Parlement de Toulouse

seul, qui bouscule la tyrannie du si charmant siècle de Louis XV. Les faits Le 13 octobre 1761, Jean Calas, marchand lingier protestant, retrouve l'un de ses enfants, Marc-Antoine, mort étranglé dans la maison familiale, rue des Filatiers à Toulouse. Le capitoul (officier municipal) David de Beaudrigue est chargé de l'enquête. Il interroge Jean Calas, son fils Pierre ainsi que Gaubert de Lavaisse, invité le soir du drame. Ces derniers donnent des indications vagues sur les circonstances dans

Pour autant, Voltaire n'est pas athée mais revendique l'existence d'un être suprême (Voir production sur le déisme). Voir ses œuvres concernant l'affaire Calas et Sirvas Affaire calas : L'erreur judiciaire de l'affaire Calas, commise par le parlement de Toulouse en 1762, s'explique par l'intolérance religieuse persistant au siècle des Lumières.  Louis XV considère les protestants avec une relative bienveillance : l'exercice de leur culte est devenu pratiquement libre, Le 13 octobre 1761 Marc Antoine

Affaire CALAS Le 12 octobre 1761, Marc-Antoine Calas, fils aîné d'un commerçant protestant de Toulouse, était trouvé pendu dans le magasin de son père. Suicide ou crime, cette mort demeure une énigme judiciaire. Il semble que le jeune Calas fut assassiné, mais non pas par les siens, ni pour des motifs religieux. L'enquête est faussée dès le départ par un préjugé anti-protestant : la rumeur publique veut que Marc-Antoine ait désiré se faire catholique et que ses parents l'aient tué pour cette raison

L'affaire CALAS I) Qui était Jean CALAS ? Calas est né en 1668 et habitait à Toulouse. Il est né dans une famille protestante dans le sud de la France mais est pourtant baptisé catholiquement quatre jours après sa naissance. En 1722, il s'installe à Toulouse comme modeste commerçant de linge. En 1731, il épouse une jeune femme nommée Anne-Rose Cabibel, et ils eurent six enfants : Marc Antoine, Pierre, Louis, Donat, Anne et Anne-rose. Le 18 mai 1759, Marc Antoine Calas est reçu bachelier en

Calas" Gravure d'époque © "Grandes erreurs judiciaires"/Prat Editions Les faits Le 13 octobre 1761, Jean Calas, marchand lingier protestant, retrouve l'un de ses enfants, Marc-Antoine, mort étranglé dans la maison familiale, rue des Filatiers à Toulouse. Le capitoul (officier municipal) David de Beaudrigue est chargé de l'enquête. Il interroge Jean Calas, son fils Pierre ainsi que Gaubert de Lavaisse, invité le soir du drame. Ces derniers donnent des indications vagues sur les circonstances dans

contre un fils qui désirait se convertir au catholicisme. Le capitoul exige un complément d'enquête et le fait passer à la question : sous la torture, le vieil homme avoue le crime avant de se rétracter. Condamné à mort le 9 mars 1762 par le Parlement de Toulouse, Jean Calas meurt le lendemain, étranglé puis brûlé sur la place Saint-Georges. Dix jours plus tard les co-accusés sont jugés : Pierre Calas est banni (il part s'installer à Genève, capitale calviniste), sa mère Anne-Rose Calas, la servante

des requêtes du Parlement. Il participera également au Parlement de Paris. En 1617, il écrira un recueil des arrêts du Parlement de Toulouse et sera l'auteur de treize livres des Parlements de France. D'Aguesseau est un magistrat français qui fit une brillante carrière auprès du roi. Il était avocat du roi au parquet, devint ensuite avocat général au Parlement de Paris puis procureur général. Maupeou est un magistrat et homme d'état français qui établit une réforme du Parlement de Paris. Celle-ci

L'Affaire Calas . L'affaire Calas est une affaire judiciaire qui se déroula au milieu du XVIIIe siècle à Toulouse, rendue célèbre par l'intervention de Voltaire. L'affaire est révélatrice du traitement, à l'époque, d'un suspect, puis accusé, sans l'appui d'un avocat (remplacé par des libelles nommés factums), où une hiérarchie des preuves (adminicule et monitoire), le secret de l'instruction et une procédure inquisitoriale transforment le suspect en victime expiatoire. Cette terrible histoire

l’intolérance religieuse et de l’arbitraire dans des affaires qu’il a rendues célèbres (Calas, Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally). QUESTION 6) Affaire CALAS Le 12 octobre 1761, Marc-Antoine Calas, fils aîné d'un commerçant protestant de Toulouse, était trouvé pendu dans le magasin de son père. Suicide ou crime, cette mort demeure une énigme judiciaire. Il semble que le jeune Calas fut assassiné, mais non pas par les siens, ni pour des motifs religieux. L'enquête est faussée dès le départ

protestante; l'enfant reçoit quatre jours plus tard le baptême de pure forme de l'Eglise catholique. 19 octobre 1731 : Jean Calas épouse Anne-Rose Cabibel, protestante comme lui. Il est installé depuis 1722 comme marchand lingier rue des Filatiers à Toulouse. Le couple aura quatre fils (Marc-Antoine, Pierre, Louis et Donat) et deux filles, Anne et Anne-Rose. 7 novembre 1732 : Baptême de Marc-Antoine Calas. 1756 : Conversion au catholicisme de Louis, peut-être due à l'influence de la servante très pieuse