Participation Protestataire

Authorities, Homewood, The Dorsey Press, 1982. 203 Olivier Fillieule concept d’« analyse des cadres » élaboré par Goffman, quelques chercheurs 1 ont tenté d’explorer plus avant les liens entre conditions structurelles, demandes articulées et participation personnelle. Ces modèles font de l’acteur un agent à la fois consommateur et producteur d’informations. Dans le travail de construction du sens, il est influencé à la fois par des forces sociales, des groupes 2 et son idiosyncrasie. Ce programme

de région, réunis dans une même "communauté de citoyens" (D.Schnapper) à horizon universel (on parle aussi en ce sens d'homme "abstrait", sans identité autre que celle d'homme dans sa condition humaine universelle). Cette appartenance et cette participation citoyennes sont alors source d'identité collective, sous la forme d'un sentiment national de solidarité capable de transcender les intérêts particuliers et les identités spécifiques : par là, il permet de réguler les inégalités et conflits internes

origine commune. 2. Dans la conception élective, désigne la communauté constituée par la «volonté de vivre ensemble» et donc d'obéir aux lois de l'État. participation politique : action volontaire, organisée ou ne utilisant des moyens légaux ou non, dans le but d'influencer l'activité du gouvernement (participation électorale, protestataire). pouvoir: capacité d'un individu ou d'un groupe à impose sa volonté à un autre individu ou à un autre groupe, même contre son gré. pouvoir central : pouvoir

facultatif est le vote obligatoire. L’électeur est obligé de faire usage de son pouvoir de suffrage, s’il s’abstient il encourt des sanctions. En Grèce, en Australie et en Belgique par exemple il existe. Dans ces pays on a normalement un taux de participation de 90 à 95%. Les sanctions peuvent être lourdes : en Belgique, un électeur qui ne va pas voter 2 fois en l’espace de 10ans, peut avoir une amende de 150 euros. Un électeur qui ne vote pas 4 fois pendant 15 ans, il ne peut plus voter pendant 10

la distinction pacifiste/non-violent n’existe pas dans le monde anglo-saxon) qui porte « la cause » de la paix. Ce faisant, la paix devient « cause » politique ou idéologique et est en quelque sorte instrumentalisée. Tout discours ou pratique protestataire pacifiste au sens étymologique du terme deviennent après la seconde guerre mondiale un marqueur idéologique. A la création de l’Ecole de la Paix en 1998, Richard Pétris, son fondateur et actuel directeur s’entend dire « La paix ? On ne m’y reprendra

d’instances académiques locales élues recrutant les enseignants et contrôlant les programmes. La réforme agraire avec la distribution des terres à 13 800 000 paysans. Le démantèlement des quelque 1200 Zaibatsu identifiés que l’on veut punir pour leur participation à l’effort de guerre. La promotion du principe d’égalité avec l’octroi du droit de vote aux femmes, la réforme du code civil qui modifie en profondeur le système familial et la condition de la femme mariée ainsi qu’un meilleur accès à l’enseignement

radical et pacifique dans notre pays». En proie à une crise politique voire identitaire sans précédent, éclatée au grand jour au moment de la décision de prendre part aux élections législatives de mai 2012, le FFS peine à sortir de la tourmente. Sa participation «tactique» a provoqué la colère des anciens dirigeants du parti ; Zenati, Bouhadef, Bouakouir, Kerboua, Mammeri répliquent vertement à la direction du parti et dénoncent «une compromission avec le pouvoir et des tentatives de dévier le parti de

sont entièrement libre de leur décision et n’ont aucun lien d’obligation lors de leur choix. L’expression électorale ne coïncide pas avec l’opinion publique c’est pourquoi cette dernière s’exprime hors de la relation électorale : des mouvements protestataires viennent exprimer leur mécontentement « aux portes du Parlement ». Les discussions ont lieu au sein du Parlement, chaque représentant étant libre de changer d’avis au cours de la discussion. Le parlementarisme du XIXème siècle est considéré à

observe depuis quelques années une certaine désaffection à l’égard de la participation politique, l’internet est souvent présenté comme le vecteur possible d’un renouveau de la citoyenneté. Il offre en effet des sources d’information extrêmement abondantes et d’un accès très facile, permet la création de forums de discussions politiques, facilite les mobilisations militantes, rend théoriquement possible une plus grande participation des électeurs à l’élaboration des lois… Pour autant, plusieurs analystes

demande à voir. Dans l’histoire du mouvement syndical en France notamment, le rapport au communisme sera une ligne de fracture discriminante et source de fraction ultérieure. ● La position sur le rapport aux institutions : certains disent que la participation à des organismes étatiques ou paraétatiques a marché et que donc il faut continuer en ce sens. De l’autre côté, les autres (révolutionnaires) campent sur leurs position en disant que le seul moyen c’est la grève générale, etc. C’est à l’origine