Péplos

libre d'Athènes. Y participent en effet les citoyens guidés par les magistrats, les métèques mais aussi les femmes, en particulier des jeunes filles, les ergatives, qui tissent un voile (le peplos) destiné à recouvrir la statue de la déesse qui se trouvait dans l'Erechthéion sur l'Acropole. Le tissage du peplos est surveillé par la Boulé, ce qui montre l'importance politique de la religion. La cérémonie commence par une procession à travers la cité des portes du Nord-Ouest au Parthénon en passant

et les magistrats (à l’avant). Les métèques, les fè et les représentants des cités alliés sont présent dans le cadre de la ligue de Délos. Cette fête a pour objectif de montrer la puissance d’Athènes aux autres cités. Les jeunes filles donnent le péplos qu’elles ont tissé pendant toute l’année au prêtre. A l’issue de la procession, un sacrifice est accompli dans l’ordre des religions païennes. A la suite du sacrifice a lieu un grand banquet et des jeux. Les panathénées sont au service de la diplomatie

d'Athènes et le détournement de tribu de Délos permettent à Périclés de mener une vaste politique de grands travaux pour embellir la ville (temple, théâtre, statuaire, …) et d'assurer du travail aux citoyens. Ce sont les Ergastines qui remet le péplos au prêtre pour honorer la déesse Athéna. Les grandes étapes de la fête des Panathénées sont la procession, le sacrifice et la distribution de la viande. Ces cérémonies doivent provoquer la cohésion des athéniens. Les différentes catégories de

jours se succèdent des sacrifices d’Animaux des concours et des jeux . Le dernier jour l’ensemble de la communauté des citoyens offre en procession a la statue en Bois d’Athéna , un nouveau voile tissé et brodé par les jeunes filles d’Athènes, Le « peplos ».Les sacrifices d’animaux réalisés a la fin de la cérémonie sont aussi l’occasion d’exprimer le sentiment d’appartenance des citoyens a la cité. Lors du premier sacrifice , le partage des animaux sacrifiés se fait au profit des magistrats. En revanche

représentée de façon assez hiératique, assise sur un siège, les mains posées sur les genoux, avec des incisions au niveau du vêtement qui montre que chaque élément avait conservé de la polychromie aux couleurs rouge et bleue. La déesse est vêtue d’un peplos tenu par une ceinture très serrée. Les Temple A de Prinias, Linteau de porte personnages divins portaient une pèlerine au niveau aux figures divines des épaules, comme c’est le cas de la Dame d’Auxerre. Elles étaient coiffées en bouclettes retombant

conduite des délégations sacrées aux quatre jeux panhelléniques  - l'arrhéphorie (ἀρρηφορία) « sponsorisation » des frais des arrhéphores (jeunes filles de la haute société athénienne, au nombre de quatre, apportant, lors des Panathénées, à Athéna son péplos (tunique brodée en or). Par ailleurs, les cités créaient de nouvelles liturgies, ou bien en supprimaient le service, temporairement ou définitivement, selon leurs besoins. Toutes ces liturgies s'inscrivent globalement dans le cadre d'une fête

traits, la coiffure très travaillé, l'himation en éventail, et la complexité du drappé à la niké 693 retrouvé sur l'acropole d'Athènes. On a peut être affaire à un groupe de korai travaillé par le même artiste. Au contraire si l'on regarde la koré au péplos, on remarque un style plus attique, avec notamment les pomettes arrondies.

style dorien est généralement appelé "péplos" ; il est en tissu lourd (laine en général). C’est une pièce rectangulaire à gros plis (cf. les Korai de l’Érechteion) dont le haut forme un rabat sur la poitrine (parfois aussi sur les épaules). Les deux moitiés du tissu sont attachées par une agrafe sur chaque épaule (Hérodote, Histoires,). Le péplos est maintenu à la taille par une ceinture. Chaque année, lors de la fête des Panathénées, on offrait à Athéna un péplos brodé (Platon, Euthyphron). Le chitôn

qui sont fêtés tous les quatre ans et les " Petites Panathénées " qui ont lieu tous les ans. Elles consistent en un cortége représentant tous les membres de la citée du plus important aux citoyens, et on apporte à Athéna de nouveaux habits ; " Le Péplos ". Sur le Parthénon se trouve une frise scultée représentant le déroulement de ses Panathénées, réalisée par Phigias sur les quatre cotés du temple. A la face Ouest on retrouve les préparatifs, à l'est les héros et les dieux, au nord les membres

de la procession se trouvaient les athlètes et les hauts magistrats suivis des membres du conseil, des chefs militaires et des représentants des cités alliées. Derrière eux il y avait les Ergastines, jeunes filles chargées de remettre un voile, le péplos, qu’elles ont tissé à la statue d’Athéna, puis les animaux destinés à être sacrifiés et enfin l’ensemble de la population athénienne. Cette procession réunissait alors tous les habitants d’Athènes, même les métèques, les esclaves et les femmes, ce