Pensée Mythique

dont ce livre offre le prétexte » . C’est ainsi qu’en témoigne l’émergence d’un processus perpétuel de recyclage créatif dont les Essais sont à la fois le fruit et le moteur : tout comme les Essais recyclent la pensée des Anciens, les lecteurs sont amenés, à leur tour, à recycler la pensée de Montaigne en vue de se forger celle qui leur est propre. J. J. Rousseau, modèle sublimé et haï par Rétif, nous dit après le roman familial tragique qui ouvre les Confessions que La lecture fait partie des

En effet, dans cet extrait, la nature symbolise l’ascension sociale. Le point de vue interne et le monologue intérieur, indirect libre dans la dernière phrase, nous transmettent les pensées ambitieuses du personnage. Cela nous montre la volonté de Stendhal de faire entrer le lecteur dans les pensées du personnage. Celui-ci utilise beaucoup de termes symboliques afin de décrire cette ascension : « Un étroit sentier » montre la difficulté du jeune homme d’entrer dans la haute société, « ce

signifie que rose se ressource dans l’eau car son corps est extenuée de la course folle. On peut également interprété d’une autre manière le texte. Cette interprétation se fait au travers d’une scène et d’un personnage qui vont prendre une dimension mythique. Dans un premier temps l’auteur va opéré une transformation épique de son personnage principale. Il va tout d’abord faire une animalisation de Rose par ses actions Ce procédé visant a transformer Rose en animal a pour effet d’élever Rose au statut

chercherait le sens. Un tel discours ne peut prétendre à une quelconque vérité, c’est à dire à l’accord ente ce qui est pensé ou dit et ce qui est dit, puisque rien n’est dit, car ce qui est dit est simultanément nié par l’affirmation contraire. En cela toute vérité est nécessairement non-contradictoire et donc rationnelle. Cependant nombres d’usages du langage (poétiques, religieux mythiques) ne semblent pas respecter ce souci de cohérence sans pour autant renoncer à l’exigence de vérité nécessaire à la

peuple a besoin de se penser par rapport à un passé pour se constituer une identité mais ces traditions sont rarement fiables. Elles ont en effet le défaut de chercher surtout des origines, ce qui est davantage caractéristique de la pensée mythique que de la pensée scientifique. Ainsi les cités antiques se donnaient-elles un héros fondateur (Athènes, par exemple, s'attribuait Thésée comme père fondateur). Plus près de nous, en 1996, en commémorant le baptême de Clovis (496), la France a présenté

donner l'exemple d'Hercule, personnage de la mythologie grecque, dont les douze travaux évoquent le combat et la puissance de l'homme face à la nature et aux dieux. 2-1. Le mythe contemporain En raison du progrès scientifique et du déclin de la pensée religieuse, bien des gens pensent que les mythes sont disparus à notre époque. Rien n'est plus faux! Les mythes ont changé de forme, mais sont aussi présents qu'autrefois. Nous pouvons même dire que les mythes sont un besoin fondamental de l'être

sont donc un besoin et un élément fondamental (Texte 1). Ils ont un rôle éducatif puisque parla diversité de sujets abordés, ils permettent aux individus, de leur en apprendre plus sur la vie et donc d’enrichir leur pensée intellectuelle. Ainsi, M.Tournier évoque La Rochefoucauld qui pense que si l’amour n’avait pas été abordé dans les textes, aucun homme n’aurait su ce que c’était. Les hommes vont donc pouvoir comprendre l’environnement et le monde dans lesquels ils vivent, grâce aux mythes car ils

relecture de récit, c’est en réalité une sorte de recréation poétique et c’est un moyen permettant de revivre les attentes nos contemporains, en donnant une nouvelle impulsion pour qu'il résiste au temps. On peut remarquer d’une part que la réécriture mythique peut être un passage d’un genre de la littérature orale vers un autre de la littérature écrite, du mythe vers le théâtre, vers le cinéma, vers le roman…etc. Parmi les mythes les plus connus et les plus réécrit, il y a le mythe Œdipe ,de Don Juan

pas, elles sont donc multiples et non identiques. « La » culture c’est ce qui nous différencie des animaux, elle est caractéristique de l’humanité. Elle représente plus précisément l’ensemble des mœurs, des conduites, des valeurs, des croyances (mythiques ou religieuses), des caractéristiques sociales, économiques… inventées par les hommes et propres à un groupe humain. C’est pourquoi on peut ici parler de plusieurs cultures et non d’une seule, ce qui nous amène à nous demander si toutes les cultures

 Mohammed Laamiri Université d’Oujda (Maroc) Boussif Ouasti Université de Tétouan (Maroc) Le portrait mythique de la femme dans le miroir euro-marocain « Signalons enfin une source jusqu’ici fort délaissée et qui mériterait pourtant d’être méthodiquement exploitée : les jeux de physionomie, les gestes et les attitudes. On devine bien, ça et là, que les auteurs voudraient s’y intéresser et qu’ils estiment particulièrement significatifs ici : qu’avons-nous pour juger les gens ? Nous dit-on