Panarabisme

َ َ ‫صفحة‬ َ َْ ْ ‫َترقيم الصفحات‬ َ َ َّ َ َ ‫أجرة، عُمالة‬ َ ُْ َ ‫أدَ اء‬ ََْ ‫مكتب أَدَاء‬ َْ ‫حصير، ممسحة األرجُل‬ ِ َ َ َ ِْ 160 Pair Paisible Paisiblement Paix Palais Palmarès Palpeur de lecture (inform.) Panafricain Panaméricain Panarabisme Pancarte Panneau Papeterie Papetier Papier Paquet Parachèvement Parachever Paradoxal Paradoxe Parafiscal Parafiscalité Paragraphe Paraître Parallèle Parallèlement Paramédical Paramètre Paramilitaire Parapher (parafer) Parapheur Parc Parcelle Parcours

francoanglaise sur le Canal de Suez. 3. Nasser est parvenu à s’imposer dans tout le monde arabe comme un modèle de courage, se dressant pour les droits de son peuple. Son rôle fut cependant limité par les divisions nationales. Faisant le choix du panarabisme, il est contraint du même coup d’être à l’avant-garde du combat contre Israël. 4. L’importance de la ferveur populaire autour du cercueil de Nasser prouve la popularité du Président égyptien dans la population égyptienne, et vraisemblablement

assez forts en nous pour déterminer et canaliser les efforts. Islamisation et arabisation doivent aller de pair. Le nationalisme arabe, étroit et laïc, parle un arabe passionné et hautement poétique. Cet arabe exprime avec intensité l'idéologie du panarabisme « socialiste, progressiste et révolutionnaire ». Mais il reste une langue du discours enflammé infirme dans les fonctions de la connaissance, -infertile en réalisations authentiques. C'est que les idéologies laïques forcenées dites et écrites en

développement de l’antagonisme entre Juifs et Arabes en Palestine) dans les années 1920 et 1930 est à l’origine de la fondation du premier mouvement politique panarabe fondé en 1931 à Jérusalem. Le roi Faysal d’Irak incarnait pour beaucoup le panarabisme, mais Faysal meurt en 1932. Le projet panarabe se heurte alors aux ambitions et aux réticences craintes des divers pouvoirs locaux arabes. Des mouvements se constituent néanmoins dans les divers pays arabes, ayant comme seul vrai dénominateur

élèves la complexité historique et humaine du problème. Comme l’écrit Yves-Pierre Ajchenbaum dans l’ouvrage Israël-Palestine, une terre, du sang, des larmes (éditions Librio, Le Monde, 2002), depuis le XIXe siècle et « tout au long du XXe siècle, le panarabisme et le sionisme vont s’affronter plus ou moins pacifiquement selon les périodes, mais la construction d’une entité complexe multiculturelle et multiconfessionnelle ne sera jamais concrètement envisagée […] En 1922, la population arabe de Palestine