Parodie De Phedre

Étude de l’espace (1 h) • Objectifs : 1) Faire apparaître l’importance des lieux au théâtre ; 2) Montrer que le huis-clos qui définit l’espace à la fin de la pièce est une caractéristique définitoire de la tragédie moderne (cf. Phèdre) • Mise en  commun des remarques, suivie de l’élaboration collective d’une fiche de synthèse : |1) Un espace en réduction. | |2) Les voies de communication

passions grâce à ce qu’il appelle la catharsis (le spectacle de la violence et des passions négatives permet au spectateur de s’en libérer). La tragédie classique Les tragédies classiques les plus connues sont Andromaque (1667) ; Britannicus (1669) et Phèdre (1677) de Jean Racine. LE Théâtre : texte & représentation 6/6 Les règles : La tragédie classique doit comporter 5 actes. L’acte I est celui de l’exposition, les actes II, III et IV servent l’action ; l’acte V est le dénouement

rapportée à un sujet trivial ou familier afin d’aboutir à un effet comique. (ex traditionnel : Le Lutrin de Boileau). le registre satirique fait de dénonciation souvent associée à l'humour qui est une prise de distance amusée ou à la parodie qui reprend les procédés d'écriture pour se moquer, ou encore à l’ironie qui consiste à vouloir faire comprendre le contraire de ce que l’on dit et repose donc sur l’implicite en jouant de figures de rhétorique comme l’antithèse, l’oxymore

L’appel du 18 juin, 1940 - Une affiche : cf. L’appel du Général de Gaulle Langues et cultures de l’antiquité : - L’emprunt chez La Fontaine La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf - comparaison des textes de La Fontaine et de Phèdre - Texte d’Homère, extrait de l’Odyssée, sur le cheval de Troie : une stratégie de guerre - Poterie représentant le cheval de Troie : les autres arts pour raconter l’histoire Activités : A voir sur Youtube : Fabrice Luchini récite Les femmes

en cause. Influencé par le roman picaresque espagnol, ce courant non aristocratique est aussi produit par la réaction contre les excès idéalistes et sentimentaux des romans héroïco-précieux dont se moquent les auteurs satiriques avec des sortes de parodies comiques. C’est essentiellement dans le genre encore flou du roman que ce courant réaliste et plutôt burlesque sera productif en privilégiant un récit enjoué, parfois embrouillé cependant, avec des personnages communs placés dans des situations

Kerr l'a souligné dans un ouvrage intelligent intitulé Tragedy and Comedy (2), où il les met en contrepoint, expliquant l'une par rapport à l'autre, et jette ainsi une lumière nouvelle sur ce fait, que la comédie n'est pas seulement satire (voire parodie) du monde, mais plus précisément satire de la tragédie. Du coup la question du rire comique est réorientée non seulement vers la «vie» mais aussi vers des considérations littéraires. Dans une perspective fondamentalement différente de celle de Frye

Jean Racine, Phèdre (1677) Explications de texte Phèdre : Acte II, Scène 5 (623-670) Situation : ils viennent d’apprendre que Thésée est mort. C’est l’un des aveux les plus envoûtants et les plus tragiques de la pièce. C’est le moment où Phèdre tente de vivre son amour en confondant Hippolyte et Thésée. Par le mécanisme du fantasme, elle récrit l’aventure du minotaure et par une série de glissements successifs, elle remplace Thésée par Hippolyte et Ariane par elle-même. Problématique :

consiste à appuyer une proposition initiale d’une suite d’exemples convergents, aboutissant à une idée voisine du point de départ ; registre épique (parodie ( visée comique) ; violence, énergie… • v. 245-252 : l’amoureux ; registre lyrique, voire élégiaque (mais avec toujours une présence épique… cf. v. 250) ; douceur…mais on reste dans la parodie cf. images convenues du regard amoureux, de l’archer de Cupidon, etc. Passage s’opère avec le vers 244 : // expression amoureuse banale de « regard

construisant un récit plaisant, et surtout sans alourdir l’ensemble de longues démonstrations. Ce véritable tour de force n’est pas étranger au succès de Candide. Pour parvenir à ce résultat, Voltaire mélange les traits de divers genres littéraires qu’il parodie : •  le premier est le conte de fées. Le paysage idyllique du début ne manque pas de le rappeler et l’élément perturbateur qui conduit Candide dans les péripéties que l’on connait prend fin lorsque le héros au cœur pur a atteint son but : retrouver

qui consiste à appuyer une proposition initiale d’une suite d’exemples convergents, aboutissant à une idée voisine du point de départ ; registre épique (parodie  visée comique) ; violence, énergie… v. 245-252 : l’amoureux ; registre lyrique, voire élégiaque (mais avec toujours une présence épique… cf. v. 250) ; douceur…mais on reste dans la parodie cf. images convenues du regard amoureux, de l’archer de Cupidon, etc. Passage s’opère avec le vers 244 : // expression amoureuse banale de « regard assassin »