Otium

l’action révolutionnaire. La bibliothèque mise à contribution ici est une lecture non pas des textes, mais une lecture du réel, c’est une « bibliothèque vécue », comme le dit Goulemont. Il y a pour Montaigne un art de la lecture, la lecture comme otium, au sens antique du terme de loisir studieux qui caractérise l’homme vraiment libre, qui est la condition même de la réflexion et de l’écriture et qui était l’idéal déjà professé par Montaigne. Celui-ci abonde néanmoins bien dans le sens de nos auteurs

consolation sur le point de quitter la vie : ce serait celle des bonnes actions auxquelles nous nous serions portés par goût et par sensibilité, sans que rien ne nous y déterminât que notre propre bienfaisance7. « État d’une personne qui n’a rien à faire. Otium » : telle était la définition du Dictionnaire de Trévoux. Diderot au contraire, dans ce bref manifeste de morale athée qu’est l’article LOISIR, fait un éloge de l’action et le terme central du texte est celui de « consolation ». Ce n’est pas seulement

Criton que de pousser Socrate à une décision rapide, d'autant plus que le sujet est sérieux (vertu et justice). Dans Théétète, Platon dit du philosophe qu'il est un homme qui entend avoir tout le loisir (le temps libéré de la contrainte sociale, otium des Latins) nécessaire pour trancher une question, ne se laissant pas intimider par le temps manquant : le loisir est une affaire de fermeté d'âme, il leur faut savoir résister aux circonstances qui semblent les oppresser, c'est avec cette fermeté

On soupçonna Tibère d’avoir empoisonné son fils adoptif. Tibère, s’éloignant du Sénat, se rapproche de Séjan, un chevalier, et lui accorde sa confiance. Mais celui-ci veut devenir empereur. Il pousse Tibère à prendre du repos, pour retrouver son otium. Tibère se résout à partir et confier Rome à Séjan. Mais on dénonça les projets de Séjan à Tibère, et le chevalier fut exécuté. Tibère avait deux successeurs possibles : Gaius (le fils de Germanicus) et son petit fils par le sang, Tiberius Gemellus

« tien[t] de la commune sorte sauf en ce qu’[il s’] en tien[t] »4 – peut recueillir d’une écriture qui lui permettra peut-être, au surplus, de discipliner un esprit mobile et instable. 8En objectivant un mouvement perpétuel et désordonné – que sécrète un otium dont le magistrat, las des tâches parlementaires, avait tant rêvé – en retenant ce « cheval échappé », Montaigne parviendra peut-être à apaiser l’angoisse de la dispersion qui le guette : car c’est un esprit dispersé que celui qui erre dans les livres

moment de l’accomplissement personnel, consacré au travail pour être utile aux autres > consacré au développement de soi, à la culture, à la lecture, au dialogue avec les amis, à la philosophie. Aujourd’hui renversement : travail devenu essentiel /vs/ otium. Au 16e : travail > moyen d’être utile, mais devoir social > tripalium : étymologie d’instrument de torture pour el mot travail. La solitude Choix de l’otium : choix de la solitude > thème important car titre d’un chapitre (I, 39). Il faut parler

grande surface spécialisée face à un jeune couple dont le lave-vaisselle est en panne Philippe JACOB - 2011 Page 11 CNAM - Techniques de négociation Qu’est-ce qu’une négociation Origine Latin « NEGOCIATIO » : « NEGOCIUM » : « NEG- » : « OTIUM » : « NEGOCIARE » : action de s’entremettre (XVIème s.) affaire – chose à faire - occupation préfixe négatif loisir faire du commerce Définition Processus de discussion entre parties interdépendantes ayant des intérêts divergents dans le but de

représentations de l’Europe et Europe littéraire au Moyen Âge » (26 mai 2009). — versailles, soirées de musique ancienne Les sonorités opposées, « Guillaume de Machaut et Le Remède de Fortune » (16 juin 2009). — Paris, ENs, institut Respublica Literaria, « Otium, accedia et les heures du jour » (23 juin 2009). D Le professeur a été élu membre d’honneur de l’Académie des Lettres et sciences d’Alsace. 862 MiCHEL ZiNK A    Catherine Fabre, maître de conférences sous

plaisir par elles-même. La « schole » est une activité de loisirs studieux, de l'Homme libre. Cette activité est distinguée de l'activité « a scholia » : absence de liberté, le travail. En latin, « schole » est l'otium et « a scholia » est « neg-otium ». L'école est devenue un moyen pour travailler (négoce). L'école n'a de raison d'être qu'à la condition qu'elle soit subordonnée au travail. Quelqu'un qui va à l'école sans objectif de travail est marqué par l'oisiveté qui est la mère de tous les

possèdent et ceux qui ne possèdent rien. L’esclavage est un produit de la rente, les hommes libres de la Grèce antique étaient des rentiers. ( Scole = le temps libre en grec ancien qui a donné « école » Otium = l’oisiveté qui pour des auteurs comme Sénèque ( Traité sur l’oisiveté ) ou Cicéron se définit par le loisir studieux. Le travail libre se définit par un travail mais est économiquement nul. =/= Negotium