Paradoxe De Condorcet

1792 Jean Verdier, médecin et avocat, se plaint que la gymnastique soit évincée des collèges pour laisser place à des jeux futiles. La Révolution allait mettre l'éducation à l'ordre du jour. Différents rapports dont celui de Talleyrand en 1791, Condorcet en 1792 et Le Peletier en 1793, Robespierre, conduisent le gouvernement révolutionnaire à penser une école républicaine. Gilbert Romme, membre du Comité d’instruction publique présente un nouveau rapport : « Rapport sur l'instruction publique considérée

(1757) ; Entretiens sur Le Fils naturel (1757) ; Le Père de famille (1758) ; Salons (1761 ; 1767) ; Essais sur la peinture (1766) ; Lettres à Sophie Volland ; Le Neveu de Rameau (1762) ; Le Rêve de D’Alembert (1769) ; Jacques le Fataliste (1773) ; Le Paradoxe sur le Comédien (1773)… Diderot philosophe, véritable « polygraphe » : encyclopédiste, dramaturge, romancier, conteur, essayiste, critique et théoricien d’art, épistolier. 10 Mais aussi : Marivaux (L’Île des esclaves, 1725 ; Le Jeu de l’Amour

Puis Ce sera l'avènement du plus fort qui règnera sur les autres sans aucune limite, selon son plaisir. Il n'y aura plus de rapport entre riches et pauvre, gouvernants et gouvernés. Il n'existerait que le rapport de domination : maître et esclaves. Paradoxe : A cette époque d'inégalité absolue, ce sera une époque d`égalité absolue. Les esclaves sont en effet égaux en l'absence des droits. Toute cette évolution est la cause du progrès. L'homme du 18ème siècle est rendu méchant et asservi «L'homme est

ridicule. Les courtisans du prince, moitié par persuasion, moitié par perversité, l' excitaient à la profusion. C' est là que fut réduite en système cette maxime que le luxe enrichit les états : on mit du savoir et de l' esprit à soutenir ce paradoxe en prose ; on l' habilla en beaux vers ; on crut de bonne foi mériter la reconnaissance de la nation en dissipant ses trésors. L' ignorance des principes conspira avec la dissolution du duc d' Orléans pour ruiner l' état. La France se releva

une union fédérale ». A) la révolution française et l’Europe Avec la révolution disparaît l’Europe cosmopolite. On a l’idée que les peuples doivent former des nations. Seuls quelques auteurs veulent perpétuer l’esprit du cosmopolitisme. Le paradoxe, c’est que les philosophes des lumières sont les penseurs qui inspirent les révolutionnaires. Les auteurs contre-révolutionnaires sont Burke, Bonald, Antraigues. Ils sont profondément réactionnaires et contre les lumières. Avec la révolution, ce

ne répond à l’organisation rationnelle. J. Elster a remis en cause cette rationalité, qui ne peut être qu’individuelle, car toute décision collective exige un compromis, et tout compromis exclu la possibilité d’une analyse rationnelle. Le paradoxe de Condorcet énoncé en 1785 avance l’argument selon lequel parmi un même électorat et lors d’une même élection, il est possible de montrer qu'un groupe majoritaire préfère A à B qu’une autre majorité préfère B à C et qu’une tierce majorité préfère C à A

que l’exercice de la justice et l’application des peines sont du ressort du pouvoir judiciaire. Peut-on cependant accepter qu’un Etat tue au nom de la Justice ? N’est-ce pas là justement une réponse violente et haineuse ? C’est, pour le moins, un paradoxe que la société prétende protéger la vie des hommes en décidant d’en tuer quelques-uns. L’Etat ne donne-t-il pas là l’exemple – légalement – de la violence suprême ? Pour rompre l’engrenage de la violence, la société ne gagnerait-elle pas à employer

l'Allemagne avait la paix pour objet. Et aujourd'hui les responsables du monde parlent éloquemment de la paix. Chaque fois que nous larguons des bombes sur le Nord-Vietnam, le président Johnson parle éloquemment de la paix. Comment expliquer ce paradoxe ? C'est qu'ils parlent de la paix comme d'un but lointain, comme d'une fin que nous visons, mais un jour il faudra comprendre que la paix n'est pas seulement un but lointain que nous nous fixons, mais un moyen qui nous permet d'arriver à ce but

sagesse dans la mesure ou ils vont déterminer que le progrès puissance au sens scientifique entraîne des progrès économiques, politiques, voir moraux. Autrement dit on aurait un sens de l'histoire dont la finalité serait la civilisation globale. Ex: Condorcet, notamment dans son « esquisse d'un tableau historique des progrès du genre humain ». C'est en quelque sorte le projet moderne du progrès. Il va se trouver que le progrès puissance va être l'objet de critiques multiple dans le XXIème dans la 1GM

facile, et qui semble le plus vain, le plus sophistique le plus inutile, le plus creux qui soit. Pour conduire le disciple à prendre au sérieux ce jeu, juste assez, mais non point trop, il est utile de rappeler ce qu'était Parménide, et quels paradoxes il jeta dans le monde. Rien n'est plus aisé à comprendre dès que l'on s'en tient au discours. L'être est et le non-être n'est pas, tel est l'axiome initial. D'où l'on tire que l'être est un ; car s'il était deux, un des deux Alain, Idées. Introduction