Participation Protestataire

ce pouvoir fonctionne réellement. En 3e lieu il conviendra d’examiner les différents acteurs de la vie publique qui sont susceptibles d’intervenir dans et sur la société, on utilisera le terme de forces politiques. Enfin, on s’intéressera à la participation politique, aux activités politiques collectives susceptibles de jouer sur l’intérêt personnel politique. I. Le pouvoir politique et l’Etat Section 1 : La notion de pouvoir politique Tentative de définition du pouvoir politique A

démocratiques, la seule participation attendue du peuple est la participation électorale. Pendant très longtemps, la science politique a distingué deux types de participation politique : une participation conventionnelle et une participation non-conventionnelle. Par « participation conventionnelle », la science politique entendait tout ce qui respecte l’ordre politique : appartenance à un parti, vote, etc. Cette participation vise à renforcer les institutions. Par « participation non-conventionnelle »

principal perdant de la consultation. Mais son électorat stable, son encadrement et sa légitimité lui gardent une capacité de négociation qu’il a utilisée à l’occasion de la constitution du gouvernement dans la mesure où M. Youssoufi tenait à sa participation (7). On pouvait penser, avant les élections, que l’Istiqlal avait un rôle important à jouer comme rempart contre l’islamisme. Le prix à payer en termes de maintien de l’autonomie du Makhzen était sans doute trop élevé et la monarchie semble avoir

Verts. De 1000 adhérents en 1984, les Verts sont désormais 6000, avec un début de réel enracinement local. Mais ce succès est fragile : la stratégie de « ni droite-ni gauche » ne permet pas de dépasser le rôle de parti monothématique et, donc, protestataire. A l’issue d’un débat conflictuel, les Verts tranchent en 1993 en rompant avec le positionnement « ni droite-ni gauche », pour s’inscrire résolument dans le camp de la transformation sociale. Ce choix a un coût : les élections européennes de 1994

anime une nébuleuse d'organisations, dont le F.N., et contrôle une grande partie de la C.G.T. S'il n'a pas rompu avec la tactique de débordement adoptée durant la clandestinité, il accepte peu à peu de mettre son activisme en conformité avec sa participation au gouvernement. Pour préserver et élargir les positions conquises à la Libération, le P.C. rend prioritaire la stratégie de large front électoral. Elle est servie par le F.N. qui intègre des modérés, radicaux ou catholiques, et propose la fusion

constitution de la société politique. -La pérennité d’un système politique suppose que les individus aient en commun un certain nombre de conviction pour jouer un rôle actif dans la politique(a/Par un mécanisme de socialisation politique b/par une participation a la société politique par des votes ou des mobilisations en fonction de la réussite c/par l’exercice du pouvoir politique. A/L’intégration a la société politique : Le mécanisme de socialisation. Une société suppose un minimum de consensus

évoquer, ici ou là, le cas d’autres pays, il n’en reste pas moins que le cas de la France sera privilégié. I. Une situation critique Plusieurs motifs incitent à penser que la crise de la démocratie est bien réelle, qui tiennent à la fois à la participation des citoyens à la vie de la Cité et au fonctionnement des institutions. A. « La démocratie n’est pas un sport de spectateurs » Cette affirmation d’Antoine Bevort résume la première raison de s’inquiéter de l’avenir du régime démocratique dont

L'Allemagne est alors un pays miné par les tentatives de coups d'État qui ont suivi la guerre; les militants communistes ont été décimés par la répression, et les partis progressistes sont très affaiblis par leurs rivalités. Dans ces conditions, le vote protestataire, traduisant le désespoir d'une population confrontée à un taux de chômage élevé, profite essentiellement au parti nazi; celui-ci mobilise l'opinion sur le thème à la fois vague et exaltant de la «communauté du peuple» (Volksgemeinschaft). Le

France conteste, de 1600 à nos jours (1986). Le concept de répertoire d’action collective désigne l’ensemble des modes d’action dont dispose un groupe à un moment donné. « Tout mouvement social est confronté à une palette préexistante de formes protestataires plus ou moins codifiées, inégalement accessibles selon l’identité des personnes mobilisées. La manifestation, la réunion publique sont des formes « routinisées » d’expression d’une cause, d’une revendication » E. Neveu (Sociologie des mouvements

les évaluations économiques, il évalue les performances politiques de l’équipe en place, compare les programmes électoraux, les candidats et les enjeux, et vote pour la proposition qui correspond le plus à ses attentes. Selon Daniel Gaxie « La participation, comme l’orientation du vote dépend encore du degré auquel les produits offerts correspondent aux attentes des électeurs ». En effet on peut ici assimiler l’électeur à un consommateur ou à un homo economicus qui se définit comme un consommateur