Orientalisme

postcolonial studies can be traced back to Edward Said’s Orientalism (1979), often regarded as the founding text of postcolonial studies. Arguing that there is ‘no such thing as a delivered presence; there is only a re-presence, or representation’ (1979: 21), Said shows how in the case of the Orient knowledge and power went hand in hand, undermining the possibility of an innocent, objective academic standpoint. Said’s central contention is that Orientalism was a ‘systematic discipline by which European culture

anthropologie ne faisait pas partie intégrante d’une occidentalisation certaine du monde ? Est-ce parce que piqués au vif par les thèses d’un Said ou d’un Adotevi89 ils se sont laissés aller à une simple réaction antithétique, cherchant un impossible Orientalisme objectif ou un Africanisme innocent, là où il ne peut pas y avoir de troisième voie univoque et universelle au-delà d’un ethnocentrisme qui s’assume et un ethnocentrisme qui s’ignore ? L’anthropologie prospective sera une ethno-anthropologie où

which compels her to adhere to gender expectations also dictates the power dynamics within her friendship with poorer, darker-skinned Zoe. Within Free Enterprise, Cliff shifts focus and reveals how white women passively collude with the politics of Orientalism, othering women of color in order to secure their own position within racist patriarchies. For Cliff, racism and sexism are completely interrelated, and she suggests that the future of feminism depends upon the willingness of women to recognize

recherches menées sur les représentations littéraires de l’altérité, par exemple sur la « Literature of the Raj » britannique (Kipling, E.M. Forster, Paul Scott…), sur l’exotisme français (Bernardin de Saint-Pierre, Pierre Loti, Victor Segalen…), l’‘orientalisme’ allemand (Max Dauthendey, Hermann Hesse…) ou nord-américain (du « Passage to India » de Walt Whitman aux errances des Beats ou Paul Bowles). Courant littéraire et artistique, l’exotisme est encore soupçonné d’être le simple refuge de l’idéalisation

à une civilisation orientale qu’il bafoue. Pour le compositeur, l’intérêt sociologique l’emporte sur l’exactitude musicale. On sait que Puccini n’attendit pas l’envoi de chants populaires japonais pour achever sa partition. On lui reprocha un « orientalisme de pacotille » dans l’emploi de quelques clichés musicaux : des bribes de gamme pentatonique et des sonorités évoquant les instruments traditionnels du Japon. Cette inclination pour l’exotisme se retrouve également chez les compositeurs proches

Tableau 1 : La construction de l’Empire. Les principales dates de l’expansion de la Russie entre la XVe et le début du XXe siècle. En pratique, cette doctrine sous-tendait « l’orientalisation de l’Empire19 » : se développe au XIX siècle un « orientalisme de proximité », centré sur le Caucase, le monde caspien, et l’Extrême-Orient ; l’idée de la « mission civilisatrice » de la Russie en Orient, assurant la médiation entre l’Europe et l’Asie, s’est concrétisée dans la conquête de l’Asie centrale

cadre of 1956 “effectively ended French rule in West Africa” (226) may generate discussion, and it seems to be at odds with his contention that decolonization never happened. More 13. J.-L. AMSELLE & E. SIBEUD (dir.), Maurice Delafosse: entre orientalisme et ethnographie. L’itinéraire d’un africaniste (1870-1926) (Paris: Maisonneuve et Larose), 1998. 670 ANALYSES ET COMPTES RENDUS narrowly, others will take issue with his characterization of the often-overlooked Soudanese militant Tiémoko

elles, ni Monet ni Renoir n’auraient pu réaliser aussi si vite et si pleinement leur vision intérieure du monde. Cette influence japonaise fut encore plus grande que celle de la photographie. Ce japonisme du 19 s est tout à fait différent des orientalismes antérieures, des chinoiseries du XVIIème siècle qui sont essentiellement la manifestation de fantaisie, d’exotisme , caprices , humours élégants. Personne n’avait cherché l’art chinois ou ses principes fondamentaux. Jusqu’au milieu du XIXème siècle

chapitre. Nous nous proposons d’étudier comment déréalisation et inversion permettent à l’auteur de délivrer au lecteur sa conception de l’Ailleurs et de l’Autre et son refus de créditer une quelconque vision négative de l’Orient. SAÏD, Edward, Orientalisme, L’Orient créé par L’Occident, Paris : Le Seuil, 2005. (La couleur des idées.), p.20 128 40 I DEREALISATION D’UN ORIENT DE PACOTILLE : Les critiques de la littérature du dix-neuvième siècle conviennent que l’Orient servi dans la littérature

avaient vu l'une des plus solides barrières de la civilisation. Erreur, je vous dis ! L'individualisme huguenot, l'esprit de critique, la raillerie gidienne, voilà qui, en nous dissociant, dissociera aussi la barbarie. Civilisation, barbarie, — orientalisme, occidentalisme, — Européens, Asiatiques, nous serons tous logés à la même enseigne:« On va répétant que le communisme russe est le fourrier de la barbarie orientale ? Eh ! bien, imagine-t-on une telle dictature implantée en pays protestant ? Et