Peut On Fonder La Morale Sur La Recherche Du Bonheur

soi-même bien souvent ? Ne fait-on pas tout pour se tromper soi-même, quand cela peut nous faire plaisir ? Le mental est habile, s’il y trouve un intérêt, il peut faire passer un mal pour un bien . Ce qui veut dire qu'il y a pour l'ego un intérêt à rester dans l’illusion.     Mais mettre en cause le sentiment intérieur, c’est porter une accusation grave qui porte atteinte à notre autonomie en matière de conscience morale. Si cette accusation est fondée, que nous reste-t-il pour juger du bien et du

LE BONHEUR SELON EMMANUEL KANT « Le bonheur est l’état dans le monde d’un être raisonnable pour qui, dans toute son existence, tout va selon son désir et sa volonté » Emmanuel Kant. Concernant les rapports qu’entretiennent la morale et le bonheur, on peut se demander si Kant n’est pas une figure isolée de la philosophie, à la fois atypique dans la modernité et fort éloigné de l’heureuse vertu des Anciens. Emmanuel Kant tient en effet à l’irréductible distinction entre vertu et bonheur, qui

Chapitre 1 : Peut-on préférer son opinion à la vérité ? [La vérité, La raison, Le bonheur] I – On peut préférer son opinion à la vérité, car chercher la vérité demande d'abandonner sa tranquillité (Socrate dans l'Apologie de Socrate de Platon) II – On doit préférer la vérité à son opinion, car la connaissance de la vérité est nécessaire au bonheur et à la vertu (Socrate dans l'Apologie de Socrate et le Ménon de Platon) A) Les dangers de l'opinion B) La nécessité de

La recherche du bonheur se réduit-elle aàla recherche du plaisir ? Introduction : Il faut de prime abord définir ce qu’est le plaisir pour ensuite tenter de voir dans quelle mesure sa poursuite coïncide ou non avec celle du bonheur. Le plaisir se caractérise par son évanescence ; il est passager, tandis que le bonheur peut-il être identifié à une somme de plaisirs ? Ce que l’on vise dans le Bonheur est l’obtention d’un état de plénitude stable, la recherche du plaisir, quant à elle, peut

l’opinion commune, le bonheur correspond à une finalité naturelle, un objectif que poursuivent spontanément tous les hommes sans avoir besoin de se l’imposer comme un devoir. En effet, un devoir est une règle ou une loi que l’homme s’impose en général pour l’obliger de faire ce qu’il ne veut pas ou l’empêcher à faire ce qu’il désir. Soit la recherche du bonheur est naturelle et il n’y a pas de devoir, soit il y a un devoir d’être heureux et alors il faut se demander quel est ce bonheur que nous ne recherchons

Le Bonheur est-il l'unique fin désirable ? Le bonheur est souvent conçu comme étant une fin ultime de l'homme, c’est à dire l'eudémonisme. Dans la mesure où le bonheur est défini comme le souverain bien, il se distingue des fins partielles, des fins qui deviennent des moyens pour atteindre des fins plus élevées, comme la richesse. Le bonheur est la fin la plus haute, une fin que l’on recherche pour elle-même, une fin en soi. Mais nous ne connaissons rien de la nature du bonheur. Selon l'opinion

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appartient-il de faire notre bonheur ? Le bonheur est considéré comme le « souverain bien », c'est-à-dire la fin suprême de l’existence. Chaque personne convoite alors ce but ultime, tout au long de sa vie. Cependant définir ce que consiste le terme bonheur est impossible. Il y a dans chaque chose que nous faisons l’envie du bonheur, nous croyons naïvement que nos actions déboucherons sur cet état de jouissance. Pourtant, il n’y a pas un bonheur, car chacun recherche sa propre conception. Certains

Le bonheur est-il compatible avec l'accomplissement du devoir ? Le devoir est une obligation morale, ainsi que juridique que le philosophe Kant en fera un absolu car « Le devoir est la nécessité d'accomplir l'action par pur respect de la loi » . L'action par devoir suppose alors d'aller contre ses désirs, envies et sentiments et c'est cela qui la rend difficile évoquant l'idée de contrainte et d'obligation. Le devoir devient alors une entrave face à la recherche du bonheur qui est depuis longtemps

l’homme par rapport à l’animal. Peut-on connaître le Moi ? Descartes : c’est le premier a avoir fait de cette notion une notion centrale de la philo. Projet cartésien, fil rouge de sa pensée. Descartes entend rejeter toute la scolastique, tous les arguments d’autorité pour exiger une certitude absolue en sciences et philo. Plus précisément il s’agit pour Descartes pour les sciences et la philo de se calquer sur l’exactitude des mathématiques. Descartes pour fonder le savoir va alors devoir révoquer