Pasiphaé

question du bien fondé de l’amour filial, jusqu’au dernier chapitre, où Stephen consulte Cranly sur la conduite à tenir avec sa mère. Dédale a aussi un rapport avec les vaches : c’est lui qui a mis au point la cage de bois, simulacre qui a permis à Pasiphaé de forniquer avec le taureau. Derrière la mère, il y a le corps, et la prééminence du corps sur l’esprit, qui fait de l’homme une victime offerte au péché. Si l’on veut parler de refoulement à propos du Portrait, celui-ci doit être pris à la puissance

est à la fois victime de ses pulsions et coupable du malheur des autres, tout en aspirant à préserver toute son innocence. Certains vers sont devenus des classiques. On a tellement célébré la musicalité de l’alexandrin « la fille de Minos et de Pasiphaé » que certains s’en sont moqués. Racine ne fait pourtant jamais de la poésie pour la seule beauté des sons. La généalogie de Phèdre est pleine de sens : elle a hérité de sa mère l’intensité de ses désirs et craint après sa mort le jugement de son

gentilhomme campagnard - vtu de gilets de chasse et de toilettes contrastes et maintenant, la voici amoureuse dun petit clerc de notaire (qui ne sait mme pas commettre une action dangereuse pour sa matresse), et finalement la pauvre puise, la bizarre Pasipha, relgue dans ltroite enceinte dun village, poursuit lidal travers les bastringues et les estaminets de la prfecture - quimporte disons-le, avouons-le, cest un Csar Carpentras elle poursuit lIdal Je ne dirai certainement pas comme le Lycanthrope

des abeilles se soient posées sur les lèvres de Pindare et de Platon alors qu'ils étaient encore au berceau ; cela pourrait donc être un hommage discret de Ronsard à Platon. D'un autre côté, dans la mythologie latine, Glaucus, fils de Minos et de Pasiphaé, tombé mort dans une cuve, revient à la vie après que ses lèvres aient été en contact avec le miel dans lequel il gisait. Ainsi, si l'on prend en compte toutes ces options, on ne peut retirer que des choses positives de la symbolique de l'abeille

propos : De la mythologie aux religions judéo-chrétiennes, les écrits traditionnel n’ont de cesse de diffuser des métaphores sexistes, reléguant les femmes à la chasteté, au péché, à l’hystérie, à la folie, à la soumission. Que ce soit le mythe de Pasiphaé la nymphomane qui condamne tout son peuple ou celui de Phèdre la menteuse qui accuse de viol son beau-fils ou encore les Livres sacrés religieux, on note toujours un point commun criant sur le statut de la femme : bonne mère fidele et « pondeuse »(p

dieux sont à l’origine de cette passion. Phèdre se réfère souvent au long de la pièce à la lumière et à l'obscurité. Honteuse elle se cache du soleil, alors qu’elle en descend (rappelons le célèbre vers de la pièce : “La fille de Minos et de Pasiphaé”. Comme un écho de ce vers, « La veuve de Thésée ose aimer Hippolyte » (puisqu’à ce stade de la pièce, on pense que Thésée est mort), celui-ci formule très clairement la faute. “Le soleil est l'aïeul de Phèdre, le fondateur de sa race lumineuse”

Tragédie écrite par Racine, elle est en 5 actes et 30 scènes. La scène se passe à Trézène. Personnages : *Phèdre : perso éponyme (principal) « Phèdre n’est ni tout à a fait coupable, ni tout à fait innocente »(Racine). Fille de Minos et de Pasiphaé, Venus s’acharne sur elle car sa mère est la fille du Soleil, or ce dernier a révélé sa liaison avec Mars à son mari Vulcain. Elle est coupable d’être amoureuse de son beau-fils Hippolyte => inceste, et de ne pas respecter son devoir en tant

être enterrée vive, elle se suicida. Argonautes : Dans la mythologie grecque, groupe de héros (Castor, Pollux, Orphée, Héraclès, Pélée…) conduits par Jason à bord du navire Argo pour retrouver la Toison d’or. Ariane : Fille de Minos et de Pasiphaé, elle aida Thésée dont elle était amoureuse à sortir du labyrinthe où était enfermé le Minotaure (son demi-frère) grâce à un fil qui le guida. Atrides : Famille maudite de l’antiquité grecque, condamnée au meurtre et au malheur : Agamemnon

LECTURE PHEDRE ET L'INCESTE Le chef-d'œuvre de Racine est imprégné d'une conception biblique du péché. Le fond de la pièce, c'est le caractère monstrueux de l'amour de Phèdre pour son beau-fils, amour qui dépasse en horreur la passion de sa mère Pasiphaé pour un taureau. Cette notion est étrangère à la tradition religieuse grecque et latine. En effet, le nariage d'une veuve et de son beau-fils était chose courante parmi les Grecs de l'antiquité; il était même considéré comme un pieux devoir familial

(Ismène et Panope) Les autres ont joués un rôle considérable dans l’élaboration et l’aboutissement du tragique. 1) Phèdre Phèdre, héroïne éponyme, est un personnage tragique. Elle a une ascendance divine car elle est fille de Minos et de Pasiphaé : « j’ai pour aïeul le père et le maître des Dieux. Le ciel, tout l’univers est plein de mes aïeux. » Personnage principal, Phèdre souffre d’un désir qui est une faute. Elle est incapable de contrôler sa passion pour Hippolyte qui domine toute sa