Oreste Et Electre

la chasse, réclama de lui le sacrifice de sa fille Iphigénie. La femme du roi, Clytemnestre, ne lui pardonnera jamais la mort de sa fille, à son retour de Troie, avec l'aide d'Egisthe son amant, Clytemnestre tue Agamemnon. Plus tard, Electre, aidée de son frère Oreste, venge son père en tuant sa mère, Clytemnestre. Mais le « complexe d'Electre » est un peu différent de son homologue masculin, en effet, la fille, qui est privée de pénis, ne ressent pas la castration comme la peur de perdre son pénis

par une générosité peu commune, dont MM. les critiques… Comme l’ignorance va croissant… Je dénonce moi-même les imitations… [Troisième version.] DÉDICACE Pour connaître le bonheur, il faut avoir le courage de l’avaler Le bonheur vomitif. Oreste et Électre. Angoisses. De l’utilité de la douleur. La femme naturelle. La volupté artificielle. Je désire que cette dédicace soit inintelligible. PRÉFACE La France traverse une phase de vulgarité, Paris, centre et rayonnement de bêtise universelle

Avec Sophocle (495-406 av. J.-C.), la tragédie atteint sa maturité littéraire. De son œuvre considérable, on a conservé sept tragédies, dont Antigone, Electre et Œdipe roi. Toutes ces œuvres s'inspirent de sujets mythologiques, qui seront repris par des auteurs français du XXe siècle: Jean Anouilh a « réécrit » Antigone et Jean Giraudoux Electre. Enfin, Euripide (480-406 av. J.-C.) est peut-être le premier auteur tragique « moderne » de la Grèce antique. Si ses sujets sont toujours tirés de la mythologie

parti à la guerre de Troie, Égisthe fait assassiner celui-ci à son retour. Sept ans plus tard, le fils d'Agamemnon, Oreste, revient d'exil et, sur les conseils d'Apollon, tue sa mère Clytemnestre ainsi que son amant Égisthe. Les Erinyes, divinités primitives nées des gouttes de sang dont Ouranos mutilé imprégna la terre, et dont le rôle est de punir tout crime humain, poursuivent Oreste. Ce dernier obtient cependant son acquittement par l'Aréopage d'Athènes. Ce serait Athéna elle-même qui, insistant

meurtre de Clytemnestre par son propre fils Oreste que sa sœur Electre avait poussé ŕ venger son pčre, la poursuite du matricide par les divinités vengeresses, les Erynnies, tout cela a constitué la matičre de nombreuses œuvres, depuis l'Antiquité jusqu'ŕ nos jours. Le dramaturge grec Eschyle est le premier ŕ avoir traité ce sujet dans une trilogie plus dramatique et lyrique que véritablement tragique. Dans sa troisičme pičce, "Les Euménides", Oreste, auparavant condamné par la justice divine

LES MOUCHES Oreste, fils d'Agamemnon et de Clytemnestre, éloigné d'Argos à l'âge de trois ans par Égisthe, meurtrier de son père et amant de sa mère, revient à Argos dix-sept ans plus tard; la ville est plongée dans le remords, symbolisé par la présence étouffante de mouches et les vêtements noirs de la population. Oreste rencontre sa sœur qui l'attendait dans ses rêves pour venger leur père et libérer la ville du poids de son remords. Après quelques hésitations, Oreste accomplit cet acte

ont cherché à réduire I'action au maximum dans ta règle des trois unités, et à respecter les bienséances pour ne pas choquer le spectateur. ll La tragédie de Racine intitulée Andromaque répond parfaitement à ces exigences. L'intrigue est simple (Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque quiveut rester fidète à son mari dêfunt) ; I'action se déroule dans un seul lieu, a une salle du palais de Pyrrhus >, et tient en une seule journée. Aucun combat, aucune mort n'est représentée

grave by his murderers Clytaemnestra and Aegisthus. Tombeau d'Agamemnon: dernière demeure de roi Agamemnon à Argos, enterré dans une tombe anonyme par ses meurtriers Clytemnestre et Egisthe. Orestes returns to the tomb of Agamemnon after many years, leaving a lock of hair for his father's spirit as a present. Oreste revient à la tombe d'Agamemnon, après de nombreuses années, laissant une mèche de cheveux pour l'esprit de son père comme un cadeau. Sent by Ckytaemnestra, Electra goes to the tomb with the

l'enfance trouve du plaisir dans la représentation des choses dont la vue lui est pénible et qui nous repoussent dans la réalité. Ce plaisir passe par l'image et par le regard ; le théâtre opère comme la peinture. Si l'on applique cela à la tragédie, (Oreste, Œdipe dont l'image est considérée comme trop violente), on opère la reconnaissance du mythe à travers la réalité. C'est alors que se réalise le paradoxe à travers la catharsis. Le théâtre, contrairement à ce que dit Platon, est donc un moyen pour

passions dévastatrices, la mort, l’amour impossible). Cet être est le plus souvent un personnage d’exception. Il se comporte avec héroïsme face à une situation sans issue: un destin fatal, cruel, inexorable, qui se met en marche et ne peut être arrêté (Oreste: “Je me livre en aveugle au destin qui m’entraîne” Andromaque). Comme explique Anouilh dans Antigone la tragédie semble une machine qui démarre pour une cause insignifiante (“On donne un petit coup de pouce pour que cela démarre”) et se déroule en