Patrocle

ses campagnes. Parmi eux, un beau garçon du nom d'Héphaïstos, son plus proche ami, dont on dira qu'il était son amant, et dont Alexandre dira parfois que « lui aussi est Alexandre ». Les deux jeunes hommes aiment à se comparer au couple Achille et Patrocle, Alexandre étant l'incarnation d'Achille et Héphaïstos de son cousin, tué par Hector et vengé par Achille. Héphaïstos est également le fils d'Amyntas, qui avait été écarté du trône par Philippe. La personnalité d'Alexandre est caractérisée par

de banquets plus modestes. Les jeux sportifs occupent une place importante pour les Grecs. Ils apparaissent dans leurs deux premiers textes littéraires, l’Iliade et l’Odyssée : ce sont les jeux funéraires organisés par Achille après la mort de Patrocle et les jeux organisés par le roi Alcinoos pour honorer Ulysse. Ils sont liés à un culte religieux : les Jeux olympiques ont pour but d'honorer Zeus, de même que les Jeux pythiques célèbrent Apollon et les Jeux isthmiques Poséidon.Les disciplines

Les peintres de vases puisent naturellement dans le répertoire que leur offre l’œuvre d’Homère, dans laquelle tous les Grecs apprenaient à lire. Certains épisodes sont ainsi fréquemment évoqués : les jeux funéraires en l’honneur de Patrocle, Achille recevant de Thétis les armes forgées par Héphaistos, le combat d’Achille et d’Hector, Ulysse aveuglant Polyphème. Mais deux héros ont droit à un traitement de faveur : Héraclès, le héros panhellénique, et Thésée, le roi mythique d’Athènes

à la fois un demi-dieu capable d'exploits pour préserver la Cité (Thésée terrassant le Minotaure) et un être singulier surtout caractérisé par son courage guerrier, lequel peut le conduire à la mort (Achille dans L'Iliade sait que venger son ami Patrocle lui sera fatal). Il incarne donc les valeurs originelles et quasi sacrées d'une société dans lesquelles ses membres peuvent communier. Cette vision idéale du héros se retrouve dans les romans de chevalerie du Moyen Âge mais elle ne caractérise plus

Leschès de Pyrrha, L’Eneide de Virgile Andromaque appartient à une classe sociale élevée, c’est une princesse. Elle a eut ce titre en devenant l’épouse d’Hector. Marié a Hector (décédé à Troie, tué par Achille par pure vengeance (pour avoir tué Patrocle, cousin chéri d’Achille)), de cet union né Astyanax. Elle devient captive de Pyrrhus fils d’Achille. Elle est fidèle à son mari, épouse et mère exemplaire, obstinée. Andromaque vient du grec et son nom signifie homme combat, ce qui caractérise

renvoient à des extraits poétiques précis, le champ XXIII de l’Iliade de Homère, concernant les funérailles de Patrocle lors de la guerre de Troie. Homère consacre de nombreux vers sur la préparation du cortège, sur la recherche du bois, sur la préparation du bûcher, sur le traitement du corps, sur la durée de la crémation, etc. Sur le vase est figuré le détail du cortège amenant Patrocle sur le bûcher. On apprend qu’ils avaient sacrifié douze troyens, des animaux et des amphores à huile et à miel

mariage) qui va distraire Zeus. Elle l’emmène loin du champ de bataille et s’offre à lui. Ce qui permet aux achéens de reprendre le dessus. Achilles, voyant tout cela, décide de contribuer. Il prêtre ses armes à son ami Patrocle et qui lui va combattre. Malheureusement, Patrocle est tué par Hector, qui est le frère de Pâris, un troyen. Hector s’empare des armes d’Achilles, ce qui incitera Achilles à revenir se battre. Il demande à Héphaïstos (dieu de la métallurgie) de lui forger de nouvelles armes

l’engage à différer d’un jour son départ et à continuer de parler, ce qu’il fait /333-384/. Les ombres des princesses dispersées, les héros s’avancent et d’abord Agamemnon, qui évoque pour Ulysse sa mort brutale /385-464/. Voici après lui venir Achille, Patrocle, Antiloque, et Ajax. Achille avoue son regret de la vie et s’enquiert du sort de son fils /465-540/. Ajax, par rancune refuse de répondre à Ulysse /541-567/. Celui-ci maintenant voit apparaître des damnés, Tityos, Tantale, Sisyphe, d’autres encore

chaque camp étant soutenu par diverses divinités comme Athéna, Poséidon ou Apollon. Après un siège de dix ans, le sort des armes hésite encore dans de multiples combats collectifs ou individuels où s'illustrent des figures comme Ajax, Hector ou Patrocle. Finalement les Achéens l'emportent grâce à la victoire d'Achille qui tue le chef troyen en combat singulier. L’Odyssée : L’Odyssée est une épopée attribuée à l’aède Homère, comptant 12 109 hexamètres dactyliques, répartis en 24 chants. On pense

envers Agamemnon, qui le prive de l’esclave qu’il avait gagné au combat, Briséis, qui devient une colère pleine d’amertume, conscient qu’il est désormais de la limite constitutive de l’homme dont il a pu faire l’épreuve face à la mort de son ami Patrocle. Si Achille est celui qui instaurera chez Homère, pour la communauté grecque, la notion de défaut d’être constitutif du brotos, cette limite du mortel est réactualisée par Antigone dans sa lutte face à Créon, lutte menée non pas dans une espèce