Perdre Conscience

 La conscience est la présence immédiate de la réalité et de moi-même. Avoir conscience de soi c'est se sentir exister en tant qu'individu distinct, doté d'une identité propre à lui-même. L'homme est le seul animal capable de prendre conscience de ses faits et gestes, il peut donc se prendre lui même comme objet de réflexion et s'analyser. On dit souvent "je suis moi-même" c'est-à-dire qu'être soi-même est d'assumer son originalité. Quand à la solitude, c'est une éclipse des liens avec autrui

j’ai conscience d’être ? » Perdre, reperdre, prendre conscience, la conscience est l’intuition plus au moins claire qu’à l’esprit de lui-même, des objets qui s’offrent à lui, ou de ses propres opérations. Mais la conscience touche tout d’abord l’individu lui-même, lorsque celui-ci prend conscience de son acte, ce qui nous renvoie au terme juridique de la responsabilité des actes « obligation de répondre de ses actes », mais il existe aussi la perte de conscience, sois le fait de perdre connaissance

acquis qu’on ne puisse perdre si l’on est soumis à une solitude radicale : cf Vendredi ou les limbes du Pacifique : au début, Robinson pour ne pas sombrer dans la folie, fait tout comme s’il vivait encore en société : il s’autoproclame gouverneur de l’île, il y construit des bâtiment pour l’élevage, un fort pour se défendre en cas d’attaque (sa lutte contre la folie ressemble déjà un peu à la folie…). Le dimanche, il célèbre la messe. + il parle à voix haute pour ne pas perdre son "langage" + il écrit

réfléchir sur le raisonnement sans « se fermer ». L'Autre est donc un bon moyen pour donner un point de vue nouveau qui ne soit pas jugeant et absolument véritable sur les travers de notre société. Cela est un peu lié au destinataire et à sa prise de conscience du message que l'auteur tient à lui délivrer. En effet, le détour par l'Autre peut permettre au destinataire de comprendre plus facilement les dénonciations des travers de la société. L'auteur peut chercher à faire une morale ou un enseignement

pour celui qui en recherche la vérité complète. À partir de cette prise de conscience de l'intangibilité du "moi", doit-on choisir de persister dans la recherche insatisfaisante de sa connaissance ou bien de se passer d'identité précise et individuelle ? Que doit-on connaître pour pouvoir affirmer se connaître ? La conscience est ce qui nous permet de nous ériger en sujet indépendant, peut-on s'approcher de notre conscience jusqu'à la toucher et ainsi avoir accès à l'utopie ? Peut-être, cette connaissance

Être moi, c’est exister pour moi, me savoir être un et unique sous chacun de mes états de conscience, et cette certitude semble accompagner chacun de mes états de conscience. Car je perçois que je perçois, je m’entraperçois et je sais que c’est moi qui perçois, que je suis. Et pour cela je semble n’avoir nullement besoin des autres, de toi. Mais être moi, c’est aussi savoir qui je suis et avoir un sentiment de cohérence interne et externe, et là certains autres peuvent au contraire apparaître comme

| |Pascal peut alors conclure au début du second paragraphe : " Toute notre dignité consiste donc en la pensée. " | |L'absence de conscience de l'univers est son absurdité même, ou du moins l'absurdité d'une toute-puissance aveugle et sans | |intérêt, gouvernée par sa seule nécessité. En revanche, l'homme qui se sait misérable, se grandit par ce savoir non parce qu'il | |gagne

CORRECTION DISSERTATION Sujet : La conscience est-elle source d’illusions ? On définit généralement la conscience comme une connaissance, la connaissance que nous avons de nous-mêmes, de nos pensées, de nos états et nos actions. Elle apparaît donc comme une faculté propre à l’homme, qui lui permet de réfléchir sur lui-même et sur le monde qui l’entoure. On voit donc mal comment la conscience pourrait être source d’illusions, dans la mesure où l’illusion désigne ce qui relève de l’apparence

peuvent être les conséquences de ces illusions qui nous portent, et qui touche chacun de nous ? C'est pourquoi nous verrons quels sont les avantages et les inconvénients des illusions, et s'il est nécessaire ou encore possible de les perdre. I/ chercher a perdre ses illusions peut se presenter comme bénéfique. L'illusion vient du latin « Ludus », ce qui signifie, le « jeu ». Peut-être était-ce le jeu de l'inconscient avec le réel, ou encore le jeu qui anime l'enfant et l'aide à devenir adulte

donc une image subjective de la réalité prise pour la réalité, c’est pour Platon une ’’ignorance redoublée’’, une ignorance qui s’ignore. Dans l’illusion nous serions donc victimes d’une puissance trompeuse qu’il faudrait vaincre. Mais comment alors perdre ses illusions, quelles armes sont en mon pouvoir pour faire face à ce voile qui s’entremet à mon insu entre mon esprit et la réalité ? Si l’illusion est considérée comme devant être dépassée malgré la difficulté que cela représente, quel en est l’intérêt