Paradoxe Sur Le Comédien Diderot

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pleine connaissance de cause permettre le mariage d'Eroxène avec son frère Lélie (ce qu'il avoue en l'appelant «cette incestueuse et fatale alliance», V, 3). Analogue tragique: l'inceste consommé. L'amour «sincère». Northrop Frye a bien souligné le paradoxe des amoureux de comédie: ils symbolisent la libido naturelle, les forces érotiques et dynamiques qui defient le pouvoir établi, mais ce sont des personnages relativement pâles (surtout l'amant). Presque toutes les comédies comportent un intérêt amoureux

autre manière de voir le réel • Permet de rentrer dans la pensée et dans les émotions d’un autre • On se fond partiellement dans l’autre à travers un processus d’identification Dramaturgie : a des origines religieuses ; les prêtres étaient des comédiens. Anecdote : Petit récit qui vaut pour l’intérêt piquant qu’il procure 1. De base, le mot a un sens péjoratif (récit secondaire et marginal) 2. Corpus de Ernst Kris et de Otto Kurz : construction de l’image d’un artiste dans un temps donné 3

français contemporain\Tribulations de l’écriture dramatique en France Savary crée le Grand Magic Circus : Zartan, De Moïse à Mao, Good Bye Mister Freud, etc. C’est le bal popu revisité par le burlesque américain et joué par l’éternelle troupe des comédiens ambulants. En 1971, Robert Wilson monte, sans un mot, Le Regard du sourd. Spectacle qui exercera une influence profonde sur tout le théâtre contemporain, comme un peu plus tard La Classe morte, de Tadeusz Kantor, spectacle lui aussi de peu de

dont la formation littéraire était achevée, Marivaux se tourna vers le théâtre. Paris comprenait à l’époque trois théâtres privilégiés : l’Opéra, la Comédie-Française et le Théâtre-Italien. Il allait écrire des pièces pour les deux derniers. Les Comédiens-Français, dont la troupe, issue de la fusion de celle de Molière avec sa grande rivale, celle de I'Hôtel de Bourgogne, régnait dans la capitale, mais était sclérosée. Ils avaient un jeu lent, statique, apprêté, plein d’affèterie, marqué par le réalisme

français & européen : Les Lumières. 1. Montesquieu, Lettres Persanes, « Rica à Rhédi », lettre XCIX (1721) 2. Diderot & d’Alembert, Encyclopédie, articles « Boa », « Capuchon », & « Zzuéné » (1571-1772) 3. Swift, Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres

Bergers » HISTOIRE DES ARTS L’histoire d’Amour et de Psyché, d’Apulée à Rodin Exercices d’approfondissement 1 M.-T. Lung-Fou, Contes créoles, « Compère Lapin et le Grand Diable » J. de la Fontaine, Fables, « Le Loup et l’Agneau » 2 D. Diderot, Ceci n’est pas un conte 3 Ovide, Les Métamorphoses, « Arachné » Prolongements 6 S O M M A I R E Séquence 7 Les pouvoirs du discours Bossuet, Sermon du mauvais riche V. Hugo, Discours sur la misère TEXTE 2 Voltaire, Candide D’UN TEXTE A L’AUTRE

mondaine. Pire, elle expose celles qui ne demeurent pas sagement cloîtrées, aux dangers de la vie sociale, au risque de croiser l’itinéraire d’un libertin… Mais ces jeunes filles sont-elles plus en sécurité à l’écart du monde ? Il semblerait que non. Diderot le démontre parfaitement dans La Religieuse, roman paru en 1796, qui constitue la plus effroyable satire des couvents. Le voeu de chasteté ainsi que toutes les privations subies dans ces asiles, conduisent certaines d’entre elles à des pratiques

l'imagination, cette maîtresse d'erreur). | |- Si on se trompe en sachant que l'on se trompe, n'est-ce pas un jeu, un "comme si" dont on est dupe sans être dupe: pour comprendre, utilisez Diderot, Le paradoxe du | |comédien. Analysez le mensonge au théâtre: peut-on vraiment s'identifier au personnage, se croire Harpagon? Un mensonge maîtrisé est-il encore un mensonge. | |- Si on se trompe sans le savoir, peut-il y avoir autre chose qu'une

tout en cultivant les beaux-arts. La cour représente un modèle de civilisation, régi par des conventions sociale, des principes moraux. => les codes de l’élite aristocratique. Trouveurs (des créateurs) confient leurs chansons à des jongleurs (comédiens, conteurs, mime, chanteurs) Amour courtois : un amoureux dévoré par une passion absolue Lai (du celtique « laid » = chanson): « bref poème lyrique chanté par des jongleurs bretons qui s’accompagnaient de la harpe celtique » (p. 33). Fin du 12ième