Noumène

phénoménologues : Husserl, l’inventeur, Heidegger, Sartre, etc. Phénoménologie vient de « phénomène », on insiste donc par là sur la distinction kantienne entre ce qui apparaît au sujet (les phénomènes) et les choses telles qu’elles sont en elles-mêmes (les noumènes). La phénoménologie, c’est la science des phénomènes, la science de ce qui apparaît à la conscience. Le phénomène se définit comme une donation sensible (c'est-à-dire un donné extérieur, un donné brut dirait Kant) mais ce qui est donné est constitué

elle cherche à en construire des représentations compatibles avec ce que nous en percevons. La différence ainsi affirmée entre vérité et réalité rejoint celle que proposait Kant entre l’ordre des phénomènes (qui nous est accessible) et celui des noumènes (inconnaissable). La connaissance scientifique, parce qu’elle dépend de nos moyens d’appréhension de la nature, ne peut rendre compte que des phénomènes. • Une théorie physique est ainsi la mise en forme mathématique, par transcription en symboles

de vue, deux niveaux (d’être) différents. Kant rétablit ici l’intelligible qui avait été banni par la critique de la raison spéculative. Nous existons à la fois comme êtres sensibles, ou comme phénomènes, et comme êtres intelligibles, i.e., comme noumènes. Si notre action, ou notre existence, peut être considérée, au niveau du sensible, comme mécaniquement déterminée, elle peut toutefois être considérée, à un niveau supérieur, comme libre, comme non conditionnée de façon sensible. La liberté a à voir

Rappel : La sagesse sans les sciences = MISOLOGIE. Phénomènes et noumènes Phénomènes  objet d’expérience pour nous. C’est lui seul que nous pouvons toucher, connaître. Nous connaissons en effet les choses telles qu’elles nous apparaissent. Nous n’accédons donc qu’aux phénomènes. Noumènes la chose en soi, la chose telle qu’elle est réellement, indépendamment de ce que nous pouvons en connaître  c’est plus une CROYANCE. Le noumène est inconnaissable. Nous ne pouvons pas le connaître comme nous

et le temps sont des formes réceptives de la sensibilité. → L'intelligible : puisqu'il y a un intelligible c'est qu'il y a aussi un principe de connexion dans l'entendement qui lie toutes les idées. Kant cherche un lien de connexion entre les noumènes (ce qui ne peut pas être donné dans l'expérience). Ce ne peut être ni le temps ni l'espace, ce serait un oprincipe de connexion des idées entres elles : un lien nécessaire entre les idées. Il le décrit mais ne le nomme pas. → La philosophie sur

rejoint Hegel lorsque ce dernier dit que « l’ineffable c’est la pensée obscure, la pensée à l’état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu’elle trouve le mot » et ce mot, l’homme doit l’inventer s’il le faut, comme la fait Kant avec son « Noumène ». Malgré cette possibilité infinie de créer des mots, n’y a-t-il pas une réalité qui ne se soumet pas au langage ? En effet, si l’on considère cette réalité sensible que nous offre nos sens, les mots ne seront jamais adéquates pour expliquer, par

renvoie étymologiquement au grec krinein, qui signifiait juger une affaire (au sens juridique). La raison organisera donc un procès de ses propres prétentions, « dogmatiques », à connaître des objets situés par delà l’expérience, appelés par Kant noumènes (par contraste avec les phénomènes). Bien que restrictive, cette tâche permet aussi, en limitant le savoir et en départageant clairement le champ du savoir et celui de la croyance (spéculation), de mettre en sûreté tous les acquis du savoir contre

et du temps, sans lesquels je ne peux pas me représenter l’expérience – que je peux à partir d’une réalité objective déterminer les relations entre les phénomènes, c’est-à-dire des lois objectives. Toutefois je ne peux pas vérifier la réalité du noumène, la chose en soi, mais la synthèse transcendentale permet d’établir des concepts qui, eux, sont universels et nécessaires. * * * Si on admet que ce que je perçois donne naisance à la réalité, peut-on pour autant affirmer que

l'homme ; le mot étant comme un être enfermée dans sa condition humaine, il s'agit pour Ghérasim Luca d'aller vers le "non-mental", de sortir de vieilles relations duelles, héritées de la logique aristotélicienne entre songe et sens, entre phénomène et noumène. Poète de chair et de sang autant que d'idées, Ghérasim Luca affirme la toute prééminence de la physique et l'enracinement passionnel du langage et de la pensée, Avec une fureur de l'esprit et une fureur du corps qui rappellent étonnamment celle

et du temps, sans lesquels je ne peux pas me représenter l’expérience – que je peux à partir d’une réalité objective déterminer les relations entre les phénomènes, c’est-à-dire des lois objectives. Toutefois je ne peux pas vérifier la réalité du noumène, la chose en soi, mais la synthèse transcendentale permet d’établir des concepts qui, eux, sont universels et nécessaires.  * *          *             Si on admet que ce que je perçois donne naisance à la réalité, peut-on pour autant affirmer que