Obéissance Aux Lois Socrate

2 Texte adapté par Jean Laberge. Socrate.- [43a] Tiens! Bonjour, Criton! Que fais-tu là, de si bon matin ? Le gardien a donc accepté de te laisser entrer? Criton. - Il me connaît bien, depuis le temps que je te rends visite. Et puis, je me suis montré généreux avec lui! Socrate.- Tu viens d’arriver? Criton.- Non, je suis là depuis un certain temps. Socrate.- [43b] Tu aurais dû me réveiller en arrivant! Criton.- C’est vrai que je n’avais pas envie d’attendre en silence, seul avec ma tristesse

néglige les affaires importantes. Les Grenouilles (405) sont dirigées contre Euripide, dont les tragédies (d'après Aristophane), contrairement à celles d'Eschyle, corrompaient le goût et la morale. Dans Les Nuées (423), il se moque de la philosophie de Socrate, présenté comme le sophiste le plus dangereux ; L'Assemblée des femmes (392) est une critique des théories communistes et féministes mises à la mode par les sophistes. Il imagine, dans Les Oiseaux (414) une cité idéale, bâtie entre le ciel et la terre

aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la grâce d’être instruit dès mon enfance ». Ainsi, l’existence de morales différentes est un fait sujet à l’analyse philosophique. La philosophie morale qui appréhende les faits moraux va alors chercher soit une explication au fait moral, soit à découvrir sa cohérence et la fonction que les morales remplissent dans les sociétés. B / SPÉCIFICITÉ DE LA RÈGLE MORALE PAR RAPPORT AUX AUTRES LOIS Si

toi-même », l’inscription signifiait pour Socrate : aie souci de ton âme : ne cherche pas d’abord à plaire au monde, mais soit digne de la justice telle que tu es capable de la penser ! Ne pas être l’esclave de son temps, mais chercher seulement la justice, voilà ce que signifie connais-toi toi-même ! Les Athéniens n’ont pas voulu l’entendre, on sait qu’il a dû boire la cigüe, accusé de corrompre la jeunesse et de ne pas reconnaître les dieux de la cité. Le crime de Socrate, c’est d’avoir voulu sauver l’individu

comprend pas l’essence de l’homme et de ce bien commun. Origine de la philosophie politique : origine de la démocratie La philosophie politique va naitre avec Socrate. Avant la philo politique, il y avait la philo tout court avec Talés ou Pytaghore par exemple. La philosophie était l’étude de la nature, ils établissaient les lois de la nature, ils essayaient de voir en quoi la nature était ordonné, il développe une philo de la contemplation, de la nature éternelle. Plus on contemple l’harmonie

KANT, « Le je pense doit pouvoir accompagner toutes mes représentations » « Nous ne connaissons des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes » ROUSSEAU, « Conscience ! Conscience ! Juge infaillible du bien et du mal » SOCRATE, « Connais-toi toi-même » MARX, « Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience » -L’inconscient SPINOZA, « Les hommes ont conscience de

n'est pas soumis à un autre, mais seulement aux Lois de la Cité. L'expression "faire ce que l'on veut" renvoie à la notion de volonté, mais aussi à la notion de désir, ce qui n'est pas la même chose ; comme le dit saint Augustin, "je fais le mal que je ne voudrais pas faire et je ne fais pas le bien que je voudrais faire." (Les Confessions) Mise en évidence d'un paradoxe : si, comme le pensaient les citoyens grecs, être libre, c'est être soumis aux Lois : cette conception de la liberté n'est-elle pas

n’est rien de + prodigieux que l’Homme » = la grande merveille du monde c’est l’Homme. Ils vont essayer de chercher les lois universelles de la nature humaine = quelles sont les lois guidant la nature humaine ? Car ils croient que le monde naturel est régit par des lois et que l’Homme aussi. Si on trouve ces lois, on comprendra mieux la nature humaine. Éducation guidée par ces lois. Ce qu’ils cherchent à découvrir c’est ensuite les principes de cette éducation qui vont permettre de forger les Hommes

refusé » = les raisons de ces règles 3ème mouvement (ligne 16 à 19), de « Par cette liberté » jusqu’à « allaient » = la liberté des habitants de Thélème 1er mouvement : l’absence de règles • « non selon des lois, des statuts ou des règles » : négation lexicale > insiste sur la liberté et l’absence de règles à l’abbaye • Énumération de verbes d’action conjugués à l’imparfait d’habitude

LA CONSCIENCE : « Connais-toi toi même » : Socrate. « Je pense donc je suis » : Descartes, Discours de la méthode. « Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience » : Marx. « Conscience ! Conscience ! Juge infaillible du bien et du mal ! » : Rousseau. L'INCONSCIENT : « Je est un autre » : Rimbaud, Lettre à Paul Demeny. « L'inconscient, c'est le discours de l'autre » : Lacan, Écrits.