Parlementarisme Rationnelle

totalitarismes sont-elles comparables? Un même rejet de la démocratie libérale a)Le refus de la représentation du peuple Fascisme, nazisme et stalinisme rejettent l'idée de représentation du peuple. Pour Lénine comme pour Staline, le parlementarisme est désigné comme un moyen au mains de la bourgeoisie pour opprimer le prolétariat. En Allemagne & en Italie, il est accusé de menacer l'unité nationale. b) Le rejet du pluralisme Les 3 idéologies condamnent le pluralisme politique

les individus croient dans le caractère sacré ou divin de cette coutume ou de cette tradition. * La domination légale : elle est fondée sur la croyance dans la loi (C°L et règlementaire). Cette légalité à été mise en place par des processus rationnels. * La domination charismatique : elle repose sur la croyance dans l’autorité d’un chef, cette croyance étant motivé par les talents personnels du chef (ex : Hitler). Alain Touraine (1925-), Qu’est-ce que la démocratie ? (1994). Il fonde

rompre avec les matrices généralisantes, on perd en finesse. On resserre les approches sur une dimension significative. On a donc des paradigmes sur le rôle des acteurs, de l’histoire, ou des facteurs culturels. - Acteurs : école dite « du choix rationnel ». Courant dominant dans les universités US. S’appuie les bases de l’individualisme méthodologique, raisonnement qui met l’individu au centre de l’action, met l’individu calculateur au centre du moteur. On peut repérer la rationalité des acteurs

donc moins fortes. 2. La diffusion des modèles a. La diffusion du modèle français d’unité territoriale . Dans l’esprit de 1789, l’organisation administrative du territoire est conçue comme une mécanique bien agencée. Il s’agit d’un édifice rationnel, clairement organisé qui implique une chose essentielle : l’application d’un droit uniforme sur le territoire. Si on découpe le territoire, il faut faire attention à ce que ce découpage ne porte pas atteinte à l’idée d’indivisibilité du territoire

démocratique, parlementaire et sociale. Le régime constitutionnel du Royaume est fondé sur la séparation, l'équilibre et la collaboration des pouvoirs,… ». En réalité, on est là devant un régime qui opère un recoupement évident entre les principes du parlementarisme dualiste, dans son acception orléaniste classique, et une perception particulièrement marocaine de la monarchie « sultanienne/ khalifale »16 où le Roi règne et gouverne simultanément en étroite collaboration avec le gouvernement, dont il est réellement

volonté générale (dont la loi est l’expression) . Elle n’est en aucun cas une simple addition de volontés particulières ; ce concept n’est donc pas simplement quantitatif mais aussi qualitatif. Cela revient à dire que cette volonté est toujours rationnelle et juste. - Cela pose ensuite, en poursuivant la réflexion de la remarque précédente, le problème de la dérive unanimitaire de la pensée de Rousseau. S’il affirme que l’unanimité a parfois existé (au moins de manière virtuelle comme lors du

« l’organisation de la République est décentralisée ». Mais cette décentralisation n’a pas que des avantages : * Elle permet certes d’agir plus vite et mieux, mais il n’est pas certain que la région ou le département soit un espace économique plus rationnel, ou moins coûteux que l’Etat. * De la même manière, la proximité ne garantie pas nécessairement l’égalité de traitement. La proximité peut aussi favoriser un certain nombre de manœuvres, une certaine forme de partialité, et aussi hélas des

tradition: les coutumes sanctifiées pas leur validité immémoriale et par l’habitude que les hommes ont de les respecter. -le charisme -la raison: la légalité. Source principale de la légitimité de l’état moderne. À noter que ce qui est considéré comme rationnel évolue dans le temps et l’espace. Quand y a-t-il état? 5conditions: -présence d’une population et sa reproduction -présence d’un espace, habité, aménagé, modifié -existence d’un mode de production économique assurant sa subsistance, surplus pour

durable, légitime (ça a mis du temps). Le sociologue Max Weber avait distingué 3 types de légitimité : la légitimité dynastique des anciens régimes, la légitimité charismatique (justifié par son prestige, comme Napoléon), et la légitimité légale rationnelle, c’est a dire la légitimité qui se tire du droit. Mais du point de vue juridique, le consentement ou la légitimité n’entre pas en compte dans la définition d’un État. On dit alors que ce qui le caractérise est qu’il exerce un pouvoir souverain.

modèle européen : le caractère bi- ppartite lui-même du modèle peut apparaître remis en cause à travers un phénomène d’imbrication des pouvoirs législatif et exécutif. L’indépendance de l’exécutif à l’égard d’une assemblée, dans le cadre d’un parlementarisme moniste, atteint le principe même de la séparation des pouvoirs. Mais, ce modèle européen connaît une double évolution : -d’une part, il y a la montée en puissance du pouvoir juridictionnel. La généralisation des mécanismes de justice constitutionnelle