Peut On Considérer Meursault Comme Un Héros

1940, il s’y est fait connaître comme journaliste, comme homme de théâtre, comme écrivain surtout, proche des existentialistes sans se confondre avec eux. La pensée de Camus a évolué en partant du thème de l’absurde, que, philosophe de formation, il a défini comme la confrontation entre le silence du monde et le désir de clarté de l’homme. L’Etranger (1942), récit d’une sobriété toute classique, décrit l’existence médiocre d’un employé de bureau d’Alger, Meursault, indifférent à tous les événements

écrivains de cette époque. Nous verrons dans un premier temps le personnage refléter la société de l’époque à laquelle le roman se déroule avec la critique implicite de l’auteur, puis nous nous pencherons sur l’importance que le personnage soit placé en héros et la place de la médiocrité et enfin nous analyserons la position du personnage et sa place par rapport aux lecteurs. Pour commencer nous pouvons voir que le personnage traduit et retransmet une image de la société de l’époque où le roman est écrit

pourrait reconnaître pour sien ce personnage dont l'ascension et la chute fulgurantes ont inscrit le mythe dans l'Histoire. Monde clos, dont les ficelles sont manipulées par un créateur démiurge, le roman déploie en effet des personnages qui ne sont pas, comme nous, englués dans l'arbitraire ni voués à des hasards dérisoires. Pour Camus, l'intérêt du roman se rattache à la façon dont l'homme se sent situé et déterminé sur la terre. Les gens voudraient rester fidèles à leurs douleurs et à leurs passions,

à rs 2. Le personnage de roman au XXe siècle Groupement 1 L’héroïsme en question ....................................................................... 37 J. de la Ville de Mirmont, Les Dimanches de Jean Dézert E La médiocrité d’un héros de roman .. 37 J. Genet, Journal du voleur E La glorification des marginaux ........................................................... 38 L.-F. Céline, Voyage au bout de la nuit E La lâcheté revendiquée ..........................................

qu’est Adolph Hitler en 1933. Le roman à thèse est au service d’un message qui correspond à une prise de position du romancier sur un fait historique ou d’actualité, c'est-à-dire une réalité sociale. En 1913, Maurice Barrès publie La Colline inspirée. Comme suggère le titre, il est question de mysticisme et de ferveur religieuse. L’auteur y exprime sa foi dans le sol provinciale de sa Lorraine natale. Barrès est un romancier nationaliste qui exalte la vertu même du pays et de la patrie. Le genre du roman

générale on peut dire qu’il s’agit d’un récit de taille variable mais relativement long afin de le différencier de la nouvelle qui se veut plus courte. Ecrit en prose le roman relate des faits et met en scène des personnages fictifs, même si l’auteur recherche souvent à retranscrire la réalité. Depuis le XIXème siècle le roman est le genre littéraire le plus demandé des lecteurs au détriment du théâtre et de la poésie. Comment expliquer ce phénomène étant donné que le roman fut longtemps considéré comme

lecteurs une vision et un sens du monde. Nous pouvons alors nous demander si la question de l’homme est le sujet fondamental de toute littérature. Quel qu’en soit le genre, la littérature parle en effet toujours de l’homme et de son destin. En effet, on peut difficilement concevoir une littérature qui ne soit pas une approche, un regard souvent critique et interrogateur sur l’humanité. Ainsi, quels rôles s’assigne la littérature dans sa transcription de l’homme et du monde ? Tout d’abord, nous verrons

n’est-il qu’une partie du contexte historique d’une époque ? L’auteur en est-il prisonnier ou peut-il aussi en jouer, s’en extraire, voire s’en libérer ? Nous verrons dans un premier temps que le personnage de roman peut assumer cette fonction de miroir plus ou moins déformant, nous verrons ensuite qu’il ne peut être qu’un miroir sans quoi il se ne distinguerait pas alors du simple documentaire. Il peut tout simplement refléter ce que la société pense d'elle-même. C'est ce qui sera examiné dans

La conception littéraire du personnage de roman. «  Un personnage de roman est simplifié et construit. On peut le comprendre. Dans la vie réelle, les êtres vivants sont des énigmes dangereuses. Leurs actions sont imprévisibles. Leurs pensées semblent entrer en eux, puis s’enfuir avec une rapidité qui confond. Dans ce désordre l’intelligence a grand-peine à trouver sa route. Au contraire, un personnage de roman est formé de ce que l’auteur y a mis. Créé par l’intelligence d’homme, il est accessible

grandes figures historiques ne sont pas mêlées aux personnages fictifs. → dévaluation de leur rôle Les anonymes ne prennent pas pour autant la relève: la génération de Frédéric se grise de mors, mais est balloté par les événements. l'idylle du héros à Fontainebleau, au bras d'une lorette avec qui il admire la forêt séculaire et les portraits de l'Ancien régime tandis que se joue sur le pavé de Paris l'avenir de la République, illustre ce décalage avec la réalité. Contrairement celles qui organisaient