Paradoxe Sur Le Comédien Diderot

Molière : celles-ci sont remplies d’obscurités et de contradictions qui, pour le moins, incitent à une suspicion qui augmente dès que l’on cherche à comprendre l’enchaînement de certains faits, et à découvrir l’origine de nombreuses anomalies ou paradoxes. « Le mystère Molière.  Fait unique dans les Lettres françaises, et demeuré à ce jour inexplicable, alors que Molière était célèbre, richissime, courtisan et courtisé, il n’a laissé : - aucun manuscrit de pièces ou de poésies, - aucun carnet

demeurent à la lecture (coup de théâtre, quiproquo, etc....)   II. Mais intérêt de la représentation A. Le texte théâtral est fait pour la scène. (Par exemple, l'aparté se comprend mieux quand il est joué ; cela est vrai de tous les jeux de scène). Le comédien par son jeu et le ton adopté fait mieux comprendre le sens de la pièce. B. La mise en scène est toujours intéressante car : - elle suppose des choix (distribution, décor, costumes,...). - elle est donc une lecture particulière de la pièce, une

Supplément au voyage de Bougainville Denis Diderot De 1766 à 1769, Bougainville, marin et militaire, mène une expédition autour du monde. Il rédige son journal de voyage intitulé Voyage autour du monde, publié en 1771. Son récit dresse des descriptions détaillées des colonies, des populations et des paysages. Il frappa ses contemporains par son portrait d'une société tahitienne guidée par la quête du plaisir où l'homme est délivré de la tyrannie du travail. Diderot, philosophe et encyclopédiste français

comédie. Diderot (Le fils naturel). Art d’imitation fondé sur la nature et la vérité, doit peindre les péripéties de l’existence moyenne, analyse des « conditions sociales », prose, pantomime, tableaux vivants, mise en scène primordiale, renoncement à l’unité de lieu. • Nivelle de la Chaussée, Diderot, Sedaine, Mercier. (Diderot, Paradoxe sur le comédien : « système de déclamation », « l’illusion n’est que pour vous ; il sait bien, lui, qu’il ne l’est pas [le comédien] » ;

(Essai sur le genre dramatique sérieux, 1767). C'est donc une nouvelle mimesis, une nouvelle conception du monde que nous propose le drame bourgeois. L'auteur n'est plus un domestique asservi aux grands. Cet aspect est cependant plus sensible chez Diderot que chez Beaumarchais, dont l'héroïne Eugénie demeure une jeune femme noble. Faire de la condition « l'objet principal » (Entretiens sur le Fils Naturel, 1757) donne à l'auteur l'occasion de pouvoir parler de la classe à laquelle il appartient, la

mélodrame emphatique et moralisant fut inspiré, avec un bonheur relatif, des drames bourgeois de Diderot, le pathétique familial bridant le talent de Beaumarchais qui était fait pour la gaieté et la démesure. Il n'annonçait nullement sa verve comique. Dans l’”Essai sur le genre dramatique sérieux” qui servait de préface à la pièce, véritable manifeste où il reprenait et précisait les idées de Diderot dont il n'a cessé de vanter le génie, il montra même quelque mépris pour le théâtre comique. Au

Marivaux. Prévost. (p.58) 16.Le théâtre. Le sage. Marivaux. (p.61) 17.La crise de la poésie. Les idées esthétiques. La nouvelle sensibilité. (p.63) 18.Voltaire, théoricien, « philosophe » et écrivain. (p.64) 19.Un homme-clé du XVIIIéme siècle :Diderot. (p.68) 20.Rousseau et le préromantisme. (p.71) 21.Vers la Révolution. Le théâtre : Beaumarchais, Mercier. Le roman : Laclos, Sade. La poésie : Chénier. (p.75) 1.Humanisme et Renaissance. L’École lyonnaise. Rabelais

fils, ses inimitiés avec ses concurrents... On pense forcément à cette dernière représentation du malade imaginaire où la fiction finit par coller à la plus tragique des réalités. Le siècle suivant verra en France, en particulier par l'entremise de DIDEROT, les avancées les plus notables en matière de jeu d'acteurs. Siècle encore fortement influencé par le classicisme - Voltaire reprend Œdipe - l'initiateur de l'encyclopédie sent le besoin d'ancrer le drame dans le cadre de son époque tout en respectant

des sciences, un mémoire qui fut refusé. Et il ne reçut que des encouragements. Il dut se résigner à vivre de leçons de musique. Il chercha l’appui de grandes dames, devint secrétaire de Mme Dupin, femme d'un conseiller du roi, se lia d’amitié avec Diderot et Grimm. Puis Mme de Broglie lui procura une place à Venise, chez l’ambassadeur de France, M. de Montaigu. Devenu un personnage, il voyagea en chaise, distribua des pourboires. Mais, par malheur, M. de Montaigu était un incapable plein de morgue

qui ne sont pas nécessairement ni exclusivement celles d’une meilleure « utilisation » qu’on pourrait en faire, voire d’une manipulation pure et simple. - dans cette perspective, on peut solliciter et élargir les remarques de Diderot concernant le « Paradoxe sur le comédien » : la plus grande maîtrise de soi comme acteur, afin de produire les effets passionnels les plus efficaces sur les spectateurs (le bon acteur se travaille à acquérir une certaine insensibilité, ce qui ne veut pas dire qu’il devient