Peut On Refuser La Vérité

beaucoup d'histoires grecques sont reprises. Elle met souvent en scène des personnages de rang social élevé ayant un destin malheureux et inspire ainsi la pitié et la crainte. Le dénouement semble toujours être fatal, et est bien sur dramatique et peut sembler injuste pour le lecteur. Dans l'histoire d’œdipe Roi on retrouve cette terreur et cette pitié avec un homme ayant commis l'inceste et qui a tué son père. Le mythe d’œdipe est des plus connus, cet homme qui a triomphé de la Sphinge en répondant

le travail de la pensée peut aussi être inquiétant. il peut s’agir d’une inquiétude hygiénique, salutaire, qu’il ne faut pas confondre avec ou réduire à une destruction nihiliste. Foucault, après Nietzsche, est de ceux-là. D’où sa formule : « précariser les savoirs, fragilsier les certitudes ». Foucault nous fait prendre conscience que nos vérités sont celles dʼun contexte qui est inscrit historiquement. Il y a des époques du savoir. Il sʼaperçoit que la/les vérité(s) sont fruit dʼun dispositif :

Thème : La diversité des opinions nous empêche-t-elle d'atteindre la vérité ? INTRODUCTION : L'opinion est une idée sans contenu démontré par la raison et qui s'oppose à l'idée. L'opinion renvoie au particulier tandis que l'idée renvoie à l'universel, voilà pourquoi on peut parler d'une diversité des opinions. La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit comme l'adéquation du réel et du discours et se présente d'emblée comme

qu'une étude attentive du texte permet de montrer qu'elle fait souvent preuve de mauvaise foi, et même qu'il lui arrive de faire des déclarations mensongères ou à tout le moins semi-mensongères (…)  S'il perd ainsi son auréole, le personnage y gagne en vérité humaine. René Pommier, Etudes sur la princesse de Clèves, avant-propos, site de René Pommier. Dans le roman « La Princesse de Clèves », Madame de Lafayette met en scène un épisode qui a pu paraître invraisemblable à l’époque. Il s’agit bien entendu

doute le bon usage, c’est-à-dire la judicieuse mise en activité. Faire bon usage d’une fonction, c’est en réaliser un exercice harmonieux, actualisant une fin utile au sujet. Quant au doute, il désigne un état d’incertitude, se traduisant par un refus d’affirmer ou de nier. On remarquera que la question elle-même sous- entend qu’il existe vraisemblablement un mauvais usage de la suspension du jugement. Notre intitulé est donc assez « directif» : il nous suggère fortement des questions, une orientation

2015-2016 Gignac PROGRAMME o Le sujet - La conscience - L'inconscient - Le désir o La culture - L'art - Le travail et la technique - La religion o La raison et le réel - La démonstration - L'interprétation - Le vivant o - La matière et l'esprit - La vérité La Politique - La société et l'État - La justice et le droit La morale - La liberté - Le devoir - Le bonheur Repères o - Absolu/relatif Abstrait/concret En acte/en puissance Analyse/synthèse Cause/fin Contingent/nécessaire /possible Croire/savoir

« Toujours » veut dire inconditionnel, sans exception. Dire la vérité signifie avouer, révéler la vérité : ce qui montre une chose comme elle est en elle-même, d'après Spinoza. A l'inverse, il dit que le mensonge montre une chose autrement qu'elle n'est en réalité. Dire la vérité, est-ce toujours bon pour soi-même et pour les autres ? Il existe plusieurs types de vérité comme il existe plusieurs types de mensonge. De plus, la vérité est soumise à deux critères importants : trouver les bons mots

Sujet de philosophie : Peut-on se mentir à soi-même ? A défaut de pouvoir vérifier soi-même une information, on s’en remet parfois à d’autres à qui il arrive de la déformer ou de l'occulter. Lorsqu' autrui me ment, il sait une chose que je ne sais pas et qu'il me cache. En revanche, quand je me mens à moi-même, je me cache une chose que je sais : ainsi je peux me faire des illusions sur mes propres défauts et qualités, ou me faire croire qu'un événement que je redoute n'arrivera pas, alors

peuple accepte le dogme au contraire du philo. II) Fondation d’une morale laïque Le philo. Se situe hors du champ religieux. La religion de la connaissance remplace la religion. Il refuse toute vérité révélée. Ainsi la science des faits remplace la réflexion métaphysique ⇨ « sciences des faits » =le philo. Refuse une vérité dogmatique remise en cause de la métaphysique. Réflexion à partir du réel. On arrive à la connaissance par l’observation. Faits pour « le bien être » →pas d’égoïsme, conduite raisonnable

relief que le doute permet l'accès à la conscience qui est donc conscience réfléchie et morale, puisque issue d'un raisonnement rigoureux et d'une remise en question du moi séparant le sujet pensant de l'objet de sa pensée. Cependant, ce même doute peut parfois nous mener à une suspension du jugement qui nous perdrait dans la spirale du doute, et ne serait alors pas productif pour accéder à la conscience. Comment appréhender le doute pour qu'il soit productif et nous permette l'accès à la conscience