Nosographie

ils ne suffisent pas, il faut les confronter aux symptômes objectifs. Quand il s’agit de troubles mentaux, le patient est parfois dans l’impossibilité de dire alors on interroge l’entourage familial. Une anamnèse. Deuxième étape : La nosographie psychiatrique (nomenclature), c’est la classification méthodique, intelligente et scientifique des troubles mentaux. C’est une valeur provisoire éphémère qui ne dure pas dans le temps. Il y a toujours des modifications. C’est une valeur relative

été développé à Louvain sous la houlette du Professeur Jacques SCHOTTE. IV. Déconstruction à partir du Schéma Pulsionnel de Szondi Le modèle pathoanalytique de Schotte a systématisé le modèle freudien. Il a permis une déconstruction de la nosographie psychiatrique qui s’est ouverte largement sur d’autres questions anthropologiques. J’ai amplifié la déconstruction que permet le système pulsionnel de Szondi, en interrogeant les intrications entre le corps, le Je, et le rapport à autrui. Notons

troubles du spectre autistique. La précision diagnostique repose, pour une bonne part, sur la composante étiologique et, en particulier, sur l’habileté à distinguer les symptômes primaires des symptômes secondaires. À cet égard, l’évolution de la nosographie au cours des dernières années influence grandement le nouveau courant qui se penche sur l’étude de troubles neurodéveloppementaux chez les enfants autistes. Ce courant fournit des informations cruciales et nécessaires pour parvenir à une meilleure

sorte d'« anatomie imaginaire » faisant fi de l'ordre établi par le savoir médical. À cette « affection vaporeuse », certains manuels de psychiatrie donnent une réponse en miroir : puisque l'hystérie ne se laisse pas saisir par la logique de la nosographie médicale, elle est supprimée en tant que maladie spécifique (le terme d'hystérie disparaît de l'édition de 1952 du Mental Disorders Diagnostic Manual). Tout au plus subsisterait-elle sous ses formes morcelées et « démembrées », comme le syndrome

moitié du 20ème). Chez l’enfant on oppose facteur héréditaires (« débiles ») et psychosociaux ( « caractériels »), seul axe de classification, le niveau mental. Réponse antinosographique : Courant de l’anti psychiatrie (année 1970, Laing, Cooper…) Nosographie = pouvoir. Classification spécifiques : 1° classification des psychopathologies de l’enfant. Les classifications reflètent toujours les tendances théoriques de l’époque et du courant de pensée dont elles s’inspirent… Elles sont constamment

phénomène de la folie d’un point de vue laïque, qui s’intéresse aux causes morales, la tache de PINEL et son élève ESQUIROL, était la description précise d’une sémiologie des maladies mentales pour les différencier, ce qui a donné naissance à des nosographies, PINEL a fait sa première classification des maladies générales en 1798, dont on trouve un chapitre consacré a la classification des pathologies psychiatriques : 1. Hypocondrie[3]  2. Mélancolie[4]  3. Manie[5] 

commencé par les maternelles, pour accéder enSUIte aux lycées en passant par les classes primaires. Quant au choix d'une histoire de la psychiatrie plutôt que d'une étude graphique de la dialectique médecin-malade dans les différentes catégories de la nosographie, il s'est motivé de deux façons: tout d'abord, le souhait de faire un jour un travail destiné au grand public ; mais le problème du type d'information à faire passer rendait un tel travail plus difficile et trouvait plus diffiCIlement place dans

saisir de son histoire pour se construire. Les dires du psy deviennent prophétie et ne répondent pas à une cause originelle ayant des fondements précis ». Il semblerait que l'éthique clinique soit à ne jamais perdre de vu, même, à rappeler. Car la nosographie fige ces processus en structure, phénomène appelé « identité négative » par Erickson. Ce que Lacan nomme le sujet supposé savoir peut réveiller ce fantasme de toute puissance chez le professionnel qui se doit dès lors de déconstruire ce piédestal

forme de perversion. Chapitre IV : Les psychopathies 4.1 Le recours à l'acte délictueux Dans les différentes nosographies, il n’y a pas toujours de la place pour la notion de psychopathie. C’est un ensemble flou. D’abord, il y a un accord sur le « portrait robot » du psychopathe, au-delà des débats sur la consistance théorique du concept dans la nosographie. H. Ey donne la définition suivante : « anomalie de la personnalité qui rassemble dans des proportions variables

à gagner, en favorisant l’absentéisme et plus généralement l’instabilité, le détachement des travailleurs vis-à-vis de leur travail. Quelques médecins vont développer dans cette même période, une démarche original et s’atteler à produire une nosographie, qui vise à autonomiser la maladie alcoolique de ses conditions social de production. Ces médecins seront plus tard considérés comme les précurseurs d’un savoir médical en devenir, qui prendra le nom d’alcoologie.