Otium

hommage à l’ami. La maison personnifie les qualités du propriétaire. Le même vers du début revient à la fin, mais il se peut que la signification varie. Ce n’est plus un vers qui ouvre une description mais qui définit plutôt un idéal. XX (p.20) : otium = le loisir ( faire ce qu’on aime). Martial définit les plaisirs librement consenti. Un bonheur défini par l’amitié. Pour accéder à cette liberté il faut rejeter les faux patients. Avec la culture mon moi peut être di�érent de ce qu’il était avant

illa, sed uincit et, alioqui quietus placidusque, contra incurrentia attollitur. Omnia aduersa exercitationes putat. Quis autem, uir modo et erectus ad honesta, non est laboris appetens iusti et ad officia cum periculo promptus ? cui non industrio otium poena est ? Athletas uidemus, quibus uirium cura est, cum fortissimis quibusque confligere et exigere ab iis per quos certamini praeparantur ut totis contra ipsos uiribus utantur : caedi se uexarique patiuntur et, si non inueniunt singulos pares, pluribus

soumis de faire ce que l’on veut. C’est un espace temps qui est nécessaire pour faire quelque chose à son aise. Le temps qui reste disponible après les occupations Pendant longtemps le terme de loisir a été synonyme de l’oisiveté. A l’époque Romaine : Otium : temps consacré aux sciences, aux arts, à la vie publique. Necotium : tout ce qui est nécessaire, le travail pour les besoins vitaux (activité, commerces, …). Jusqu’en 19ème siècle, il y a du temps de non travail, temps pour les jeux. L’idée de la

qui sont associés à une notion de servilité et travaux manuels. Le logos sont des activités valorisantes nobles comme les arts, la culture, les activités intellectuelles et la liberté d’esprit. A l’époque romaine on utilise 3 termes différents, « otium », « negocium » et « labor ». L’otium sont les loisirs, ce que l’homme fait quand il est libre. Negocium sont les non loisirs, les négociations. Labor sont les noms loisirs, la pénibilité, travaux des champs et militaire. Ces 3 termes sont liés à l’organisation

capitalisation de l’échange en opposition avec la campagne, lieu de production. L’apparition de l’opposition se fabrique (La Fontaine). La croissance et renaissance des bourgs, villes autour de la fonction du marché et la différence avec le monde rural. Otium est le loisir, le développement de la culture, pour s régénérer culturellement : la villa, ancêtre de l’utopie de la banlieue Negocios, lieu du travail : la ville. En lisant le plan d’une ville, surtout une ville qui a crue, on peut reconnaitre

illa, sed uincit et, alioqui quietus placidusque, contra incurrentia attollitur. Omnia aduersa exercitationes putat. Quis autem, uir modo et erectus ad honesta, non est laboris appetens iusti et ad officia cum periculo promptus? Cui non industrio otium poena est? A) VOCABULAIRE alioqui, adv. : par ailleurs appeto, is, ere, i(u)i, itum : 1 - chercher à prendre, chercher à saisir. - 2 - aller vers, empiéter sur, s'approcher de. - 3 - attaquer, assaillir, envahir. - 4 - rechercher, désirer

Architecture Villa de Poggio a Caiano = aux environs de Florence : 1ière villa humaniste (Influence antique = Reprise du terme “villa” de Vitruve) -Villa = Ferme agricole ≠ Villa suburbaine : Alentours de la ville -Lieu idéal pour les humanistes = otium : lieu de repos pour tous les intellectuels Laurent le Magnifique = Idée d’une villa à partager avec sa cour de poètes et philosophes Problèmes = Pas de modèles existants : Villas romaines en ruines = Volonté de construire des pseudo-reconstructions

I LES ENJEUX ET CONTEXTES DE LA NEGOCIATION SECTION I : UNE DEFINITION ET DES ENJEUX 1- L’origine du mot et des définitions classiques : Le mot «  négociation » est très souvent spontanément associé à négoce. Etymologiquement, neg otium ne désigne pourtant pas spécifiquement le commerce mais la non oisiveté, c’est-à-dire l’activité, les affaires (au sens large) et les intérêts, plutôt en dehors de l’espace familial. En 1530, le négoce est d’ailleurs une «  discussion en vue de l’élaboration

vrai dire, selon cet idéal d'ataraxie, il y a même une relation directe entre ces deux dimensions de la vie heureuse : c'est celui qui est absorbé sans cesse par les occupations extérieures (ce que Sénèque appelle le negotium, littéralement : nec-otium, le non-repos, tout ce qui vient rendre impossible le repos de l'âme, l'otium) qui conduit à penser que la vie est décidément trop courte et, en conséquence, à redouter la mort. Le bonheur consiste donc dans le fait de se détourner de la vie de ceux

disciplines scolaires ? De même, la connaissance artistique peut-elle aider à donner sens au travail de l'élève en réconciliant à ses yeux ce qui relève du « sensé » et du « sensible » ? Et, en définitive, peut-elle ménager les conditions propices à cet otium désignant, pour Marc Fumaroli, l'expérience du « recul et du repos » si précieuse pour la construction du goût ? Thèmes des interventions Marc Fumaroli Comment dresser la généalogie de l'otium des Anciens et déterminer le rôle qu'il pourrait jouer