Obéissance Aux Lois Socrate

des autres en fonction de notre propre conscience morale. « Tout homme à une telle conscience et se trouve observé, menacé et en général tenu en respect (respect lié à la crainte) par un juge intérieur, et cette puissance qui, en lui, veille sur les lois n'est pas quelque chose qu'il se forge lui même (arbitrairement) mais elle incorporée dans son être. B) La conscience morale : un conflit intérieur En effet, le propre de la conscience en l'homme est que comme la conscience réfléchit, elle est le

n'est pas soumis à un autre, mais seulement aux Lois de la Cité. L'expression "faire ce que l'on veut" renvoie à la notion de volonté, mais aussi à la notion de désir, ce qui n'est pas la même chose ; comme le dit saint Augustin, "je fais le mal que je ne voudrais pas faire et je ne fais pas le bien que je voudrais faire." (Les Confessions) Mise en évidence d'un paradoxe : si, comme le pensaient les citoyens grecs, être libre, c'est être soumis aux Lois : cette conception de la liberté n'est-elle

politiciens peuvent intervenir à tout propos, avec une expertise scientifique. À Athène, on effectuait un tirage au sort pour assigner les gens aux fonctions publiques. Il n’y avait donc aucune expertise demandée sauf celle d’avoir un parlé rhétorique. Socrate est le père des sophismes, ce que tout politicien doit apprendre à utliser dans sa carrière. On apprend à bien parler sans s’occuper de la vérité des propos et de la morale. C’est un aspect qui semble constant dans la démocratie à travers le temps

étant équitable. La justice permet de régler nos relations avec les autres. La justice dans le système judicaire c’est tout ce qui est conforme aux lois. Tout le monde doit, en principe, se soumettre aux lois qui ont été misent en place dans sa région, son pays, etc. Le système judiciaire à pour but d’apporter réparations à tout manquement de ces lois. Comme le disait Platon, « agir bien » c’est connaitre ce qui est bien et agir avec raison. Une loi juste est elle considérée comme bien et une

applique les règles de succession qui exclu toute acte de volonté de la part du défunt dans la désignation du successeur. Un ordre juridique constitutionnel apparaît à partir du 14ème siècle,  se créer une  hiérarchie des princes et de véritables lois d'Etat. La loi salique qui date du 4ème siècle fut la première loi des français. Ce texte, s'inspirant fortement du droit Romain, établissait les règles à suivre en matière d'héritage à l'intérieur du peuple, puis l'expression « loi salique » est

simplement la conséquence à grande échelle, de cette obéissance aveugle. Face à l'autorité, l'homme a progressivement défini le concept de désobéissance civile. Lorsque l'autorité était en désaccord avec sa morale, sa conscience ou avec des lois qu'il considérait comme supérieures (lois divines, lois naturelles), son refus de soumission était justifié. La désobéissance civile est donc devenu un acte citoyen avec pour objectif de changer des lois jugées injustes. Le sujet de cette étude est de comprendre

dépourvus: sagesse. Socrate: Incarnation de la philosophie (IV/III avant JC) Dialogue: art du questionnement. Maïeutique: art d'accoucher les esprits (en hommage a sa mère sage femme) Doute: En permanence sceptique. Ne pas se contenter de l'évidence première. Socrate: Agora: Art du questionnement. Socrate: Taon: recidiviste remue les esprits empèches les athéniens de s'engourdir. Morsure du serpent : douloureux mais montre la vérité. Poisson torpille. Socrate: Présence de raison chez

considérerons pour les fins de notre cours, bien que ce ne soit pas historiquement tout à fait exact, que la position de É.Weil représente celle de Platon; É.Weil se réfère du reste explicitement au cas de Socrate, et certaines de ses affirmations peuvent être lues comme renvoyant au comportement que Socrate dans l’Apologie dit avoir adopté en certaines circonstances. Cette assimilation du point de vue de É.Weil à celui de Platon n’est donc pas tout à fait arbitraire. Ce détour par É.Weil ne signifie

l'Etat semble être l'obstacle par excellence à la liberté individuelle. Le quotidien nous donne de nombreux exemples de ces obstacles: limitation de vitesse sur la route, respect de la propriété du voisin, obligation de payer ses impôts, etc. Autant de lois qui semblent entraver ce que l'opinion commune appelle « la liberté ». De même, l'Histoire offre de nombreux exemples de tyrannies et totalitarismes qui ont confisqué la liberté politique de leurs citoyens. Pourtant, la liberté politique peut-elle

événement. » Et de quel Dieu s'agit-il ? De la « Loi naturelle », « la raison souveraine et innée qui nous commande ce que nous avons à faire […], la véritable loi… conforme à l'ordre, qui est diffuse et la même chez tous les hommes. » (Cicéron, Des lois). L'obéissance à soi-même est donc bien à la fois condition d'affranchissement et réalisation de notre être. Mais Épictète était esclave et rien n'empêcha son maître de lui casser la jambe pour éprouver à quoi cette liberté pouvait résister. Banni