Obstacle épistémologique Chez Bachelard

DEVAL KARINE CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DES ECOLES L’ERREUR : UN OBSTACLE A ANALYSER DEVAL Karine Dossier professionnel: Concours de recrutement des professeurs des écoles, Session 2000 FICHE DESCRIPTIVE L’erreur : un obstacle à analyser Les objectifs de l’école, définis par la Loi d’orientation de 1989, sont moins le lieu d’accumulation des savoirs que celui du développement de la capacité à apprendre. Auparavant, l’erreur était considérée comme un signe négatif particulièrement

des théories pour comprendre le monde qui nous entoure. Depuis un demi-siècle, le processus de contrôle scientifique consiste non plus à chercher à confirmer des hypothèses mais à réfuter des hypothèses. Ce que résume bien cette citation de Gaston BACHELARD : « la science procède par réfutation », pour ainsi dire que l’infirmation est une technique de connaissance bien plus importante et intéressante que la confirmation. Pour Karl POPPER, si un scientifique réfute, tout le monde va l’écouter [L’évolution

sociologie relève-t-elle de principes explicatifs spécifiques qui lui sont propres et qui ne sont pas uniquement un décalque des principes explicatifs des sciences humaines ? S’il existe des principes explicatifs quels sont-ils et quels sont les obstacles particuliers auxquels les sociologues sont confrontés. Donc la sociologie est-elle un discours sur la réalité ? Il y a trois figures dominantes de la sociologie : AUGUSTE COMTE qui est le père du mot sociologie, EMILE DURKHEIM qui est le

opérativités et les véritables cristallisations du savoir (cf. nos réflexions précédentes). En faisant prévaloir le contact sur l’analyse, l’impression d’avoir compris sur la construction des connaissances, elles peuvent constituer ce Bachelard appelait des « obstacles épistémologiques ». Nous devons donc aider les élèves à s’en méfier. Mais il ne faut pas perdre de vue qu’elles sont parties constituantes de la culture moderne et qu’elles transforment la langue d’aujourd’hui, pour le meilleur et pour le pire

Enz 2 : 5 – 15 ° C PARTICULARITE DES POPULATIONS HUMAINES : L’ ADAPTATION CULTURELLE • Adaptation biologique vs culturelle : – européen, eskimos, touaregs – maintien du microclimat propice, inter-fécondité – Myxomatose des lapins – poliomyélite chez l’homme POLYMORPHISME GENETIQUE ET MALADIES INFECTIEUSES • Mutations adaptatives et résistance au paludisme : – Plasmodium falciparum (fièvre tierce maligne) – Transmission par les anophèles femelles hématophages – Développement en Afrique à l’époque

la rationalité du monde entier, la nature étant vue comme une machine. Cette idée s'est imposée avec l'avènement de l'État positif (selon la loi des trois États de Comte), après avoir combattu les croyances religieuses, que Bachelard inclut dans les « obstacles épistémologiques ». Toutefois, plusieurs éléments semblent prouver les limites de la raison : la présence inévitable d'éléments inexpliqués même dans les sciences (les axiomes à l'origine de toute démonstration), la relativité des vérités

langage déforme toujours la pensée. Selon Bergson, les mots sont « des étiquettes », des normes conventionnelles qui finalement nous empêchent de penser de manière personnelle. Le mot s'interpose entre les choses et nous, et devient par habitude un obstacle pour la profondeur de la communication. Seuls les artistes, selon lui, dépassent les conventions, s'étonnent de la réalité et sont capables d'exprimer leurs états d'âmes ou de dévoiler la réalité.Hegel : il soutient l'idée qu'il n'y a pas d'extériorité

ce petit traité n’a pas pour ambition de servir dans le cadre d’un cursus universitaire spécialisé dans cette discipline. Il n’est pas non plus destiné, a priori, à des scientifiques qui auront davantage intérêt à réfléchir aux problématiques épistémologiques propres à leur discipline. Son but est de fournir aux jeunes ingénieurs une sorte d’« amorce » à la réflexion sur leur propre activité. La nature du métier d’ingénieur a énormément changé durant les trente à quarante dernières années. La majorité

La raison et les croyances : opinion, croyance et savoir Nous sommes arrivés à la conclusion qu’il était possible de produire des connaissances objectives grâce à la mise en œuvre d’une méthode (celle du doute chez Descartes ou encore la méthode hypothético-déductive chez Claude Bernard). La méthode hypothético-déductive est basée sur la validation ou l’infirmation d’une hypothèse de départ et permet à l’homme de connaître par ses propres moyens (contrairement à la méthode cartésienne).

peu plus clair au sein des diverses approches du réel que constituent les visées religieuse, scientifique et philosophique en s’efforçant de les distinguer les unes des autres peut sembler aujourd’hui une entreprise téméraire tant le terrain épistémologique paraît miné. À la suite de Paul Feyerabend (1979), le relativisme radical semble dominer le champ de la philosophie des sciences au point d’inviter les participants au colloque sur la sociologie de la connaissance scientifique (université de Paris-Sorbonne