenne est l'unique source

INTRODUCTIVES 7 continentale, si tant est qu’on puisse comparer la domination actuelle du commentarisme herméneutique sur le continent européen à celle de la philosophie du langage dans la philosophie anglo-saxonne des années 1960-1980. Le dernier tiers du vingtième siècle a vu se développer une discipline philosophique nouvelle, la « philosophie de l’esprit ». Ce courant aux contours imprécis est le lieu de croisement d’influences multiples, où on retrouve aussi bien l’héritage de la philosophie

fondamentale de la vie et donc c’est parce que nous sommes mortels que nous ne pouvons rêver que dans les interstices de la vie. De plus dans l’état de veille, nous nous rapportons à ce qui est et non à ce qui n’est pas, à la différence du rêve. Dès lors Nietzsche semble tenir un propos paradoxal en déclarant que « Rêver de la vie, c’est justement ce que j’appelle être éveillé ». Ainsi on peut se demander dans quelles conditions rêver de la vie c’est être éveillé. Dans un premier temps nous verrons

de nazislamiste ? Même le Hamas ne s’étonne pas finalement de l’ultime agression de l’État juif. Mais ce qui surprend le plus dans ce conflit, c’est l’indifférence, quoiqu’on en dise, du monde arabo-musulman. Il y a trente ou quarante ans, ce dernier était bien plus motivé qu’ aujourd’hui, bien plus violent aussi. Il y avait la violence palestinienne qui s’exerçait dans nos aéroports ou à Munich (l’horrible attentat de septembre noir), et qui était relayée par le terrorisme italien, allemand

s'applique pas uniquement à l’État. En effet, Diderot dans le texte « Autorité politique », paru dans le premier tome de l'Encyclopédie, en 1751 ; remet directement en cause la légitimité de l'autorité de l'Homme sur l'Homme. Ainsi, pour l'auteur, « aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres », l'autorité exercée par les individus entre eux ne serait donc pas naturelle et donc illégitime. L'auteur explicite deux origines à cette autorité « humaine », la première pourrait-être légitime

mal vient des créatures (libre arbitre) 24 c. Dieu n’est pas cause des détails 25 Conclusion 25 C. L’aliénation religieuse (Marx, Nietzsche, Freud) 26 1. Paradoxes éthiques et esthétiques 26 2. La religion est un instrument d’aliénation et de domination sociales (Marx) 26 3. La religion est négation de la vie (Nietzsche) 27 4. La religion est la névrose de l’humanité (Freud) 29 III. La fin de la religion ? 29 A. « Dieu est mort ! » 29 B. Le désenchantement