Parlementarisme Orléaniste

parties thématiques agrémentés de nombreuses citations, documents complémentaires et schémas utiles à la compréhension de cette époque. En voici la 4ème de couverture: « La République des libertés, l'affaiblissement du pouvoir exécutif, le parlementarisme triomphant : la France des débuts de la IIIe République (1870-1896) fonde véritablement le modèle républicain, définissant une tradition et une culture politiques. Mais le fonctionnement du régime est fait aussi de crises : le boulangisme, Panama

qui avaient la confiance de la chambre, même si celle-ci ne pouvait pas les reverser. Chaque année, le parlement répondait au discours du trône par le vote de l’adresse, et cela permettait aux députés de s’exprimer et c’était là un embryon de parlementarisme. Cependant, le roi Charles X qui a succédé à son frère Louis XVIII en 1824, a eu une attitude différente. Il prenait au contraire des ministres n’ayant pas la confiance de la chambre pour affirmer son autorité sur les députés. Lorsque les députés

attributions (politique intérieure, armées, initiative de la loi, pouvoir réglementaire) ▪ Pouvoir législatif : chambre des Pairs et chambre des députés. Pouvoir de suggestion des lois - collaboration équilibrée des pouvoirs : début du parlementarisme - moyens d’actions réciproques (Roi = droit de dissolution / parlementaires : adresse, pétition, discussion du budget et de l’impôt) 2- l’œuvre politique A- règne de Louis XVIII (1814-1824) - drapeau blanc - pas de déclaration

partie de la nation capable d’exercer les pouvoirs politiques : la classe moyenne. B – De la Seconde à la Troisième République : un long cheminement d’un Etat minimal à La Seconde République, entre ruptures et continuités de la pensée des Orléanistes La Révolution de 1848 clôt une période dans l’histoire du libéralisme ; plus qu’une crise politique, sociale ou morale, c’est vraiment l’effondrement d’un système, la fin de l’euphorie libérale. Cependant les libéraux considèrent la Révolution

tendances : * Les légitimistes (partisan du Comte de Chambord, petit fils de Charles X de Bourbon [Henri VIII si règne] – les plus traditionnalistes des conservateurs) avec un électorat de grands seigneurs et de nobles de province * Les orléanistes (partisan du Comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe d’Orléans [Philippe VII d’Orléans si règne], prise en compte de l’héritage de 89, drapeau tricolore et engagés dans la modernité) avec un électorat de bourgeois. * Les républicains

communes. La responsabilité politique est née au XVIIIe certainement à partir de leur responsabilité pénale. Il y a une sorte de bascule et là on prend l'habitude mettre en cause leur responsabilité politique. C'est un trait les plus forts du parlementarisme anglais. Aujourd'hui, cette responsabilité n'a plus du tout le même sens car on ne voit pas la majorité du premier ministre renverser ce dernier. Sur 100 ans, il n'y a eu que deux cabinets ministériels renversés ( Mac Donald en 1924 et Calagan

C. Le fonctionnement du régime (la pratique politique introduit le régime parlementaire). 1) Appréciation sur l’application de la Charte Par son fonctionnement, le régime introduisit pour la première fois en France le parlementarisme. La pièce maîtresse du parlementarisme, c’est la responsabilité des ministres : elle permet résoudre les divergences de vues qui s’élèvent entre l’exécutif et le Parlement. Cette responsabilité dont la Charte ne parlait pas entre dans les mœurs par la pratique.

ainsi que "les ministres sont solidairement responsables devant les chambres de la politique générale du gouvernement et individuellement de leurs actes personnels". Il consacre ce qui n'avait été qu'une pratique. Quelle serait la nature du parlementarisme désormais institutionnalisé ? La crise du 16 mai 1877 va répondre à cette question. L'équilibre imaginé par les lois de 1875 ne va pas tarder à être rompus au profit des républicains qui vont réussir à imposer une nouvelle lecture de la constitution

parlementaires. 2) Le régime parlementaire Le second modèle, le régime parlementaire ou « parlementarisme », illustré notamment historiquement par la Grande-Bretagne, se détermine par une séparation souple des pouvoirs. Ceux-ci entretiennent des rapports étroits, à la fois de collaboration réciproque dans l’exercice des fonctions et de conditionnement dans leur existence respective. L’origine du parlementarisme est historiquement liée au face-à-face que se sont livré un pouvoir monarchique encore fort

familles ayant régné sur la France ne peuvent être élus. Le choix du septennat a été fait à la naissance de la IIIème, précisément le 20 novembre 1873. Dans le contexte de l’époque , caractérisé par la division des monarques légitimistes et des orléanistes, il s’agissait de laisser au comte de Chambord , légitimiste , le temps de mourir pour permettre au comte de paris d’être à même de rétablir la monarchie disparue en 1848. Le septennat présidentiel a donc été déterminé en fonction de l’espérance