Peut On Désirer être Immortel

d'être en relation à soi, au monde et aux autres. Être présent à la réalité, c'est pouvoir se la représenter (n'être pas seulement dans le monde, mais face au monde). • C'est en ce sens que Husserl écrit : « Toute conscience est conscience de quelque chose » (Méditations cartésiennes, 1929). C'est l'intentionnalité de la conscience. • C'est aussi en ce sens que Freud dit qu'être normal, c'est « aimer et travailler » (puisque le fou inconscient ne peut établir de vraies relations avec autrui, ni même

Charles Baudelaire, Les fleurs du Mal, « Tableaux Parisiens », 1861 LE SOLEIL - numéro 2 dans l’édition 1857 : fait partie des poèmes sur l’art d’écrire et le poète. - replacé dans le cadre des « tableaux parisiens » après la censure du procès. - tableaux parisiens = promenade dans la ville de Paris, le Paris d’Haussmann, en travaux constants. « la forme d’une ville change plus vite hélas que le cœur des humains » → poèmes de la modernité : le regard sur la modernité qu’il a sous

déterminants car tous les groupes nominaux des cinq premières phrases débutent par des démonstratifs (ce, cet, cette, ces).Ceux-ci, en début de poème, servent à présenter les sentiments dont veut parler le locuteur : « mépris de Fortune », « coeur », « désir d'immortalité », « flamme », « plaisirs ». Mais ils les désignent comme extérieurs au poète, à jamais perdus. Par opposition aux déterminants possessifs, les démonstratifs suggèrent que ces sentiments appartiennent à un passé révolu. Le dernier groupe

d’acier, plus d’horizon on dirait que le navire a chaviré trop de fois Je me rappelais de ces marins qui fixent le soleil avant de mourir Bénédicte disait toujours “qu’un voyage long est un sacrifice” Alors je me suis rappelé que j’étais immortel Et perché sur ce nuage je regardais pour la dernière fois le soleil s’éloigner Edgar Georges, 2001 En voyage Quand vous m'ennuyez, je m'éclipse, Et, loin de votre apocalypse, Je navigue, pour visiter La Mer de la Tranquillité. Vous

et perplexes ; leur attrait ne peut être rationalisé et est bien plus qu'une apparence irréprochable. Bien qu'elles soient principalement admirées pour leur beauté, il est très difficile d'affirmer que leur charme est purement esthétique. Il existe un aspect qui va au-delà du plaisir esthétique et atteint un niveau plus psychologique, subliminal. Leurs caractéristiques physiques ne font que renforcer leur capacité mentale à captiver leurs admirateurs, mais on peut se demander si leur pouvoir repose

et la paix se dit “pax,is, f”= une divinité, fille de Zeus. En latin la guerre est neutre : la guerre est de l’ordre de l’utile donc la guerre est un instrument : ce n’est pas une puissance contre laquelle on ne peut rien. (// des grecs) La paix est féminine : elle est l’objet du désir des hommes, ce vers quoi les hommes se projettent. Elle est la finalité de la guerre. + liée à la fécondité. La guerre est un thème littéraire et philosophique. Simone Veil avait qualifié l’Iliade “L’Iliade

ont peu en commun, sinon de faire partie d’une génération qui, pour l’essentiel, se contente de subir. L’un enseigne la littérature au lycée, l’autre est un biologiste de premier plan; le premier est obsédé par le sexe, alors que l’autre n’a aucun désir sexuel; Bruno, faible et humilié, deviendra fou, alors que Michel, homme incapable de sentiments, finira, croit-on, par se suicider, non sans avoir laissé d’importantes notes, dont il est question dans l’épilogue. Avant sa mort, Michel Djerzinski a

se conduire selon la volonté divine : il faut obéir à sa conscience, « juge infaillible du bien et du mal » ; il faut rentrer en soi-même pour y découvrir ce « principe inné de justice et de vertu » : « Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix […]. » Cette religion naturelle et cette morale de la conscience peuvent se résumer en ces termes de Rousseau : Dieu nous a donné « la conscience pour aimer le bien, la raison pour le connaître, la liberté pour le choisir. » À cet

- immanence des Dieux. Infériorité même car une déesse est blessée : quelle est la hiérarchie entre les hommes et les dieux ? Lignes brouillées. Les dieux ont un corps mais différence : sang immortel (ichore) et se nourrissent d’ambroisie, boivent du nectar. Malheur de l’homme : sang qui peut pourrir, mange ce qui est produit de la fermentation. Notion de mortalité autour du pourrissement. Les dieux sont permanents. - Les héros se dérobent face à la mort. - Bestialité : héros

Désirer, est-ce nécessairement souffrir ? | | Le désir est une notion constitutive de notre personnalité et de notre existence, c’est à partir de celui-ci que nous organisons et planifions notre vie. L’homme est en effet un être de désirs : il aspire toujours à un sort meilleur, mais les objets convoités ne correspondent pas pour autant à des objets vitaux. Cette particularité permet à l’être humain de se projeter aussi souvent qu’il le souhaite dans le futur afin de l’organiser, au lieu