Parlementarisme Orléaniste

IIIème République (en 1925 appel au meurtre d’Abraham Schrameck, en 1936 contre Blum). En 1937, l’Action française est désavouée par le prétendant au trône, le Comte de Paris qui après le décès de son père le Duc de Guise, renoue avec la tradition orléaniste. En 1938, Charles Maurras entre à l’Académie française. Pendant la guerre, il est un temps un pétainiste convaincu (« divine surprise ») et convaincant. Mais il se montrera bien vite plus retenu et de détachera du régime. En 1945 il est arrêté et

IIIe République * Contexte et contenu de la Constitution La Constitution de 1875 constitue le plus long des régimes mis en place en France. Achevée en 1946, au sortir de la guerre, elle comportait un parlementarisme trop prononcé engendrant des instabilités importantes au sein de la vie politique en constituant une République parlementaire. La loi était l’autorité suprême en ce qu’aucun contrepoids n’était prévu. Ce régime quelque peu précaire s’installe désormais pourtant, et il deviendra

que seul régime politique possible en France, pose donc problème. Comment faire des Français des républicains ? C'est à cette question que les premiers gouvernements de la IIIe République, dominés par des républicains libéraux et défenseurs du parlementarisme, vont répondre. Ils vont dans un premier temps affirmer leur idéologie républicaine et consolider la république face à ses opposants. Les premiers gouvernements vont également faire en sorte que la culture républicaine domine en établissant un

majorité des grandes villes et de la région parisienne : la France est coupée en deux. Les Français sont donc divisés (ex : les lois constitutionnels de 1875 placent les bases du régime mais traduisent le compromis entre républicains modérés et orléanistes : le régime est parlementaire mais le Président –monarchiste- a d’importants pouvoirs) et peu ralliés à la République. * De plus, Mac Mahon à la tête de la République depuis 1873 met en place un régime d’Ordre Moral : les Français sont touchés

Louis Napoléon Bonaparte. C'est une victoire écrasante pour ce dernier, mais il a à sa disposition une Assemblée divisée en toutes parts. La droite est divisée en monarchistes et bonapartistes, les premiers étant eux même divisés en légitimistes et orléanistes. À gauche, les républicains sont scindés entre modérés, radicaux et socialistes. Il n'en faut pas plus pour aiguiser le désir conquérant de Napoléon, étonnamment identique à son oncle. Il nomme des ministres à sa convenance, ne tenant pas compte

le conseil de régence (voyez le document 4c de la plaquette de travaux dirigés). Trop tard, nul ne s'occupe plus de lui. Il reste une solution aux modérés, la branche cadette de la famille royale, les Orléans. B) La solution orléaniste Depuis quelques années, un parti orléaniste s'est ébauché, avec le vieux Talleyrand, Laffitte, des journalistes comme Thiers, etc. Ils souhaitent un roi qui règne sans gouverner, qui accepte l'héritage de 1789. Ce Roi, c'est LouisPhilippe d'Orléans, cousin des Bourbons

serment à l’empereur et donc de siéger (dont Emile Ollivier). Le groupe est complété en 1858 par deux nouveaux députés républicains, ce sera la seule opposition jusqu’en 1863. À droite du gouvernement en effet, les royalistes sont divisés. Les orléanistes, fidèles à la famille de Louis-Philippe, sont satisfaits de la politique bonapartiste et se rallient au gouvernement. Les légitimistes sont au contraire fortement opposés au gouvernement, mais du fait qu’ils ne participent pas à la politique

parlement va se servir de la procédure à chaque fois qu’il se trouve en désaccord avec les ministres. La notion de parlementarisme va alors naitre. Régime dans lequel le parlement peut engager une responsabilité de type politique contre le gouvernement. On retrouvera cette pratique en France surtout à l’époque des chartes au 19ème siècle. La doctrine distingue deux types de parlementarisme : dualistes et monistes. Dualiste = vie du gouvernement dépend à la fois du roi et du parlement. Double responsabilité

Boulangisme Introduction On a parlé du boulangisme comme d'un véritable "syndicat des mécontents", où se retrouvèrent des républicains autoritaires, des radicaux dégoûtés du parlementarisme et de ses affaires, des nationalistes impatiens de la "revanche" sur l'Allemagne, des bonapartistes et enfin des monarchistes orléanistes qui voyaient dans un coup d'Etat militaire le prélude possible d’une restauration. Dès lors, la multitude et l'hétérogénéité des composants du mouvement boulangiste rendent

devant la Chambre. Le législatif est tenu par 2 Chambres (Sénat, 75 sénateurs inamovible désignée par L’Ass. Nat. Et 225 élus départementaux, au suffrage indirect. La Chambre) Cette constitution est un compromis entre républicains modérés et orléaniste. Elle instaure un régime parlementaire mais sans principe 2° Conséquences politiques. Après la démission de Mac Mahon, série de lois républicaines, transfert du siège du pouvoir à Paris, fête nationale le 14 juillet, la Marseillaise hymne nationale